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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Au coeur du lavoir

Posté par francesca7 le 15 avril 2013

Grâce à Mauricette, la lavandière, le coeur du lavoir de Bagneux-la-Fosse bat toujours

Bagneaux-la-Fosse se situe dans l’Aube (10) la région Champagne-Ardenne.

En 2010, la commune comptait 175 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du xxie siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année

Non, la mère Denis n’est pas morte. Elle continue à battre son linge du côté de Bagneux-la-Fosse. Même si elle n’a pas connu les honneurs de la publicité et de la télévision, Mauricette continue, à son insu, une curiosité vivante : c’est en effet la dernière lavandière de la commune. Une survivance d’un passé nostalgique, que l’on ne rencontre plus guère dans nos campagnes conquises par l’eau courante. 

Au coeur du lavoir dans LAVOIRS DE FRANCE lavoirs-214x300

Madame le Maire est très fière du lavoir en pierre de sa commune. Mais Marie-Paule Dupin, le premier édile de Bagneux-la-Fosse, est au moins aussi fière de compter parmi ses administrés l’une des dernières lavandières du département. A 74 ans, Mauricette fait partie d’une espèce en voie de disparition : les laveuses. Elle est, en tout cas, la dernière femme de son village à utiliser le lavoir communal pour laver son linge.

 » C’est par passion « , avoue Mauricette. Mais, disons-le, c’est aussi un peu par nécessité. Cette agricultrice et éleveuse en retraite n’a toujours pas l’eau courante chez elle –  » Le robinet est dans la cour  » – et donc pas de machine à laver. Mais même équipée de tout le confort moderne, il n’est pas certain que Mauricette accepterait de si bonne grâce de délaisser son cher lavoir. 

 » Le linge est plus propre et plus souple qu’en machine parce qu’il est lavé avec de l’eau de source bien claire « , explique la lavandière. Laquelle confie tout de même ses gros draps à sa fille ou à sa bru. Mauricette vient du bout du village juchée sur sa bicyclette, son  » triolo » (orthographe approximative) accroché au porte-bagages. Le  » triolo » est cette caisse à savon rembourrée de coussins – autrefois de paille – dans laquelle la laveuse s’agenouille au bord du bassin. 

 » Je lave mon linge au lavoir depuis l’âge de vingt ans, se souvient Mauricette. A l’époque, le lavoir était noir de monde. Toutes les femmes du village s’y rendaient et toutes les pierres étaient occupées. Il fallait parfois se serrer pour laisser de la place à une laveuse qui arrivait. «  

Le lavoir avait ses bonnes places et ses mauvaises. L’endroit idéal se situait en amont du courant, avant l’eau souillée par les autres lavandières. Mais par respect pour les autres femmes, le linge le moins propre était savonné et rincé près de la sortie. C’était le cas, par exemple, des bleus de travail des vignerons. Une vanne permettait jadis de réguler la hauteur du courant. 
Sous le battoir des laveuses, les cottes des ouvriers côtoyaient un linge moins rustique.  » Trois ou quatre femmes venaient régulièrement laver le tapis en laine qui recouvrait l’autel de l’église. Cette parure a disparu depuis longtemps.  » Comme a disparu la quinzaine de nappes en dentelle qui ornaient l’autel. 

Le temps sacré des lavandières s’est lui aussi estompé. Fréquenté jusqu’aux années quatre-vingt-dix, le lavoir n’est plus guère utilisé qu’en période de vendanges, où il constitue encore un auxiliaire précieux pour les viticulteurs. 
S’il ne doit en rester qu’une, ce sera incontestablement Mauricette. C’est sans se plaindre et sans fatigue apparente qu’elle effectue les gestes immémoriaux de la lavandière, une activité qui requiert pourtant une énergie et une souplesse indéniables. Le temps ne semble pas avoir prise sur elle. 

On n’en dira malheureusement pas autant du lavoir. Vitres cassées, pompe et ornement envolés, le vieux bâtiment construit en 1854 et reconstruit en 1892 porte les stigmates de son âge. Aussi le maire caresse-t-il l’espoir de pouvoir le restaurer un jour, si les finances de la commune le permettent. Nul doute que Mauricette assistera à l’inauguration. 

Article paru à L’Est-Éclair le 3 août 2000

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