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  • > Archives pour le Lundi 22 avril 2013

Un peu d’histoire à Château Chinon

Posté par francesca7 le 22 avril 2013


Époque préhistorique - Époque gauloise et gallo-romaine 

Un peu d'histoire à Château Chinon dans Nièvre 220px-Oppidum_gaulois_de_Castrum_Caninum_%28Ch%C3%A2teau-Chinon%29.svgLes observations et fouilles réalisées au sommet du Calvaire, ainsi que la physionomie du site permettent de penser à la présence d’un éperon barré d’époque protohistorique et d’une enceinte.

Les fouilles réalisées au xixe et xxe siècles ont en effet permit de découvrir, outre des objets datant des époques gauloise, gallo-romaine et médiévale, une hache en cuivre, un bracelet en bronze et d’autres« objets de l’âge de la pierre ».

On ignore le nom primitif, sans doute gaulois, de Château-Chinon (voir Toponymie), c’est-à-dire celui de l’oppidum gaulois établit par le peuple des Éduens au sommet du Calvaire. D’après les fouilles archéologiques, l’oppidum était constitué d’une enceinte ovale, d’une superficie d’environ 3,5 ha (~130 m x ~250 m). L’accès y était rendu possible par deux poternes : l’une située au nord-est près d’une source, donnant accès aujourd’hui au bois de La Promenade, la seconde située au sud, tournée vers la ville actuelle en contre-bas.

L’oppidum était divisé en deux parties inégales, séparées par une langue de terre entourée de deux fossés, encore observables de nos jours. La partie située au sud a ensuite servi d’emplacement au château féodal. Avant cela, l’oppidum gaulois fut également un castrum romain occupant une position très stratégique de la voie romaine reliant Augustodunum (Autun) à Intaranum(Entrains-sur-Nohain).

Des fouilles dirigées par le Dr Edmond Bogros au xixe siècle ont mis au jour des bijoux, statues, lampes, poteries et divers objets en bronze. Des monnaies gauloises et romaines (de Germanicus,Vespasien, Domitien, Marc Aurèle, Dioclétien et Constance Chlore) ont également été découvertes.

Moyen Âge et Époque moderne

Château-Chinon fut d’abord le siège d’une seigneurie, puis d’une châtellenie, et enfin d’un comté duquel relevaient plus de 255 fiefs et seigneuries. Ces terres appartinrent aux plus grandes familles du Royaume de France.

La date d’érection de la châtellenie en comté est inconnue.
D’après l’abbé Baudiau et le comte Georges de Soultrait, le roi Charles VI érige en 1389 la châtellenie de Château-Chinon en comté avec la châtellenie d’Ouroux, les seigneuries de Brassy et des Places, ainsi qu’une partie de la baronnie deLormes. Joseph Pasquet reprend cette même date dans son ouvrage Le Haut-Morvan et sa capitale Château-Chinon.
Néanmoins, comme l’a souligné le Dr Bogros, aucune lettre patente ne confirme une telle érection. De plus, certains écrits officiels, postérieurs à 1389, mentionnent encore les terres de Château-Chinon sous l’appellation de « châtellenie ». C’est notamment le cas en juin 1462 dans une charte de Louis XI confirmant la création d’une élection et d’un grenier à sel dans « laditte terre, chastellenie et seigneurie de Chastel-Chinon » ; en janvier 1477, le même roi, dans une charte de cession de ces mêmes terres à Jean II de Bourbon, parle encore « desdites ville, chastel et chastellenie, terres et seigneurie de Chastel-Chinon ».
Toutefois, en 1506, Charles Quint porte le titre de « comte de Château-Chinon ».
L’érection en comté serait donc située à la fin du xve siècle ou au tout début du xvie siècle.

Maison de Bourbon (1394-1454) 

chateau dans VILLAGES de FRANCEDurant 5 ans, Charles VI conserve la seigneurie, puis, en 1394, l’échange contre d’autres d’autres avec Louis II de Bourbon. À sa mort le 10 août 1410, son fils, Jean Ier de Bourbon, hérite de ses terres.

Durant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Jean Ier de Bourbon prend le parti de Louis Ier d’Orléans, contre les Bourguignons. Une troupe d’Armagnacs, dirigée par le capitaine Baquin-Beul, occupe à cette époque la seigneurie de Château-Chinon et gêne les proches fourrageurs de l’armée royale qui se voient obligés de se ravitailler dans le Nivernais. Jean Ier de Bourgogne, dit Jean sans Peur, décide alors d’éliminer ce contingent et met donc le siège devant le château de Château-Chinon à la fin du mois de juin 1412.

Retenu au siège de Bourges, Jean Ier de Bourbon ne peut venir en aide aux assiégés. Les Armagnacs capitulent fin juillet ou début août, après un mois de siège. Ce fut une « capitulation honorable » puisqu’ils « sortirent de la ville avec les honneurs de la guerre, mais encore emportèrent une somme de 500 livres [...] comme prix de leur capitulation ». En effet, la petite forteresse était difficilement prenable du fait de sa position et, plutôt qu’une capitulation, il s’agissait plutôt de l’achat d’une reddition. Malgré tout, les Bourguignons démantèlent les murs de la ville et ruinent le château.

Jean Ier de Bourbon est fait prisonnier par les Anglais à la suite de la bataille d’Azincourt d’octobre 1415 et décède à Londres en 1434. Son fils, Charles Ier de Bourbon lui succède donc en tant que seigneur de Château-Chinon. Vingt ans plus tard, le30 octobre 1454, sa fille, Isabelle épouse en secondes noces son cousin Charles le Téméraire, futur duc de Bourgogne, et lui apporte notamment en dot les terres de Château-Chinon.

Maison de Bourgogne (1454-1477) 

En 1462, Charles le Téméraire obtient de son cousin le roi Louis XI, la création d’un grenier à sel et d’une élection à Château-Chinon.

Le 20 juin 1475, alors que Charles le Téméraire assiège en vain Neuss en Allemagne, une bataille éclate près de Château-Chinon entre les troupes de Louis XI et les Bourguignons dirigées par le comte de Boussi, gouverneur de Bourgogne. Le lieu de cette bataille reste incertain : Prosper de Barante évoque le combat de Guipy, près de Château-Chinon ; Adolphe Joanne indique qu’elle eut lieu près de Sermages ; Jean de Troyes mentionne Guy, près de Château-Chinon.
C’est ce dernier lieu qui semble le plus probable et défendu par René-Pierre Signé (ancien maire de la commune) ainsi que par le docteur Bogros (médecin et historien de la ville). Il s’agirait donc de Guy-lès-Château-Chinon, petit village aujourd’hui disparu, situé au nord de l’actuel territoire de Château-Chinon (Campagne) vers le lieu-dit Montbois, proche de l’actuelle chapelle Saint Roch.

À l’issue de la « bataille de Guy », les troupes bourguignonnes sont vaincues par celles de Louis XI. À cette occasion, le château et les remparts de la ville furent détruits. Seule subsiste de cette époque la tour de guet du château sur le faîte du Calvaire.

Charles le Téméraire meurt le 5 janvier 1477 à la bataille de Nancy. Marie de Bourgogne, sa fille, hérite donc des nombreuses terres de son père qu’elle a du mal à assumer du fait de la situation économique, la crise démographique et les épidémies de peste qui sévissent. Louis XI en profite pour attaquer la Bourgogne et donne également l’ordre de s’emparer de Château-Chinon qui se rend. Tout en promettant qu’il souhaite ainsi protéger les biens et droits de la duchesse de Bourgogne, le roi « cède » la jouissance de la seigneurie à Jean II de Bourbon, l’oncle de Marie, début 1477.

Quelques mois plus tard, le 18 août 1477, Marie de Bourgogne épouse l’Archiduc Maximilien d’Autriche, futur empereur du Saint-Empire romain germanique, et lui apporte en dot la seigneurie de Château-Chinon ainsi que l’État bourguignon. L’Archiduc ne put néanmoins profité de la jouissance de Château-Chinon, cédée à la maison de Bourbon, avant le traité d’Arras de 1482.

Époque contemporaine : xixe siècle

Deux épidémies de choléra éclatent au xixe siècle : l’une en 1849 qui touchera 137 habitants dont 37 succombèrent ; l’autre en 1854 qui fut moins meutrière44.

La commune est néanmoins toujours un important lieu de commerce, d’artisanat et de prospérité. L’exploitation des forêts environnantes, bien que moins importante qu’auparavant, permet toujours de fournir d’importants revenus grâce au flottage du bois à destination de Paris45.

Ce siècle marque également l’essor, à Château-Chinon et dans le reste du Morvan, de « l’industrie des nourrices » : d’une part les « nourrices sur lieu » qui se rendaient généralement à Paris, employées par des familles bourgeoises, d’autre part les « nourrices sur place » chez qui l’Assistance Publique de l’ancien département de la Seine plaçait des enfants parisiens : les « Petits Paris ».
En 1880, Château-Chinon (Ville) disposait de la plus grande agence de placement de France avec l’accueil de 3 000 enfants par an46.

Les limites de la ville ont par ailleurs largement débordé l’ancienne ceinture de remparts : le faubourg de Paris, au nord dans la partie haute de la ville, ainsi que la route d’Autun (future rue Jean-Marie-Thévenin), sont maintenant raccordées à la vieille ville45.

xxe siècle

Les années 1950 marquent l’arrivée d’un homme politique d’origine charentaise : François Mitterrand. Maire de 1959 à 1981, conseiller général (il présida le conseil général de la Nièvre) puis député, il fut ministre sous laQuatrième République.

Alors député-maire, il signe le 15 juillet 1967, dans les locaux de l’ancienne mairie (devenu médiathèque de puis), l’acte de fondation de l’Académie du Morvan, avec Léon Bondoux (ancien maire de la commune), Joseph Pasquet, Jacques Thévenet, Jules Basdevant, Henri Perruchot, Régine Pernoud, Jean Chatelain, Lucien Olivier, Claude Régnier et Henri Desbruères.

Candidat malheureux en 1965 et 1974 à la présidence de la République, François Mitterrand fut finalement élu le 10 mai 1981, puis réélu en 1988. La ville se trouva alors propulsée dans l’actualité. François Mitterrand, qui ne possédait pas de domicile à Château-Chinon, louait une chambre (la chambre 15) à l’année à l’hôtel du Vieux-Morvan qui partagea alors la vedette avec son hôte illustre.

Très attaché à la ville qui l’avait adopté, le Président Mitterrand lui offrit une grande partie des cadeaux reçus au cours de ses deux septennats. Ils sont exposés au musée du Septennat, installé dans un ancien couvent. De nombreux présents de toutes natures sont exposés. Ce sont des tapis, meubles, vases, objets en or et pierres précieuses, comme ceux offerts par les chefs des États du Golfe. Plusieurs salles sont consacrées aux cadeaux africains. On peut également y voir les décorations, médailles et « clés de villes » reçues par le Président à l’occasion de ses voyages.

On peut également admirer la statue-fontaine-mobile, œuvre conjointe de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, installée en 1990 à la demande de François Mitterrand, devant l’ancien palais de Justice devenu la mairie.

Vue sur le Morvan et la plaine du Bazois, depuis le sommet du Calvaire

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En allant de Cluny à Taizé

Posté par francesca7 le 22 avril 2013

(en saône et loire)

La bourgogne du Sud forme une entité à part. la vallée de la Saône qui élargit l’horizon, l’apparition des tuiles rondes, y sont certainement pour beaucoup. Au départ de Mâco, prendre à travers les célèbres vignobles de St Véran et Pouilly Fuissé, la route de Sollutré. L’ascension de la roche, hormis quelques passes, n’est pas trop dure et la vue de son sommet est vraiment belle.

Pour en savoir plus sur le « solutréen » s’arrêter au musée, en partie creusé sous la Roche. Une dizaine de kilomètres séparent la préhistoire de Larmartine : Milly qui abrite la résidence préférée du poète est une visite émouvante. St Point  pour les inconditionnels de l’auteur de Jocelyn n’est pas loin. Déjà, celle qui fut la « lumière du monde » se profile à l’horizon : Cluny et son abbaye, malheureusement mutilée.

En allant de Cluny à Taizé dans EGLISES DE FRANCE solutre Solutré

 

La vallée de la Grosne serait-elle prédestinée ? En effet, à l’ombre de Cluny, le paisible village de Taizé abrite une communauté oeucuménique au rayonnement mondial : lieu de rassemblement et de prière pour des milliers de jeunes venus de tous les horizons d’Europe. La tradition demeure et vit !

220px-Zagreb_Taizetreffen dans Saône et Loire

Après la visite de Cormatin et ses extraordinaires et uniques trésors du 17ème siècle, l’itinéraire ouvre un nouveau chapitre de l’art romain en Bourgogne : Chapaize Brancion et Tournus. Les petites rues autour de St Philibert abritent antiquaires, artisans et galeries d’art. Etape gastronomique réputée, Tournus ne saurait se visiter au pas de course. Photographes amateurs, prenez votre temps. 

Pourquoi ne pas effectuer le retour sur Mâcon, par la Bresse. Promenade dans les rues de Cuiserey à la recherche d’une vieille édition ?

Croisière sur la Seille au départ de la Truchère ?

Ou sur la Reyssouze au départ de Pont de Vaux ? Un coup d’œil sur St André près de Bagé le Châtel et il sera temps de faire une halte intéressée à la Maison des Vins de Mâcon, au musée Lamartine ou au musée des ursulines : en quelque sorte la synthèse de ce voyage exceptionnel à plus d’un titre.

250px-Dehio_212_Cluny dans VILLAGES de FRANCE

 

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Les Fromages en Jura

Posté par francesca7 le 22 avril 2013

 Les Fromages en Jura dans Jura vaches-300x195

Conséquence directe de l’importance de l’élevage jurassien, l’industrie laitière représente une part capitale de l’économie régionale. D’abord familiale, elle s’est développée au 19ème siècle, parallèlement à l’élevage. Elle s’est perfectionnée sans cesse par une meilleure sélection des bêtes, par la rationalisation des méthodes de travail, par la modernisation de l’outillage et par l’organisation de la profession fromagère fréquemment passée de la coopération entre familles à l’association, puis à l’entreprise. De nos jours, le plus souvent, un fromager de métier, dans les villages, loue sa fruitière, achète le lait et vend le produit de son travail ; dans les bourgs importants et les villes, des entrepôts d’affinage ont été installés.

 

—–> Site à visiter avec vidéo explicative : 

 

Les fruitières – La production du Comté est une des grandes industries nourricières du pays. A la base de cette fabrication se trouve la « fruitière » (« fruits communs »), coopératives formée par les producteurs de lait d’un ou plusieurs villages. C’est là un des traits les plus anciens et les plus caractéristiques de la vie jurassienne. En 1264, on fabriquait déjà, sur les hauts plateaux du Doubs, du « froumaige de fructères » (fromage de fruitière). La coopération était une nécessité, dans des régions où les conditions climatiques rendaient difficiles, sinon impossibles en hiver, les déplacements. Le nombre de vaches par producteur a tendance à s’élever (15 à 20 et parfois plus) et la production laitière par vache dépasse 5 000 litres en moyenne pour 305 jours de lactation. Il faut 500 litres pour fabriquer un Comté de 42 kg.

A l’heure de la traite, on peut encore voir, dans les villages, des femmes, des jeunes gens, plus rarement des hommes, se diriger vers la fruitière. Les moyens de transport rudimentaires d’autrefois (charrettes à bras, attelages de chiens, etc) limitaient le rayon d’action de la fruitière et, par suite, le nombre des associés qui, nulle part, ne dépassait cinquante. Aujourd’hui, les fruitières s’assemblent en de puissants groupes coopératifs, tandis que se développent les sociétés privées d’affinage et de distribution. Ces mutations n’empêchent pas la livraison quotidienne du lait de se maintenir, car elle est à l’origine d’une certaine qualité de formage.

Poligny, avec son Ecole Nationale d’Industrie Laitière, son centre de recherches et ses nombreux sites d’affinage (le touriste pourra visiter l’un des 500 chalets comtois peut apparaître comme la capitale du Comté. Mais c’est plutôt Lons le Saunier que choisissent les grosses fromageries.

Fabrication du « Comté »

Le Comté, qui bénéficie d’une AOC est fabriqué avec le lait de Montbéliardes ou de Pie rouge de l’Est, nourries d’herbe et de foin sec (l’ensilage est interdit dans l’aire d’appellation contrôlée Comté). Le lait est écrémé de 5 à 15 % afin d’obtenir un fromage dont la teneur en graisse est comprise entre 48 et 50 g pour 100 g de matière sèche. Versé dans de grandes chaudières en cuivre de 800, 1 400 ou même de 2 500 litres, il est chauffé à 32 ° environ et coagulé avec la présure. Après décaillage, les grains de callé sont brassés et chauffés de 54 à 58 °, recueillis dans une toile, placés dans un moule en bois et pressés ; la meule atteint un poids de 40 à 50 kg. Le fromage est d’abord mis en cave froide quelques jours, salé et frotté pour accélérer la formation de la croûte. Ensuite commence l’affinage ; le fromage fait un séjour de 3 à 9 mois maximum en cave, d’abord de 16 ç 18° pendant deux moi, puis de 10 à 12°. On frotte la croûte avec un chiffon imbibé de sel dissous pour favoriser le développement d’une flore microbienne, la « morge », qui contribue à donner à la pâte ce goût de noisette très recherché. Le Comté le plus fin de pâte, le plus riche en matières grasses, est peu « ouvert ».

Autres fromages – A Morez et aux environs, on fabrique le « morbier ». le « bleu de Haut Jura » est surtout produit aux environs de Septmoncel et de Gex. Le « vacherin » ou « Mont d’Or » est un fromage à pâte molle qui se fabrique en hiver dans la région de Champagnole. On le dégustait déjà au 13ème siècle à Levier. Depuis 1917, des usines à Lons le Saunier et à Dôle fabriquent des fromes fondus, faits à base d’emmental, de gruyère, de comté, de bleu etc… et dans la composition desquels entrent également d’autres produits laitiers comme le beurre, la crème, le lait. La « cancoillotte », enfin est un fromage traditionnel maigre, préparé à partir de lait de vache caillé naturellement.

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L’élevage en Jura

Posté par francesca7 le 22 avril 2013

 

Autrefois, l’activité Jurasienne, très repliée sur elle-même était pour l’essentiel fondée sur l’exploitation agricole. Au cours du 19ème siècle le chemin de fer apparaît, de nouvelles routes s’ouvrent qui, en élargissant les débouchés, vont favoriser l’essor économique de la région. Un dense réseau de mono-industries locales se construit, plaçant la Franche-Comté parmi les principaux foyers industriels français. Aujourd’hui encore elle vient en tête des régions pour la part des industries dans l’ensemble de l’activité économique.  

L'élevage en Jura dans Jura jura

La vie pastorale – La vocation naturellement herbagère de la Franche-Comté, notamment des plateaux du Jura, prédisposait le pays à l’élevage bovin. Aussi, pendant la belle saison s’observent ici les scènes traditionnelles de la vie pastorale. Sur le plateau, chaque propriétaire conduit pour la journée son cheptel sur le « châtenage », prés clos d’un mur de pierres sèches, de pittoresques barrières en lattes de pin ou de fils électrifiés sous basse tension. A heures fixes, le troupeau se rend aux abreuvoirs du pré, du village ou de la ferme. La traite s’accomplit dans le pré lui-même si le troupeau passe l’été dans un « parc » sans rentrer à l’étable.

En altitude, subsiste l’alpage traditionnel. Début juin, sous la conduite d’un berger, les bêtes gagnent leurs pâturages d’été, au-dessus de 1 300 m, là où les pré-bois cèdent aux sommets dénudés. Quelques abreuvoirs, des chalets dispersés sur de vastes territoires où s’abritent le berger et son aide composent un paysage d’une grande sérénité. Les étables se sont agrandies, les plantes fourragères se sont substituées aux céréales, mais l’essentiel de l’alimentation du bétail provient de la prairie, que l’on exploite encore de façon traditionnelle et extensive.

Les races – Au début du 20ème siècle on rencontrait, suivant les régions, la race Montbéliarde, la Tachetée de l’Est et la race d’Abondance, qui présentaient certains caractère communs. Des Herd-Books, livres généalogiques attestant l’origine des animaux ont été constitués pour chacune d’elles. Actuellement, les races exploitées sont rattachées pour la plupart à la Pie rouge qui peuple les grandes régions d’élevage en Europe.

La race Pie rouge de l’Est produit des sujets assez lourds dont la robe, à fond blanc, est largement tachée d’un rouge allant du clair au foncé, mais dont les extrémités sont généralement blanches. Leurs cornes horizontales et recourbées vers l’avant encadrent la tête au profil droit. La Pie rouge de l’Est, apprécié pour ses qualités laitières, est également recherchée pour ses aptitudes comme productrice de viande.

La race Montbéliarde se caractérise par une robe d’un rouge franc et vif sur fond blanc. Les femelles atteignent un poids moyen de 700 kg. Elle s’est surtout développée depuis 1955, grâce aux sélections entreprises par les organismes d’élevage (Herd-Book, contrôle laitier, insémination artificielle). Sa spécialisation laitière très poussée a  impulsé un élevage laitier à haut rendements, particulièrement valorisé par la transformation du lait en fromage d’appellation contrôlée Comté.

La race d’Abondance, d’origine alpine et dont les effectifs sont assez restreints, se reconnaît à sa robe très foncée qui descend presque jusqu’aux sabots, en un long manteau, et aux yeux fréquemment cernés de « lunettes ». chaque race a perfectionné les aptitudes naturelles qu’elle présentait et l’évolution s’est donc faite pour chacune de façon originale.

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