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A bon chat, bon rat

Posté par francesca7 le 14 avril 2013

 

Se dit de ceux qui luttent à forces égales

 A bon chat, bon rat dans EXPRESSION FRANCAISE ratCe proverbe qui était déjà connu au XVIIe siècle, était surtout employé entre gens de guerre pour désigner deux adversaires de la même force aux prises l’un avec l’autre. A cette époque, on disait : A bon assailleur, bon défendeur, voulant faire entendre que deux adversaires en présence peuvent se battre avec les mêmes avantages. Au Moyen Age, on disait : Un Roland pour un Olivier, ce qui signifiait exactement la même chose.

Un auteur latin, Térence, a dit : Par pari respondere, qui veut dire : Répondre d’égal à égal. Pour bien saisir la portée de ce proverbe, il faut lire la fable de La Fontaine (livre&nbsp ;III, fable 16) ayant pour titre : le Chat et le vieux Rat, dans laquelle il est démontré qu’il faut savoir déjouer la ruse par la prudence.

Voici, en quelques mots, comment le fabuliste s’explique : « Rodilardus était un chat rusé, il savait plus d’un tour et avait croqué maints rats et souris. Une fois, pour mieux les saisir, il s’était suspendu à un meuble et lorsqu’il avait vu rôder sous lui un certain nombre de ces animaux, il s’était laissé retomber sur ses pattes et avait attrapé les moins alertes qu’il avait croqués, bien entendu. En dernier lieu, il s’était roulé dans de la farine, et, pour mieux tromper les rôdeurs, était resté dans une immobilité complète. Mais il avait fini par trouver un adversaire digne de lui dans un vieux rat, qui avait payé son expérience au prix de sa queue perdue à la bataille. »

Laissons parler La Fontaine par l’organe de ce vieux rat :

Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille,
S’écria-t-il de loin au général des chats.
Je soupçonne dessous encor quelque machine,
Rien ne te sert d’être farine,
Car, quand tu serais sac, je n’approcherais pas.
C’était bien dit à lui : j’approuve sa prudence ;
Il était expérimenté
Et savait que la méfiance
Est mère de la sûreté.

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Le sanglier photogénique

Posté par francesca7 le 14 avril 2013

 

Avec sa forte personnalité, le sanglier occupe une place particulière dans la faune de notre pays.

 Le sanglier photogénique dans FAUNE FRANCAISE sanglier-300x182

Le sanglier, un animal photogénique

Pour preuve, les photos illustrant l’ouvrage de Colette Mangin « Regards surpris en forêt ».
Le photographe a passé une multitude d’heures en forêt ouverte pour ramener des milliers de clichés rassemblés dans « Regards surpris en forêt ». Elle dit sa tendresse particulière pour les marcassins qu’elle a parfois « approchés » presque à les toucher sans que la mère ne détecte sa présence.

Le livre « Regards surpris en forêt » de Colette Mangin est disponible à l’adresse suivante:
Colette Mangin – 6 rue Colbert – 10000 Troyes
Tél: 03 25 73 26 67 - 
colette.mangin@wanadoo.fr

 

Le sanglier (Sus scrofa) est un mammifère omnivore, forestier, proche du porc. L’espèce appartient à la famille des Suidés, appartenant elle-même à l’ordre des cétartiodactyles.

Sa femelle se nomme la « laie », les petits sont des « marcassins », les jeunes sont parfois appelés « bêtes rousses » et les mâles adultes des « solitaires ».

À l’origine, le mot sanglier vient du latin singularis, ce qui veut dire « singulier » dans le sens « unique, isolé, solitaire », parce que hormis les deux premières années de vie, le mâle vit seul.

Le sanglier est (ou est devenu pour échapper à l’Homme) essentiellement nocturne. Il est plutôt sédentaire et apparemment attaché à son territoire quand il est entouré d’obstacles, mais dans un milieu qui lui convient, il peut parcourir plusieurs dizaines de kilomètres dans la nuit et son aire vitale peut atteindre de 100 hectares à plus d 1 000 ha. Il sélectionne ses habitats selon la saison, l’heure du jour ou de la nuit et ses besoins alimentaires.

Les déplacements importants d’individus ou de groupes sont supposés induits par le manque de nourriture ou d’eau, le dérangement (poursuite par les chiens, chasse en battue, chantier, etc.). Les sangliers peuvent ainsi, seuls ou en groupe, parcourir des distances très importantes, traverser des fleuves et des routes, ce qui occasionne de nombreuses collisions avec des véhicules. Néanmoins, les individus semblent généralement ensuite chercher à revenir sur leur territoire. Le sanglier, omnivore et volontiers fouisseur, consomme de très nombreuses parties d’un grand nombre de végétaux (tubercules, rhizomes fruits dont les glands et les noix, céréales, etc.), des champignons (dont champignons à fructification souterraine tels que truffe ou truffe du cerf), de nombreux animaux (vers, mollusques, insectes et leurs larves, petits mammifères, lissamphibiens, oiseaux et autres sauropsides) morts ou vivants. S’il est affamé, il est réputé pouvoir occasionnellement s’attaquer à un animal plus grand mourant, voire à une brebis en bonne santé, en particulier lors de la mise-bas. Il se montre volontiers nécrophage.

Régulièrement, les sangliers se vautrent dans la boue dans des lieux appelés « souilles », et se frottent avec insistance contre les troncs d’arbres avoisinants, pour se débarrasser d’un certain nombre de parasites, pour réguler leur température corporelle et marquer leur territoire.

Ils dorment dans de petites dépressions du sol, sèches, bien dissimulées, nommées « bauges ».

Les compagnies de sangliers sont constituées d’une ou plusieurs laies suivies de leur progéniture. Les ragots (sangliers de 2 à 4 ans) ferment la marche lors des déplacements, mais sont remplacés par des mâles plus âgés en période de rut. Les cortèges sont souvent bruyants, non seulement par le bruit lourd des pas, mais aussi par les grognements, cris, soufflements et autres reniflements. Cependant, les sangliers savent se montrer discrets et silencieux s’ils se sentent menacés.

À l’approche de l’homme, le sanglier prend généralement la fuite avant qu’on ne l’ait détecté et peut se montrer étonnamment agile et rapide. Une laiepressentant un danger pour ses marcassins, peut se montrer dangereuse et charger, ou attaquer un chien, de même qu’un adulte blessé. Irrité, un sanglier claque violemment des dents ; on dit alors qu’il « casse la noisette ».

Comment le reconnaitre ?

Le sanglier est un porcin sauvage répandu à travers toute l’Eurasie sous des formes diverses bien que voisines les unes des autres. On le nomme sanglier commun et parfois sanglier d’Europe.
En moyenne en France, le mâle adulte pèse de 90 à 150 kg pour une longueur de 140 à 165 cm, tandis que la femelle adulte pèse de 70 à 80 kg et mesure de 125 à 145 cm. Le jeune sanglier revêt une livrée rayée dont la fonction sert au camouflage. Il est dénommé marcassin. À partir du 4-5ème mois, sa coloration vire au roux, il devient bête rousse. Vers 8-10 mois, les soies s’assombrissent pour donner la couleur sombre des animaux sub-adultes et adultes. Le sanglier est alors « bête noire » ou « bête de compagnie ». La distinction des sexes n’est aisée qu’en période estivale du fait du pelage ras que revêt le sanglier à cette saison. Il est alors généralement facile d’identifier la touffe de poil composant le pinceau pénien chez les mâles adultes ainsi que l’excroissance des testicules « ou suites » à la base de la queue. Les laies qui sont en général suitées lors de cette même période montrent des allaites largement développées. Le reste du temps, lorsque le sanglier revêt un pelage abondant, la distinction des sexes n’est guère évidente sauf pour le mâle adulte caractérisé par la présence de canines développées typiques et une morphologie plus imposante.

L’espérance de vie du sanglier en milieu naturel est peu connue mais elle pourrait atteindre les 10 ans. Cependant dans les milieux à forte pression de chasse, elle n’excède guère 3 années. En l’absence de chasse, l’effectif serait annuellement multiplié par un coefficient de 1,5 à 1,9 caractérisant la très forte prolificité de l’espèce.

Les structures sociales des populations de sangliers se caractérisent par une grégarité à laquelle échappent les mâles de plus de trois ans. La Hiérarchisation est très poussée. Au sommet de la hiérarchie se situent les mâles dans la force de l’âge puis les vieilles laies vigoureuses, viennent ensuite les laies d’âge moyen puis les jeunes mâles.

Le sanglier s’hybride très facilement avec le porc. Les conséquences de ce croisement sont graves (augmentation de la prolificité, pollution de l’espèce). Il est indispensable de maintenir intact le patrimoine génétique du sanglier. Le nomadisme est l’autre caractère éthologique qui caractérise notre animal. C’est un véritable besoin lorsqu’il s’agit de la recherche de nourriture.

Il existe par le monde une trentaine de sous espèce de sanglier et plusieurs espèces de cousin de la famille des suidés. Les plus connus vivent en Afrique, il s’agit du potamochère, du phacochère et de l’Hylochère. En Amérique, se sont les pécaris.
Comme autre cousin lointain, on peut également citer le babiroussa dénommé le cochon-cerf disparu depuis près de 100 ans et redécouvert par l’aventurier français Maurice Patry.

Répartition
En France, on trouve le sanglier quasiment partout, même si les densités les plus fortes se retrouvent dans les départements du quart Nord-est et du Sud-est.

Le sanglier fréquente une grande diversité de milieux pourvu qu’il trouve de la nourriture et une végétation assez dense pour se dissimuler : garrigue, lande, marais, forêt ou petit bois lui conviennent. On le rencontre aussi dans des zones de plaine de grande culture à couvert élevé (colza, maïs). En montagne, il se trouve parfois l’été à la limite des alpages les plus élevés. Il peut effectuer des migrations altitudinales en fonction des saisons, la neige étant une contrainte forte pour ses déplacements et son alimentation. Il s’adapte aussi bien à des milieux marécageux tels que la Camargue, qu’à des milieux secs tels que le pourtour méditerranéen.

On peut estimer sommairement la population française entre 500 000 et 900 000 individus. Les dégâts causés par l’animal aux cultures, principalement au maïs, représentent une facture annuelle de près de 20 millions d’euros. L’indemnisation aux agriculteurs est intégralement prise en charge par les chasseurs.

Régime alimentaire du Sanglier
Le sanglier est un opportuniste.
Il s’adapte à une très vaste diversité de ressources alimentaires selon leurs disponibilités au fil de l’année. La majeure partie de son régime alimentaire est constituée de matières végétales : bulbes, racines et rhizomes, tiges de plantes herbacées, feuillages de graminées ainsi qu’une multitude de fruits et graines les plus divers. La part animale est constituée de nombreuses espèces, le plus souvent d’insectes (adulte ou larve), mollusques, lombrics et autres petits animaux. Cependant on peut trouver occasionnellement des restes d’animaux plus gros tels que des reptiles, des batraciens, des oiseaux, des poissons ou des mammifères comme le chevreuil voire le cerf.

Il existe une échelle de préférence alimentaire relativement établie. Les fruits naturels (gland, châtaigne et faîne) y figurent en tête, suivis du maïs en grain. Certaines années, les glands et les faînes peuvent représenter plus de la moitié du volume de nourriture ingérée.

Reproduction du Sanglier
Le sanglier est une espèce polygame, le mâle dominant lors du rut pouvant s’accoupler à plusieurs femelles. Les vieux solitaires se rapprochent des compagnies et se livrent des combats terribles pour la possession des femelles ; ils affutent leurs armes en aiguisant bruyamment leurs défenses sur leurs grès. Ensuite ils s’affrontent gueule contre gueule, en éructant et en grognant comme des volcans en « éruption ». Le sang se mélange à la bave, malgré leurs épaisses cuirasses les blessures peuvent être profondes mais n’interrompent pas toujours la lutte tant les combats sont acharnés.

La maturité sexuelle chez le mâle est acquise vers 10 mois. Pour les femelles c’est entre 8 et 24 mois, selon la croissance, car un poids minimal est nécessaire à l’activité reproductrice (environ 35 à 40 kg). De même, pour un âge donné, la prolificité des laies est en partie dépendante du poids corporel : à titre indicatif, la taille de portée d’une laie adulte en France est de l’ordre de 5 à 6 marcassins. Il semblerait que la période la plus critique pour la survie du sanglier soit durant ses premiers mois de vie, où la mortalité post-natale peut être très variable et pourrait affecter de 10 % à 70 % des nouveau-nés. Après trois mois, trois semaines, trois jours de gestation la laie donne naissance à sa progéniture dans un nid appelé chaudron constitué de végétaux souples coupés à proximité. Ce nid restera pendant deux semaines le point d’attache de la famille.

À la naissance, les jeunes sangliers ou marcassins pèsent entre 700 et 1000 grammes. Leurs yeux sont ouverts et tous leurs sens développés. Ils savent très vite se tenir debout et se déplacer. Ils portent à la naissance une livrée marron claire rayée de longues bandes blanches qu’ils perdront au cours des mois.

Les laies de nos régions qui sont suralimentées peuvent avoir trois portées en deux ans.
Avant le nourrissage de ces animaux prétendus sauvages, les laies n’avaient qu’une portée par an. Les chaleurs se situaient dans le froid de l’hiver.

Après une vingtaine de jours, la laie et ses marcassins abandonnent le chaudron pour se mettre en compagnie en rejoignant d’autres familles : deux ; trois, parfois davantage.

Le mystère des sangliers géants

Longtemps le plus gros sanglier jamais pesé fut celui tué par la Général Joukov, président de la République Socialiste et Populaire de Bulgarie. Le monstre tué dans les années 70 accusait le poids phénoménal de 395 kg !
Il semblerait que les « Attila » de Turquie soient capables sans suspicion de rivaliser de nos jours avec ces records venus de l’Europe de l’Est. Records qui comme tous les records venus à cette époque de l’Europe de l’Est sont sujets à caution.

Statut
Le sanglier est une espèce classée gibier. Cependant depuis un décret de 1998, le préfet décide annuellement du classement nuisible ou non du sanglier, après avis du Conseil départemental de la chasse et de la faune sauvage. Cette différence de classement entre espèce gibier ou nuisible modifie principalement la durée pendant laquelle l’animal peut être chassé au cours de l’année.

Carte d’identité du sanglier

Ordre : Artiodactyla
Famille : Suidae
Sous famille : Suinae
Genre : Sus
Espèce : Sus Scrofa

Article réalisé par Eric Tournier et Jean-Pierre Fleury.

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Alouette, chantre de la plaine

Posté par francesca7 le 14 avril 2013

 

L’alouette est le chantre de la plaine, le rossignol est celui du bocage.

 

Alouette, chantre de la plaine dans FAUNE FRANCAISE alouette-239x300Alouette est le nom que la nomenclature aviaire en langue française (mise à jour) donne à 76 espèces d’oiseaux tous membres des genres de la famille des Alaudidae (ordre des Passeriformes).

De Cherville dans son Histoire Naturelle en Action, 1878, énumère les huit variétés d’alouettes vivants en France, ce sont : l’alouette commune, le cochevis, la coquillade, l’alouette lulu ou cujelier, la calandre, la farlouse ou alouette des prés, l’alouette pipit, et la locustelle.

Depuis la science ornithologique sait faite plus précise et plus autoritaire, elle ne retient parmi les alouettes vivant en France que l’alouette calandre, la calandrelle, les cochevis huppés et de Thékla, l’alouette des champs, l’alouette lulu et l’alouette
haussecol.

Traits communs aux différentes espèces d’alouettes
Une des caractéristiques de l’ordre des passériformes, autrefois appelés passereaux est d’avoir des pattes avec trois doigts en avant et un doigt en opposition à l’arrière. Chez les alaudidés ce doigt arrière est démesurément long, c’est la signature de la famille.

Description de l’alouette

Les alouettes sont parmi les plus grands des petits oiseaux vivants en France. Sauf pour la calandrelle qui est une alouette naine, l’envergure se situe entre 30 et 40 cm pour un poids entre 35 et 75 gr. Le plumage est terne, le plus passe partout possible dans l’herbe sèche.

Habitat
Elles aiment les grands espaces dégagés, les zones agricoles et les pâtures.

Activités
Les alouettes sont des oiseaux diurnes qui sont parmi les premiers à se faire entendre le matin.
Recherche de nourriture au sol, en alternance avec de longues ascensions ponctuées de chants répétés et de vol sur place en fin de montée

Nourriture
Les alouettes sont granivores et insectivores.

Nidification 
Les nids sont faits au sol. Les oeufs sont blanchâtres mouchetés de brun. Les petits sont nidicoles.

Prédateurs
Les nids au sol sont particulièrement vulnérables. La gamme des prédateurs va du héron au sanglier, en passant par les rats et les vipères.
En vol, les alouettes sont les victimes de rapaces comme le faucon hobereau ou le faucon pèlerin.

Migrations
Les alouettes sont des oiseaux plutôt sédentaires mais elles effectuent parfois des déplacements hivernaux. En automne des jeunes oiseaux du Nord se joignent aux populations françaises.

Et puis, hélas un autre point commun à ces espèces d’alouettes, elles sont toutes en diminution sensible, sans doute à cause des pratiques agricoles et de la disparition de leurs habitat en particulier des prairies naturelles.

Les différentes espèces d’alouettes vivant en France et leurs particularités

L’alouette calandre -melanocorypha calandra-
Elle est plutôt trapue. Elle se distingue par une demi-écharpe noire à la base du cou. C’est avec ses 75 gr, la plus grosse de la famille. Elle vit en Languedoc-Rousillon et en Provence. Elle se nourrit de fourmis, de sauterelles et de criquets.

L’alouette calandrelle -calandrella brachydactyla-
Elle a le corps rond. Le dessus de la tête est de couleur roussâtre. Les pattes sont jaune pâle. C’est la plus petite, elle ne pèse que 25 gr.
Elle est plutôt granivore.
On la rencontre dans le sud-est et depuis peu en Beauce et dans le Poitou.

Le cochevis huppé -galerida cristata-
Avec sa huppe c’est le plus facile à reconnaitre. Cette huppe est faite de plumes érectiles qui vont en s’effilant vers l’arrière. Le bec est long. Il pèse 50 gr.
L’été il est mange des vers de terre, l’hiver il devient plus granivore.

Il aime les steppes caillouteuses, les friches industrielles, les voies ferrées, et les terrains d’aviation. Il est nicheur partout en France sauf dans la Manche, la Sarthe, la Corse et une vaste zone allant de Gap aux Cévennes et au Jura.

Le Cochevis de Thékla -galeida theklae-
Presque le même aspect que le cochevis huppé mais plus petit 40 gr ; Vu pour la première fois en France en 1931, il n’est présent que dans l’Aude et les Pyrénées Orientales.

L’alouette lulu -lullula arborea-
D’aspect trapu, elle a les ailes courtes, une large bande blanche traverse sa tête de la base du bec jusqu’à la nuque. Les joues sont bien marquées de brun. Le cou est blanc. Elle pèse 35 gr. Elle a tendance à vivre en petites colonies.
C’est à son chant qu’elle est reconnaissable, des lulus gentiment modulés trahissent sa présence dans le ciel. Elle aime les versants ensoleillés. Elle est présente partout en France.
C’est de toutes les alouettes celle qui à le plus tendance à se percher. L’été, c’est une dévoreuse d’araignées.

L’alouette des champs -alauda arvensis-
C’est elle qui autrefois était appelée alouette des prés ou farlouse.
Même allure générale que la lulu mais plus beaucoup plus grosse 50 gr.
Elle vit en groupe en dehors de la période de reproduction. Elle mange des végétaux, graines herbes et feuilles. Elle se plait aux dessus des prairies naturelles.
C’est en reconnaissant son chant caractéristique que l’on identifie le plus surement l’alouette des champs. Elle lance dans le ciel des tire-lire, tire-lire qui semblent dire que la vie est belle vue de là-haut…

L’alouette haussecol -eromophila alpestris-
Elle parait plus fine et moins terne que les autres alouettes. C’est la seule à avoir quelques couleurs, du rose mélangé au brun sur le dessus du corps, du jaune sur la poitrine. La tête, autour des yeux et soulignée d’une bande noire en forme de virgule. Une tache noire forme un bavoir sous le menton. C’est un migrateur qui vient de Scandinavie pour passer l’hiver dans les dunes de la frange littorale allant de la frontière belge à la Baie du Mont-Saint-Michel.

Bibliographie

  • Garnier, Pierre., Traité complet de la chasse des alouettes au miroir avec le fusil. Paris, Auguste Aubry, 1866 (avec 2ème édition, revue, corrigée et augmentée)
  • Paquet, Réné., (dit Nérée Quépat). Le chasseur d’alouettes au miroir et au fusil ; paris, Auguste Goin, s.d. 1871 (13 figures)
  • Reymond, Léon., La chasse pratique de l’alouette au miroir, au sifflet et au fusil. Paris, Librairie de Paris – Firmin-Didot, s.d. 1882
  • Simon, André., La chasse à l’alouette. Paris, Laveur, 1913
  • Nioc, Nicolas., « L’alouette plus rusée que le renard ». Ifs, Librairie du Bessin, 2011

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A beau mentir qui vient de loin

Posté par francesca7 le 14 avril 2013

 

 L’occasion de mentir est favorable à ceux qui arrivent de loin

Ainsi que l’a dit un ancien : Omne ignotum pro magnifico, qui veut dire On se fait une haute idée de ce qu’on ne connaît pas. Effectivement, l’espèce humaine, ayant un penchant à se figurer plus belles et plus grandes les choses qui se trouvent dans les pays éloignés, il arrive que les récits exagérés n’inspirent aucune défiance aux esprits ainsi disposés. Aussi les voyageurs peuvent-ils mêler des fictions, des contes même incroyables, à leurs récits, devant des auditeurs qui ne sauraient aller en vérifier l’exactitude dans les contrées lointaines que les narrateurs prétendent avoir parcourues.

Voici quelques vers d’un conte fait à l’adresse de ceux qui cherchent toujours à exagérer les faits :

Une dispute advint (arriva) entre deux voyageurs.
L’un d’eux était de ces conteurs
Qui n’ont jamais rien vu qu’avec un microscope ;
Tout est géant chez eux. Ecoutez-les : l’Europe,
Comme l’Afrique, aurait des monstres à foison.

Celui-ci se croyait l’hyperbole permise.
« J’ai vu, dit-il, un chou plus grand qu’une maison. »
– « Et moi, dit l’autre, un pot aussi grand qu’une église. »
Le premier, se moquant, l’autre reprit : « Tout doux,
« On le fit pour cuire vos choux. »

Moralité 
Quand l’absurde est sans borne, on lui fait trop d’honneur
De vouloir par raison combattre son erreur.
Enchérir est plus court, sans s’échauffer la bile.

Ce proverbe pourrait servir d’épigraphe aux relations des voyageurs du 18e siècle, lesquels avaient la manie d’y mettre tant de merveilleux qu’on n’y attachait plus aucune croyance.

A beau mentir qui vient de loin dans EXPRESSION FRANCAISE ancienne

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