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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La langue Bretonne

Posté par francesca7 le 30 mars 2013


La langue Bretonne dans Bretagne couple-breton-177x300Aux origines. Depuis des siècles, la Bretagne est partagée en deux zones linguistiques ; à l’ouest, la basse Bretagne, de langue bretonne, et à l’est, la haute Bretagne ou Bretagne gallo, de langue romane. Avant que le français ne devienne, à l’époque moderne, leur outil de communication, ces deux entités demeurèrent inintelligibles l’un à l’autre. Si le gallo, variété dialectale de langue d’oïl, appartient comme tel, à la fa mille des langues romanes, le breton ou Brezhoneg, lui est une langue celtique, au même titre que le gaélique parlé en Irlande et en Ecosse, et que le brittonique, comprenant le gallois ou encore le cornique, parlée en Cornouille jusqu’au 18ème siècle. Le breton doit son origine à un apport britannique ; vers le 5ème siècle, les Bretons insulaires originaires du Devon, de Cornouailles et du pays de Galles, émigrèrent sur la péninsule et enrichirent le gaulois qui y était parlé.

Quand, à la fin du 6ème siècle, Grégoire de Tours désigne, sous le nom Britannia, le pays occupé par les Bretons, la Vilaine constitue la limite entre ceux-là et les Francs. Le breton ne progressa à l’est de cette ligne qu’à partir du milieu du 9ème siècle, lorsque les Bretons entreprirent la conquête des pays de Rennes et de Nantes et du pays de Rets. Vers 1050, il se trouvait dans sa phase d’expansion maximale, on le parlait jusque dans la baie du Mont Saint Michel et dans la région de Saint Nazaire. Prédominant sur les marches orientales du duché, le gallo coexistait avec le breton dans le centre de la Bretagne. Du 9ème au 11ème siècle, le breton apparaît comme une langue homogène ne présentant, jusqu’au 10ème siècle que quelques traces de dialectalisation. La période féodale est marquée par une progression spectaculaire et rapide du français déplaçant la frontière linguistique vers l’ouest. A la fin du 16ème siècle, le breton finit par disparaître à l’est de la province où figure pour la première fois la séparation entre basse et haute Bretagne. La frontière se stabilisa vers 1886, et dès lors resta pratiquement inchangée.

Du fait de son prestige dans les milieux lettrés et administratifs, le français s’impose à partir du 13ème siècle comme langue diplomatique à la place du latin dans tout le duché. Dès cette époque, les villes de basse Bretagne deviennent bilingues, et le breton fit de très nombreux emprunts lexicaux au français. Langue des campagnes et du petit peuple, le breton marginalisa ceux dont il était le seul parler, et fut ressenti comme un  lourd handicap. Par ailleurs, il se fragmenta en quatre dialectes répartis end eux groupes : le KLT (cornouaillais, léonard, trégorrois) et le vannetais (avec le breton de Batz sur Mer, en Loire-Atlantique, qui a disparu dans les années 1960-1970). Malgré les efforts de certains lettrés, la dialectalisation ne put être entravée ; peu à peu chaque paroisse eut son breton, et le clergé fut le seul à l’écrie, le corrompant ainsi à sa manière. Citons parmi les tentatives pour fixer la langue l’œuvre de Jehan Lagadeuc, un Trégorrois né en 1464, qui compila le Catholicon, dictionnaire trilingue breton-français-latin (le premier dictionnaire français connu !). Destiné aux clercs bretons pauvres, il était en réalité voué à leur apprentissage du français et du latin. En 1659, Le Sacré Collège de Jésus, du père jésuite Julien Maunoir, s’adressant aux recteurs et aux missionnaires, tentait également de rationaliser  et de codifier la langue commune.

 Au début du 19ème siècle, une réaction s’opéra. Bannisant les emprunts faits au français, le grammairien et lexicologue Le Gonidec prôna une normalisation orthographique et grammaticale. Sa tentative, trop dogmatique et puriste, échoua. Elle fut néanmoins à l’origine d’un renouveau littéraire, dont le révélateur fut la publication, en 1839 par Hersart de la Villemarqué, du Barzaz-Breiz ou Chants populaires de la Bretagne. De veine religieuse et ecclésiastique à l’origine, la littérature se fit profane. La production écrite progressa, et cette tendance s’amplifia au 20ème siècle. Le breton retrouva enfin sa place dans les media et à l’école. L’enseignement laïc qui l’avait proscrit le remit au programme en 1977. Apparurent alors les premières écoles Diwan, où le breton est enseigné dès la maternelle, l’étude du français se commençant qu’au CE1. A la rentrée 1991, il existait 27 écoles Diwan ; mais l’avenir du breton en tant que langue vernaculaire paraît compromis. Malgré l’accroissement démographique, la pratique de la langue se perd. Les parlers gallos ont connu le même sort. Actuellement, 300 000 Bretons de basse Bretagne parlent breton et 600 000 le comprennent.

NOMS DE LIEUX : Les noms de lieux, très variés dans leur forme, reflètent la partition linguistique ; plus de la moitié des communes de la péninsule portent des noms d’origine bretonne, le reste se partageant entre noms gaulois, gallo-romains, bas latins et français. Parmi les noms bretons antérieurs au 10ème siècle, ploe (du latin plebem, communauté de fidèles, paroisse) existe aujourd’hui sous les formes plou, plo, plu, plueu, plé, pli et parfois poul. Il signale l’emplacement des paroisses primitives des 6ème et 7ème siècles. Dans les trois quarts de ses emplois, il est suivi d’un nom de saint du haut Moyen Age, tout comme lann, terme qui signifie ermitage, monastère. Dans les noms bretons du 11ème au 14ème siècle, il faut surtout retenir ker (ferme, village), caer en vieux breton. C’st le terme le plus représenté ; il est à l’origine de plus de dix huit mille noms de lieux habités.

NOMS DE PERSONNES : le Bihan (le petit) ; Le Coant (le joli) ; Le Coz (le vieux) ; Le treut (le maigre)à ; Le Guen (Le blanc) ; Pennec (qui a une grosse tête) ; Pensec (fessu) ; Le Fur (le sage) ; Queffelec (bécasse) ; Le Guével (le jumeau) ; Le Hénaff (l’aîné) ; Person (recteur)… ces sobriquets familiers et affectueux, si typiquement bretons, se multiplièrent dès le 10ème siècle et devinrent peu à  peu héréditaires ; mais il fallut attendre cependant la Renaissance pur qu’ils se fixent, après que la tenue des registres d’état civil eut été rendue obligatoire, en 1539, par l’ordonnance de Villers-Cotterêts.

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Les Chouans de Bretagne

Posté par francesca7 le 30 mars 2013


La chouannerie est la guérilla paysanne qui se développa au nord de la Loire, parallèlement au soulèvement vendéen, après l’insurrection déclenchée dans l’Ouest en mars 1793 par les levées militaires, l’imposition du papier-monnaie et les exactions commises contre les prêtres réfractaires. Les chouans doivent leur nom à Jean Cottereau et à ses frères, chefs de l’insurrection du Maine, ainsi surnommés parce que leur cri de ralliement imitait celui du chat-huant. Leurs autres chefs sont Boisguy et Boulainvillier en Ille et Vilaine, Boushardy dans les Côtes d’Armor et Cadoudal dans le Morbihan.

La première chouannerie dure de l’Automne 1793 au printemps 1995. Peu nombreux, mal vêtus et mal nourris, les chouans se contentent d’abord de mener une guerre de partisans. Mais en octobre 1793, ils sont rejoints par  des rescapés de l’armée vendéenne défaite à Savenay. Début 1794, le mouvement s’organise à l’instigation de Vendéens, d’anciens contrebandiers du sel, habitués à la clandestinité et de quelques nobles de l’émigration revenus en France. Emigré à Londres, Joseph de la Puisaye persuade les Anglais qu’il peut soulever la Bretagne et obtient la promesse d’un débarquement. Après la mort de Robespierre (juillet 1794), les républicains proposent une amnistie aux insurgés. Au printemps 1795, les chefs chouans signent la paix avec Hoche. Ils obtiennent la liberté de culte et mettent cette paix à profit pour se réarmer.

La seconde chouannerie : le 16 juin 1795, les émigrés débarquent à Quiberon, appuyés par une importante flotte anglaise, tandis que près de vingt mille chouans convergent vers l presqu’ile. Hoche, commandant en chef des forces républicaines leur infligent une cuisante défaite. Les chouans, démoralisés, accusent le coup car Hoche les traque et s’efforce ensuite de les couper du reste de la population paysanne en pratiquant une politique de tolérance religieuse. En juin 1796, les chouans ont pour la plupart abandonné la lutte.

Les Chouans de Bretagne dans Bretagne chouans

La troisième chouannerie : Les hostilités reprennent en 1797, avec la reprise des persécutions religieuses. En 1799, la loi des otages (qui, afin d ‘obtenir la reddition des chouans, préconise l’arrestation de leurs proches) et la levée de conscrits exigée par le Directoire pour défendre les frontières attisent la guérilla. Cette guerre s’achève en janvier 1800, lorsque Bonaparte rétablit la liberté religieuse et met fin à la conscription en échange de la soumission des insurgés.

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Le travail du lin en Bretagne

Posté par francesca7 le 30 mars 2013

 

« ON ME MET EN TERRE, ON ME TIRE DE TERRE,

ON ME MET DANS L’EAU, ON ME TIRE DE L’EAU

ON ME CASSE LES COTES, LES PETITES COMME LES GROSSES,

JE SERS A TABLE, LES GENS RESPECTABLES,

JE LES CONDUIS MEMES JUSQU’AU TOMBEAU,

QUI SUIS-JE ?

LE LIN, BIEN SUR ! »

Le travail du lin en Bretagne dans ARTISANAT FRANCAIS

Du 16ème au 18ème siècle, la culture du lin et du chanvre, la fabrication des toiles  et leur exportation vers l’Angleterre, l’Espagne et ses colonies d’Amérique occupent une main-d’œuvre considérable et font la richesse de toute la Bretagne.

Le travail du lin commence à la mi-juillet par l’arrachage des plants par la racine. Le lin est ensuite mis à rouir au ruisseau ou dans des cubes maçonnés. Cette opération consiste à faire tremper les plants durant une dizaine de jours afin que l’eau dissolve la gomme et agglutine les fibres. Ensuite on égrène le lin à l’aide d’un peigne en acier puis les tiges sont liées en petites hottes. L’égrenage se pratiquait parfois avant le rouissage. Les graines servent à la semence suivante ou à la fabrication de l’huile. Puis on procède à l’écouchage, qui consiste à gratter les fibres avec un morceau tranchant de verre ou de fer, pour en éliminer les impuretés. Les fibres courtes servent d’étoupe pour le calfatage des bateaux ou, mélangées à de l’huile, au bouchage des bouteilles de vin, à une époque où le bouchon de liège n’existe pas encore. Les filassiers vont ensuite, de ferme en ferme, mettre en place les filasses sur des cadres de bois. Les femmes filent au fuseau dans un champ ou près de la cheminée et parfois au rouet à main ou à pédale. Les bobines sont alors mises bout à bout et posées sur un dévidoir qui permet de confectionner les écheveaux. Ces derniers sont acheminés chez le teilleur qui confectionne la toile ;

A Merdrignac on fabrique les « Oléronnes », à Rennes les « Noyales », à Locronan les « Olonnes », dans le Léon les « Crées » et dans le Trégor, entre Saint Brieuc et Pontivy les « Bretagnes légitimes ». la culture du lin continue dans le Trégor jusqu’au années 1950 mais doit cesser, victime des prix imposés par les filatures du Nord.

lin1-300x199 dans Bretagne

 

 

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