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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Les Bateliers ou Mariniers

Posté par francesca7 le 5 avril 2013

 Les Bateliers ou Mariniers dans ARTISANAT FRANCAIS mariniers-300x223

Très ancienne profession apparue avec la navigation sur les rivières, autant dire à l’aube de l’humanité et du commerce, elle a évolué notablement avec l’apparition des canaux qui a amené les familles entières à s’installer à bord du bateau. Très importante corporation pendant de nombreux siècles du fait de son rôle majeur dans l’approvisionnement des régions en marchandises de toutes sortes, et aussi dans le transport des voyageurs, elle est devenue, avec le développement du chemin de fer puis de la route, le fait d’un petit nombre de gens vivant d’une manière assez marginale, en étant sur terre et sur l’eau en même temps.

Au milieu du xixe siècle la nécessité de transporter loin des marchandises pour les besoins notamment de l’industrie obligea le batelier à « faire de grands voyages » et il dut (entre autres pour réduire les coûts afin d’être concurrentiel avec le chemin de fer) embarquer sa famille qui constitua du même coup la main d’œuvre.

Les voyages lents, souvent longs, ont longtemps éloigné les enfants de l’éducation, la seule alternative possible étant de les placer dans des internats.

Cette option restreignait la vie en famille. Les parents bateliers étaient généralement absents lors des fins de semaine du fait de leurs perpétuels déplacements et ne pouvaient donc pas aller chercher leurs enfants scolarisés.

L’équipage d’une péniche est généralement restreint: le batelier, son épouse (généralement batelière également), un enfant, et parfois, un matelot. N’ayant pas de mécanicien à bord, le batelier doit être capable d’assurer les petites réparations de base sur le moteur, l’installation électrique ou la robinetterie.

Les conditions de vie ont été difficiles jusqu’au milieu du xxe siècle. Jusqu’à cette époque (et même au-delà) l’électricité et l’eau courante ne sont pas présentes sur les péniches. De plus, les horaires de travail et l’entretien du bateau sont très contraignants.

Le film de Jean Vigo L’Atalante et le feuilleton télévisé L’Homme du Picardie (1968) sont deux illustrations, plus ou moins romancées, de cette profession.

Le premier est toutefois très daté, et n’a plus grand chose à voir avec le métier actuel.
Le second est très intéressant en ce sens qu’il se situe à la charnière entre la batellerie traditionnelle qui doit effectuer une mutation pour survivre, incarnée par Joseph Durtol (Christian Barbier, un de ses meilleurs rôles) et l’avenir qui passe par le grand gabarit, que personnifie le fils Durtol (Pierre Santini dans un de ses premiers rôles). Les professionnels voient dans ce feuilleton, dont ont été tirés un coffret vidéo puis un DVD, une bonne illustration de leur métier.

Le grand saint patron des mariniers et bateliers est, en France, saint Nicolas. Mais on trouve aussi, dans les régions, les cultes de saint Roch, saint Aré (ou Arigle), saint Clément, saint Thibault, sainte Philomène, sainte Honorine, saint Budoc et la sainte Marie. En Espagne, c’est saint Elme.

Après un long déclin lié à la désaffection des pouvoirs publics pour le transport fluvial, les nouveaux enjeux écologiques ont relancé l’intérêt pour le transport par les voies navigables intérieures.

La profession voit coexister actuellement des mariniers-artisans, souvent propriétaires d’une péniche automoteur et des salariés de compagnies de transport affectés au pilotage de convois fluviaux poussés. Ces convois, qui peuvent atteindre 25 000 tonnes et 23 m de large sur certaines voies, poussés par des moteurs de 3 000 ch dénotent la tendance actuelle à une spécialisation et une professionnalisation accrue.

Sur ces grosses unités, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique ou aux États-Unis, les équipes de mariniers logent sur le bateau et celui-ci navigue en continu, aidé de radars la nuit et par temps de brouillard, ce qui le rend concurrentiel pour la vitesse du transport.

Les convois font également office d’entrepôt industriel provisoire, un principe très pratiqué en Allemagne et aux Pays-Bas dans le cas du flux tendu.

Le batelier ou marinier est une profession dont le métier consiste à piloter un bateau fluvial, une péniche, pousseur ou convoi fluvial naviguant sur le réseau des voies navigables intérieures (lacs, canaux et rivières).

Très bon manœuvrier, le marinier vit généralement à bord, dans des conditions contraignantes, l’espace de vie dans ces bateaux étant généralement mesuré au profit de la cale (et donc du fret marchand).

 

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2 Réponses à “Les Bateliers ou Mariniers”

  1. pyt67 dit :

    bonjour

    Ce traumatisme de la séparation à 6 ans on l’a tous vécu, c’est une constante pour tous les enfants de batelliers, même nos parents et grands-parents. Maintenant la famille pour nous était importante, je n’ai jamais eut ce sentiment d’être délaissé, ni mes amis, bien au contraire. Nous n’étions pas tous les week-end ensemble, mais quand on était ensemble on formait une vraie famille.
    Le plus difficile était la correspondance, il fallait soupeser chaque mot, car nos lettres étaient lues et relues des dizaines de fois, pour bien s’assurer que nous allions bien.

    On a eut des responsabilités très tôt , trop tôt peut-être mais c’est la vie qui voulait ça , coté métier, en vacance on avait le droit de conduire la péniche. On étaient considérés comme de petits adultes, pas pour bosser comme matelot, mais pour le plaisir de travailler.

    Oui c’était un beau métier, proche de la nature, avec des endroits en France où personne ne met jamais les pieds. C’est un métier où en 1900 , il parcourait la France alors que la plupart des gens ne connaissait que leur village et la ville à coté. Mais il a péréclité. De plus le statut d’artisan, le permet maintenant d’avoir une retraite minable.

    Maintenant on préfère avoir des camions polonais pour faire les transports, c’est un choix de société.

    Eric.

  2. PIRIOU dit :

    Cette article est juste, mais on ne mets pas assez l’axent sur la vie que l’on réserve aux enfants de mariniers. Ils quittent le milieu familial à l’âge de 6 ans pour être scolarisé en pension ou dans des familles d’accueil.
    J’ai moi même vécu cette vie de l’âge de 6 à 17 ans.
    Bien souvent, je passais les week-ends loin de mes parents, et parfois ne les voyais que pendant les vacances scolaires. Eux-même n’étant pas habitués à vivre avec leurs enfants, ils ne savaient pas comment nous occuper pendant les vacances.
    Je n’ai pas connu le plaisir de partir en vacances, car d’après eux ils étaient en vacances toute l’année. Leur famille était plus le métier que leur propre famille.
    Alors ne me dites pas que c’est un beau métier.

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