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Les Français dans le monde en 1911

Posté par francesca7 le 17 avril 2013

 

Des ouvriers parisiens vaincus pendant les « journées de Juin » en 1848, sont envoyés à El Affroun, Bou Roumi, Marengo, dans la Mitidja, la Ferme, Pontéba, dans le Chétif, mais leur pauvreté, leur inaptitude agricole, leur démoralisation, l’insalubrité entraînent parfois paludisme et choléra et rendent leurs débuts très difficiles. En même temps, la colonisation officielle continue en ouvrant de nouveaux centres à Alma, Rovigo, Maison-Blanche et en accroissant le peuplement des anciens comme Blida ou Orléansville. Enfin, la colonisation civile s’intensifie favorisée par la création de routes, d’assèchement de lacs, l’irrigation, la forte mécanisation agricole qui pallier au manque de mains d’œuvre. Le peuplement de la Mitidja passe de 2000 à 16 000 personnes entre 1842 et 1856.

 Après 1858, la colonisation officielle se raréfie et la colonisation civile libre triomphe, en dépit de plusieurs catastrophes (sécheresse, sauterelles, séismes, entraînant typhus et famine en 1867), et surtout avec la 3ème République, par l’arrivée des Alsaciens-Lorains en particulier ; au moins 5 000 des 128 000 qui ont effectivement quitté les provinces annexées par le Reich en 1871.

Les Français dans le monde en 1911 dans AUX SIECLES DERNIERS mitidja

 

Pour les autres territoires, le Sénégal voit l’occupation française s’intensifier dès 1816, tout en n’ayant que quelques centaines de colons avant que le général Faidherbe ne commence un véritable peuplement à partir de 1854 : Saint-Louis comptant, par exemple, 1 600 Européens et métis. Les comptoirs du golfe de Guinée, du Grand Bassam, d’Abyssinie et du Gabon ne possèdent que quelques colons. Pas plus de colons dans ceux de Madagascar, essentiellement l’île de Sainte Marie, réoccupés dès la Restauration, ou aux loges de Moka, Surate et La Calle, en Algérie, qui vont servir, on l’a vu, à la conquête systématique de l’Algérie. Ces comptoirs avaient été perdus ou abandonnés depuis la Révolution, ainsi que la Martinique, la Guadeloupe, Saint Pierre et Miquelon, tandis que l’Empire fait perdre définitivement à la France la Louisiane, vendue aux Etats-Unis, Saint Domingue, devenue la république d’Haïti, Sainte Lucie et Tobago entraînant, on le sait, un certain déclin des ports de Bordeaux, de Rouen et de Marseille, au début du 19ème siècle. D’abord timide et ponctuelle, la colonisation s’intensifie sous le Second Empire, sans pour autant entraîner un peuplement important : Nouvelle-Calédonie (1853). Cochinchine (1859 à 1867), Cambodge, qui devient « protectorat » en 1863, contre les éventuelles menaces de ses voisins, Siam et Cochinchine, et surtout l’Algérie.

 Les soldats français envoyés en Crimée (1854), en Italie du nord (1859) et au Mexique (1864) n’ont pas eu le temps de fonder beaucoup de familles sur place, sauf rares exceptions. La colonisation est jugée dangereuse par les premiers gouvernements de la 3ème République qui vient de naître dans le désarroi de la défaite de 1870, de la perte de l’Alsace-Lorraine, et de la révolte des communards, dont les survivants sont envoyés au bagne de Nouvelle-Calédonie, où les plus résistants et les moins découragés feront souche, ou du moins reviendront dans leur Paris natal, telle Louise Michel.

 Les quelques initiatives coloniales sont le fait d’officiers ou d’explorateurs en mal d’aventures et sont couvertes par le gouvernement de Monsieur Thiers, et encouragées secrètement par Bismarck qui a tout intérêt à faire détourner le regard des Français de la « ligne bleue des Vosges ». Jules Ferry reprend une politique coloniale de plus grande envergure, ers la Tunisie et le Tonkin, accessoirement vers le Congo, le Niger et le Pacifique. Mais il reste prudent, se sachant très attaqué par sa droite à cause du coût financier et humain des installations, et sur sa gauche nationaliste parce que la colonisation outre-mer détourne les Français de la revanche sur l’Allemagne ‘et non pas, comme on pourrait le croire, parce qu’elle, la Gauche, refus le principe de la colonisation). Ce n’est qu’après 1890 que la politique coloniale de la France gagne en ampleur et en organisation. L’Ecole coloniale est créé en 1889, l’Armée coloniale en 1893 ; le ministère des Colonies en 1894. Cette technique de colonisation parachève le peuplement de l’Algérie, la conquête de l’Indochine, de Madagascar, l’installation Afrique noire (AOF et AEF), en Tunisie et au Maroc ; les premières résistances au principe apparaissent dans une Gauche socialiste.

 

450px-World_1898_empires_colonies_territory dans AUX SIECLES DERNIERS

 

A la fin du 19ème siècle, en raison de sa faible croissance démographique, la France a dû faire appel à une très forte immigration. Ainsi, les étrangers ont été beaucoup plus nombreux à émigrer en France, que les Français à partir à l’étranger. Malheureusement, en dehors des recensement,s leur étude statistique et historique est rendu difficile par le manque de sources spécifiques, par les changements de frontières imposés par les guerres (en 1860, 700 000 Savoyards et Niçois deviennent Français et, en 1871, 1,5 million d’Alsaciens-Lorrains ne le sont plus) ; par un mauvais contrôle des entrées et des retours (certains étrangers rentrant vite chez eux, même naturalisés), enfin par les naturalisations croissantes qui transforment les étrangers en Français dans les recensements.

 Sous l’Ancien Régime, était étrangère toute personne née en dehors du royaume même de parents français, et française toute personne née en France même de parents étrangers qui, du reste, pouvaient obtenir des « lettres de bourgeoisie », c’est-à-dire « de naturalité » (terme définitivement remplacé par « naturalisation », à la fin du 19ème siècle). Pour encourager l’implantation étrangère, le premier code de la nationalité est adopté en juin 1889 : il donne la préférence au « jus soli » (nationalité acquise par résidence), plutôt qu’au « jus sanguinis » (par filiation) ; ainsi sont françaises les femmes étrangères mariées à des Français, les enfants nés en France de parents étrangers et qui y restent jusqu’à leur majorité et, s’ils souhaitent leur naturalisation, les étrangers qui résident en France depuis 10 ans consécutifs.

 Au début de la 3ème République, on évalue à 1 million le nombre d’étrangers ; en 1914 ; 2 millions sont étrangers, naturalisés ou francisés par mariage ou par naissance (sur 39 600 000 habitants). Nous connaissons les  étrangers presque exclusivement grâce aux recensements ; à partir de 1851, ils signalent la nationalité et l’implantation géographique ; celui de 1891 informe, en plus, sur leur lieu de naissance, leur âge, leur sexe, leur situation matrimoniale et leur profession. Malheureusement, on n’ a pas assez d’éléments pour connaître leur comportement démographie (fécondité, natalité, nuptialité, mortalité) ou leur méthodes d’assimilation comme le mariage avec des Français.

Le traité de Francfort favorise l’installation des Allemands dans l’Alsace-Loraine annexée ; dès 1871, on en recense 78 687 ; en 1910, 17 % des habitants du Reichsland sont d’origine allemande, 59 % sont Prussiens, presque tous Rhénans ; 14 % Bavarois, 13 % Badois et Palatins. A Strasbourg, ils sont 18 000 en 1880 et 60 000 en 1905, sur 180 000 habitants environ (48 000 civils et 13 000 militaires en 1910). L’immigration est encore plus forte à Metz, qui comte, en 1890, 24 664 Allemands contre 21 314 Messins d’origine.

Le groupe étranger le plus important au 19ème siècle est fourni par les Belges (128 100 en 1851 et 482 300 en 1885), mais par suite d’une naturalisation massive, ils ne sont plus que 287 100 en 1914 (soit près du quart de la population étrangère) ; depuis 1901, ils sont dépassés par le groupe qui venait auparavant en deuxième position : les Italiens (63 000 en 1851 et 419 200 en 1911), soit plus du tiers des étrangers. Les Espagnols font moins de 10 % des étrangers et les Suisses beaucoup moins encore. Les Anglais, relativement nombreux au début du siècle, ne sont qu’au sixième range en 1900 ; ils sont nombreux sur les côtes de la Manche et au Pays basque. Les Polonais, qui avaient émigré après leur défaite nationaliste de 1830, sont moins de 10 000 ; les Austro-Hongrois moins de 20 000. les autres groupes sont extrêmement réduits : russes, portugais, scandinaves, turcs, africains, asiatiques. Leur implantation varie peu entre 1831 et 1911, et concerne le département de la Seine et les régions frontalières de leur pays d’origine. En 1851, les départements les plus cosmopolites sont : le Nord (80 875 d’étrangers), la Seine (62 000), les Bouches du Rhône (14 855) et le Var (12 899). En 1881, après le Nord et la Seine viennent aussi la Meurthe et Moselle et le Pas de Calais. En 1911, la Seine a repris la première place. Les Belges s’installent dans les départements frontaliers de leur pays natal ; mais les Italiens, même s’ils préfèrent les départements du Midi, se répandent davantage, jusqu’en Lorraine (plus de 1 000 dans 30 départements en 1891) ; les Espagnols s’installent essentiellement dans le Sud-Ouest aquitain et languedocien. Les autres étrangers sont concentrés à Paris où l’on trouve, en 1911, environ 26 000 Russes, 14 500 Anglais.

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