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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La Ballade de Mme de St George

Posté par francesca7 le 29 mars 2013

Voici la ballade de Mme de Saint-George :

La Ballade de Mme de St George dans EXPRESSION FRANCAISE epave

Le vent mugit au loin sous un ciel sans étoiles ;
La mer sur le galet précipite ses flots,
Et, comme des points noirs ou de mouvants îlots,
Paraissent des barques sans voiles.

Ces barques de pêcheur ont redoublé d’efforts
Et gagnent en courant le golfe qui les garde ;
Car, cette nuit, malheur au marin qui s’attarde :
L’Océan appartient aux morts.

La nuit de la Toussaint est une nuit fatale,
Et, quand l’heure viendra, du milieu des rescifs
S’élèveront en chœur des murmures plaintifs
Qui domineront la rafale.

D’où partent ces accords par la vague chassés ?
D’un vaisseau… Regardez ! sous le céleste dôme,
Seul, il se meut là-bas !… c’est le vaisseau-fantôme,
Le navire des Trépassés.

C’est un trois-mâts sinistre, immense sarcophage ;
Son pavillon est noir ainsi que ses agrès :
Tous ceux que dans l’année ont suivis nos regrets,
Forment son funèbre équipage ;

Et, debout à minuit, pour la dernière fois,
Ces trépassés d’hier, aux vivants qui les pleurent
Jettent des cris d’adieu, qui sur la plage meurent
Sans réveiller ni son, ni voix.

Ainsi, toute la nuit, vers le rivage vide
Ils prolongent leurs cris, ils tendent leurs bras blancs ;
Et, le matin venu, le vaisseau de ses flancs
Fait jaillir un éclair livide.

Puis, un coup de canon, comme un dernier sanglot,
Tonne dans les sabords et sur la mer expire…
Soudain tout disparaît : voix, lumière, navire
Rentrent à jamais sous le flot.

Chaque pécheur, aux pieds de Notre-Dame,
Cette nuit-là, pieux comme un reclus,
Dans son logis pense à quelque pauvre âme
Qu’il aimait bien et qu’il ne verra plus.

Mais aucun d’eux, tant l’effroi les pénètre,
Ne quitterait son toit ni son foyer :
Ils n’osent pas même ouvrir la fenêtre
De peur de voir le vaisseau flamboyer.

Et cependant, à la Toussaint dernière,
D’une cabane une porte s’ouvrit,
Et, vers le port, sans bruit et sans lumière,
Une ombre osa se glisser à minuit.

Même une barque à la grève amarrée,
Fut aussitôt détachée, et soudain
L’ombre y monta contre vent et marée,
Et sans frémir prit les rames en main.

Or, quand l’esquif, gagnant la haute plage,
A l’Océan imprima son sillage,
Un chant mystérieux, sourd comme le remords,
Vint de la pleine mer : c’était le chant des morts.

« Hier encor nous étions hommes,
« Demain vous serez des fantômes ;
« Mortels, tout n’est que vanité !
« Qu’est-ce donc que la vie humaine ?
« Nous avons, nous, l’éternité,
« Quand vous avez un jour à peine…
« Que nous serions heureux sous nos pâles linceuls,
« Si vous veniez à nous, si nous n’étions plus seuls ! »

L’esquif déjà s’éloignait de la rive ;
Mais quand cet hymne au loin eut retenti,
L’ombre hésita ; le canot qui dérive
Sembla faiblir ; son cours s’est ralenti

Mais tout à coup, du bout de la jetée,
Une autre barque à la mer s’élança ;
Et la première, un instant arrêtée,
Reprit courage et plus vite avança.

Qui brave ainsi les morts, la nuit, les lames ?
Quelques forbans, incrédules, moqueurs,
Hommes de fer ?… Non ; mais deux pauvres femmes
Qui n’ont suivi que l’élan de leurs cœurs.

L’une, naguère était heureuse épouse,
L’autre était mère… hélas ! rien ne défend
Nos chers trésors contre la mort jalouse ;
Le même coup frappa l’homme et l’enfant.

Aussi, la veuve et la mère éplorées,
Depuis ce jour, à toutes les marées,
Demandent le vaisseau que cette nuit attend,
Et qui va se montrer… Écoutez !… on l’entend :

« Hier encor nous étions hommes,
« Demain vous serez des fantômes ;
« Mortels, tout n’est que vanité !
« Qu’est-ce donc que la vie humaine ?
« Nous avons, nous, l’éternité,
« Quand vous avez un jour à peine…
« Que nous serions heureux sous nos pâles linceuls,
« Si vous veniez à nous, si nous n’étions plus seuls ! »

Des deux esquifs c’est celui de la veuve
Qui va devant ; l’autre ne vient qu’après.
Dieu les assiste à l’heure de l’épreuve !
Voici venir le vaisseau des regrets.

La veuve hésite et détourne la tête
Pour l’éviter et pour ne pas le voir ;
Mais c’est en vain , car l’ombre qu’il projette
Fait sur les flots danser son spectre noir.

L’épouse tremble, et la mère regarde :
Amour de mère est plus fort que la peur ;
Son œil furtif par instant se hasarde
Vers le navire errant dans la vapeur ;

Même elle voit des morts les formes frêles
Grimper aux mâts , se croiser sur le pont,
Et quand vers elle arrivent leurs voix grêles,
La mère croit que son fils lui répond ;

Et vers ce fils plus ardente elle vole :
C’est là son but, son espoir, son idole ;
Et comme un chant de joie, on la voit écouter
Ce chœur que les échos n’osent pas répéter :

« Hier encor nous étions hommes,
« Demain vous serez des fantômes ;
« Mortels, tout n’est que vanité !
« Qu’est-ce donc que la vie humaine ?
« Nous avons, nous, l’éternité,
« Quand vous avez un jour à peine…
« Que nous serions heureux sous nos pâles linceuls,
« Si vous veniez à nous, si nous n’étions plus seuls ! »

Le chœur se tait, et la veuve craintive
Penche son front sur son sein refroidi ;
Sa main s’arrête, et la rame inactive
N’obéit plus a son bras engourdi.

Les deux esquifs sont alors côte a côte,
Car le dernier fend les flots en vainqueur :
La mère parle à l’épouse a voix haute,
Et dans un cri lui jette tout son cœur.

La veuve sent bondir sa foi première,
Elle repart ; mais cet élan s’éteint ;
Elle aperçoit comme un œil sans paupière
Qui, du vaisseau, la regarde et l’atteint.

Elle pâlit, et se trouble, et frissonne ;
Jeunesse, amis, le bonheur, l’avenir,
Elle voit tout… tout ce qu’elle abandonne
Pour aller, belle, avec un mort s’unir.

La pauvre femme, en pensée adultère,
Pleure la vie, et l’amour et la terre ;
Tremblante, elle veut fuir le vaisseau de la mort ;
Mais le chant recommence, et plus près et plus fort :

« Hier encor nous étions hommes,
« Demain vous serez des fantômes ;
« Mortels, tout n’est que vanité !
« Qu’est-ce donc que la vie humaine ?
« Nous avons, nous, l’éternité,
« Quand vous avez un jour à peine…
« Que nous serions heureux sous nos pâles linceuls,
« Si vous veniez à nous, si nous n’étions plus seuls ! »

Ainsi l’épouse, éplorée, éperdue,
Essaie en vain de regagner le port ;
Son œil hagard mesure l’étendue,
Elle se sent sous l’aile de la mort ;

Car elle a vu grandir la silhouette
Du vaisseau noir sur le gouffre béant,
Et se dresser vers elle un grand squelette
Pour la saisir de son bras de géant.

Elle se croit à son heure dernière,
Tombe à genoux, palpitante d’émoi,
Ferme les yeux et fait une prière
En s’écriant : O mon Dieu ! sauvez-moi !

Dieu l’exauça. L’esquif toucha la terre ;
L’épouse y vole, et cherche un sûr abri.
Elle a beau fuir dans le port solitaire,
A son oreille arrive un faible cri,

Cri déchirant qui toujours se rapproche,
Adieu suprême, amer comme un reproche.
Et cette fois pourtant le vaisseau se taisait,
Et l’on n’entendait plus qu’une voix qui disait :

« Recevez-moi, pâles fantômes !
« Je quitte le séjour des hommes :
« Sur terre tout est vanité.
« Qu’est-ce donc que la vie humaine ?
« Quand vous avez l’éternité,
« Les mortels n’ont qu’un jour à peine…
« Sois heureux, mon enfant ! partageons ton linceul !
« Ta mère est près de toi, tu ne seras plus seul. »  

          bat dans FONDATEURS - PATRIMOINE

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Le navire des Morts

Posté par francesca7 le 29 mars 2013

Apparition du Navire des Morts
 

Un vaisseau fantôme est un navire maudit qui, selon une légende, est condamné à errer sur les océans, conduit par un équipage de squelettes et de fantômes, tel le légendaire Hollandais volant. Il peut aussi s’agir de l’apparition spectrale d’un navire disparu ou naufragé dans des circonstances particulièrement tragiques.

Par extension, en référence à ces légendes, on donne également le nom de vaisseaux fantômes aux épaves retrouvées en mer avec leur équipage mort ou disparu, parfois inexplicablement, dont le plus célèbre exemple est le brick Mary Celeste.

Plusieurs traditions sur ce thème ont longtemps perduré en Bretagne, qu’il s’agisse de la Lestr an Anaon, du Bag er Maru (barque des morts), du Bag noz (bateau de nuit) dont le capitaine est le premier (ou le dernier) mort de l’année, ou du navire immense qui circulait la nuit dans le golfe du Morbihan, condamné à errer jusqu’à la fin des temps avec à son bord les âmes des pires criminels. On retrouve pareillement un peu partout en Europe des histoires de gigantesques navires errants qui servent de paradis aux marins morts. Ce sont le Roth Ramback en Irlande, leMerry Dun en Angleterre, le Refanu dans le nord de l’Europe, le Chasse-Foudre et le Galipétant en France, ainsi que la Patte-Luzerne qui fréquentait surtout la côte méditerranéenne. Nul ne sait si ces légendes d’embarcations transportant des morts sont à l’origine du mythe des vaisseaux fantômes, mais l’association entre bateaux et défunts préexistait dans les esprits.

Le navire des Morts dans LEGENDES-SUPERSTITIONS mirages_marins

D’après une légende très accréditée en Normandie, un bruit sinistre se fait entendre pendant la nuit de la Toussaint, du 1er au 2 novembre, à la pointe de la jetée de Dieppe. Une tourmente se lève sur la mer, et du milieu des vagues le Navire des Morts paraît, ainsi appelé parce que sont à bord les trépassés de l’année. Se promenant longtemps sur les flots dans le silence et dans les ténèbres de la nuit, il s’y abîme ensuite aux sons d’un chœur chanté par les morts, sur l’air du Dies irae.

Le jour des Morts est pour les marins une grande solennité ; ce jour leur rappelle tous les naufrages de l’année : ils prient avec ferveur pour ceux qui reposent au fond des flots. Toutefois, parmi les victimes, il en est toujours un certain nombre que leurs parents ou leurs amis ont négligées, qui attendent des messes, des prières, et ont un compte à régler avec les vivants ; de là l’histoire qu’on vous raconte à Dieppe.

Presque chaque année, le jour des Morts, on voit apparaître au bout de la jetée un des navires qui ont péri depuis un an ; on le reconnaît : ce font ses voiles, ses cordages, sa mâture ; c’est bien lui. Le gardien du phare lui jette la drome, l’équipage du vaisseau la saisit, et l’attache à l’avant-pont, suivant l’usage ; alors le gardien de crier aux gens du port : « Accourez , accourez ! Veuves, voici vos maris ; orphelins, voici vos pères ! » Et les femmes accourent, suivies de leurs enfants ; tous s’attellent à la drome et halent le bateau. Bientôt il est dans le bassin, près du quai ; chacun reconnaît ceux qui sont à bord. « Bonjour, mon homme ; bonjour, mon père ; bonjour, Pierre, Nicolas, Grégoire ; » l’équipage ne répond pas. « Allons, amenez vos voiles » ; les voiles restent tendues. « Venez donc, que nous vous embrassions. » A ces mots on entend sonner la messe, et aussitôt les voiles, le bateau, l’équipage, tout disparaît ; les femmes et les enfants des naufragés s’en vont à l’église en pleurant. « Payez vos dettes », murmure autour d’eux la foule des spectateurs.

Cette légende est quelquefois contée d’une autre manière. Les Polletais disent que le jour des Morts, à la nuit tombante, il arrive parfois qu’on voit s’approcher du bout de la jetée du Pollet un bateau que l’on prendrait pour un bateau du port. Le maître haleur, trompé par l’apparence, s’apprête à jeter la drome ; mais, lorsqu’il étend les bras, la figure du bateau s’évanouit, et l’on entend par les airs des voix plaintives : ce sont celles des hommes du Pollet qui, dans le cours de l’année, sont morts à la mer, loin des yeux de leurs parents, et sans sépulture.

Un marin qui oublie les vœux et les promesses qu’il fait aux saints pendant la tempête, ne trouve jamais dans l’autre monde ni trêve ni repos. Si vous en doutez , sachez ce qu’il advint, il y a quelques siècles, au bedeau de Notre-Dame-des-Grèves, l’église du Pollet. Le lendemain d’une grande tempête, vers minuit, le bedeau entend sonner la messe ; il saute à bas du lit, se frotte les yeux, prête l’oreille ; c’est bien la cloche de l’église. « Est-il déjà jour ? » Il ouvre sa lucarne ; la lune, cachée derrière les nuages, répandait une faible clarté. « Le soleil va se lever, dit-il ; j’ai donc bien sommeillé ? » Et le voilà qui endosse sa casaque et descend à l’église. La porte est ouverte ; un prêtre est au pied de l’autel. « Sers-moi la messe », lui dit le prêtre ; et le pauvre bedeau prend les burettes en tremblant.

Mais quand vient le moment du sacrifice, quand le prêtre va pour porter le calice à ses lèvres, il pousse un cri, sa chasuble tombe ; il n’est plus qu’un squelette. « Maître Pierre, dit-il au bedeau, mon pauvre Pierre, tu ne reconnais pas Reynaud, dont le bateau a péri le lundi de Pâques sur la roche d’Ailly ? J’avais fais vœu d’une messe à Notre-Dame, et j’ai oublié mon vœu. Je voudrais, pour m’acquitter, la dire moi-même, cette messe ! mais quand je vais pour communier, tout l’enfer passe par ma gorge ; je brûle, maître Pierre ! Dites à mon fils de ne pas oublier les messes qu’il aura promises à Notre-Dame. » Selon d’autres récits, le squelette n’est pas celui d’un maître de bateau, mais bien celui d’un prêtre. Dans ce cas, la légende est une leçon populaire donnée au clergé lui-même.

Au contraire, quand le bateau a été bien baptisé, qu’il a de bons parrains, que tous les matelots ont fait leurs Pâques ; quand ils ont à bord de l’eau bénite et des crucifix, alors survienne un orage, vous voyez au fort de la tempête l’équipage se doubler tout à coup. Vous étiez six matelots, vous voilà douze : chacun a son sosie qui travaille à côté de lui. Aussi comme la manœuvre est rapide ! comme le vaisseau triomphe du vent et de la vague ! c’est le saint son patron et quelques saints ses amis qui sont descendus pour le sauver.

En 1848, Mme de Saint-George présente au concours de l’Académie des Jeux Floraux une ballade intitulée Le Navire des Morts se rapportant à la légende de Dieppe pendant la nuit de Toussaint. Erigée en Académie en 1694, Louis XIV en ayant édicté les statuts, l’Académie des Jeux Floraux est considérée comme la plus ancienne société savante d’Europe, connue dès le XVIe siècle sous le nom de Compagnie des Jeux Floraux, nouvelle dénomination du Consistoire du Gai Savoir créé en 1323 par plusieurs poètes et concours littéraire en langue d’oc récompensant chaque année un troubadour d’une violette dorée à l’or fin, dont la première édition eut lieu le 3 mai 1324.

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Légende de Bourgogne

Posté par francesca7 le 29 mars 2013

 

Des  histoires de mon village   

Le Morvan, sa forêt, sa faune sauvage, quel dur pays autrefois. Anciens prédateurs des loups, les lynx ont disparu. Les Loups également.

 Autrefois, les meutes hantaient la région. Ces petits groupes de cinq à huit marchaient à la queue leu leu, ne laissant qu’une trace. Sur les toits, la « tuile à loups » accrochée à la crête, sifflait avec le vent froid du Nord, annonçant bien souvent l’arrivée de ces animaux refoulés. Dans la maison étaient accrochées la « fourche aux loups » très meurtrière et la « rhombe » que l’on faisait tourner au bout d’une ficelle et qui émettait un bruit effrayant les loups.

 Dans sa demeure de Précy sous Thil (mon village), le père Boyard, moustache pendante, évoque sa journée de travail au bas fourneau. On extrait le minerai de fer puis, sans le laver, on le fond sur place dans de vastes fours de 1,5 à 2 mètres de haut. Quand le bois pour la chauffe ou le minerai pour la fonte s’éloignent du centre d’activité, on reconstruit une nouvelle installation plus loin. Les journées sont longues. On se repaît sur place. Justement, ce jour même, Jacob, grand ami d’Hyppolyte, s’est distingué par son féroce appétit. Un vrai Gargantua !

Voici l’histoire qu’il raconta 

Légende de Bourgogne dans Côte d'Or beuffenie-31-300x202 « Ah ah ah ! reprend le père, si jamais il devient grand comme Gargantua, notre Jacob ! … Tien, vous savez les enjambées qu’il faisait Gargentua ? Eh bien, d’un coup il allait du mont Dieu au mont Ligault. D’ailleurs, pour tout vous dire, le mont Dieu et le « Ligault » ne sont jamais que des mottes de terre tombées de ses bottes, tout comme le « Mouron ». Sans lui mes fils, vous seriez dans une plaine sans fin.

Une autre fis, Gargantua se reposé là-bas derrière. Il s’endormit la bouche ouverte et commença à ronfler. Le ciel s’assombrit. Les premiers éclairs zèbrent l’espace. Sur le coteau, un berger rassemble en hâte son troupeau. Les nuages de plus en plus épais noircissent encore la nuit. Les premières gouttes piquent l’herbe sèche. Vite, vite, un abri ! Là, une caverne ! Allez « le chien » aide-moi. Allez « mes moutons », rentrez vite vous protéger. Et il frappe le sol de sa houlette pour rythmer ses paroles. Hélas, cent fois hélas, cette grotte n’est autre que la bouche grande ouverte de notre géant. Enervé par tous ces picotements, d’un hoquet agacé, il avale brusquement tout à la fois bêtes et hommes.

A son réveil, un peu pâteux, Gargantua assoiffé fait quelques pas hésitants. S’étirant, il s’approche de la Brème, et d’une gorgée, assèche la pauvre petite rivière. Réveillé, il doit faire face à des besoins bien naturels. Et ainsi, ses spectaculaires évacuations nous créent l’étang de la Vénarde et… la Seine ! Ragaillardi, il refait deux ou trois pas. Tout va mieux à présent, ou presque, car au cinquième, la fatigue de la nuit se faisant sentir, croisant du regard une belle pierre carrée, la Pierre-Champeu, apte à former un siège idéal, il s’assoit et se repose quelques instants, ne manquant pas de laisser l’empreinte de son fessier dans la roche.

Parfois, lors de ses passages dans la région, Gargantua fait halte au moulin Cassin, près de Dompierre en Morvan. Il grignote rapidement la soupe de douze hommes et vingt livres de pain. »

Vraiment, le père Hippolyte connaît tout de Gargantua, et ce soir, devant l’âtre rougeoyant, il n’en finit pas de raconter anecdotes sur anecdotes tout en dégustant lentement sa vieille « Fine de Bourgogne« .

En son époque, la Germaine, mère du père Boyard fut une nourrice si appréciée du Morvan qu’elle finit par connaître la capitale. Quand elle fut à même d’allaiter, elle alla à Paris comme beaucoup d’autres pauvres femmes passer quelque mois pour vendre son lait aux riches bourgeois. Elles devinrent célèbres les nourrices du Morvan. Certaines accueillaient des enfants de l’assistance dans leur ferme. En 1880, 1 500 enfants surnommés les Petits Paris furent recasés en Morvan. Ah ! elle vécu à la dure notre Germaine, et sa fille ne lui ressemble guère, la blonde Jeannette.

la-dame-blanche-de-thil1-300x154 dans LEGENDES-SUPERSTITIONS Cette jeune fille, la Jeannette, gaie et jolie, qui aime danser et le fait bien. Pour la Fête Dieu, elle a déjà gagné deux fois le fromage blanc traditionnel offert par la municipalité à la meilleure danseuse. Ensuite, la lauréate offre son présent qui baigne dans de la délicieuse crème fraîche et un des pauvres du village de son choix. Quelle fierté pour Jeannette. Par contre, le jour de Carnaval, elle n’est pas plus fière que les autres filles du bourg. C’est le jour où la Beuffenie, vieille et laide fée légendaire, vient chercher son Epathie, écheveau de fil préparé par toutes les fileuses. Et gare à celles qui ne filent pas ! La Beuffenie les emporte pour toujours avec elle.

 Tout la région connaît la Beuffenie (ou Boefnie). Elle préside le sabbat, dit-on. Dans le ravin de la Gallafre, on entend le bruit de ses fêtes. Si vous osez vous y aventurer, vous y trouverez de bien étranges pierres sculptées qui ne sont autres que… son siège, sa marmite, son lit… etc. qu’elle changea en roches le jour de son départ. Mais prenez garde de ne pas vous faire prendre par la nuit sans avoir dans votre sac un peu de pain et de sel pour vous protéger des maléfices, faute de quoi, on ne vous reverra jamais.

Publié dans Côte d'Or, LEGENDES-SUPERSTITIONS | 3 Commentaires »

L’histoire des sorcières de Mâlain

Posté par francesca7 le 29 mars 2013

 

La fête des sorcières de mâlain.. (Côte d’Or 21)

L’histoire raconte:

L'histoire des sorcières de Mâlain dans Côte d'Or sorcieresLoin des fables ancestrales, si Mâlain fête de nos jours ses sorcières, c’est qu’en 1644 le procès que firent les villageois à quelques femmes et hommes, est de triste mémoire.

A Mâlain, tout commence déjà par une légende qu’on évoque depuis la nuit des temps.

Cérès, déesse antique de la fertilité, cherchait désespérément sa fille disparue depuis des lunes et des lunes. Au hasard de ses pérégrinations, son chemin croisa celui d’Aloîs, un enfant du pays à la grâce et au charme troublant.

Celui-ci, connaissant la région comme personne, entraîna Cérès jusqu’à l’entrée d’une cavité située sous la colline de Mâlain.

« Voici l’entrée de l’enfer, où Pluton a enfermé ta fille » avoua-t-il à Cérès.

Voilà ce que la mémoire populaire retint de cette légende païenne: L’antre du démon était situé sous la colline de Mâlain, là ou se trouve le château à présent.

De nos jours encore on nomme cette cavité » le trou de diable ».

Mais au Moyen-Âge, curieusement, cette légende ne semble pas effrayer les bergers qui font de cette cavité une bergerie aménagée. L’année 1640 est particulièrement ardue pour les habitants de Mâlain. Pluies, gelées, et grêles viennent à bout des potagers, vergers et donc des fruits et légumes des paysans. La disette menace et en ces temps obscurs, il est facile d’attribuer cette malchance météorologique à des preuves d’existence du diable et de ses condisciples. On cherche alors des coupables et on s’en prend à quelques femmes et hommes sous des prétextes fallacieux.

Comme souvent à cette époque, les villageois décident de faire justice eux-mêmes. En fait de justice , il s’agirait plutôt d’une pantomime parodiant celle-ci. On garrotte les supposés sorcières et sorciers, on les emmène au bord de l’ouche à hauteur de Pont-de-Pany. Les pouces attachés aux gros doigts de pieds, ils sont jetés à l’eau.

Ceux qui s’enfoncèrent dans l’eau furent reconnus innocents mais décédèrent dans d’atroces souffrances. Ceux qui surnagèrent, malgré les coups de fourche, furent jugés coupables. Ultime ignorance, une femme qui plaignit chrétiennement le supplice de ces pauvres gens fut lapidée par la foule et, dit-on, enterrée sous une pierre. La justice des lieux jugea une dizaine de ces pauvres gens. Et ceux qui réussirent à surnager furent condamnés a être pendus puis leurs corps brûlés. Peine heureusement levée par le Tribunal de Dijon qui gracia ces pauvres hères. Mais le mal était fait et la suspicion demeura envers ces personnes pendants de longues décennies, et leur descendants eurent toutes les peines du monde à s’intégrer.

Voilà pourquoi de nos jours on peut assister une fois tous les deux ans à la fête des sorcières à Mâlain. Les villageois expient ainsi leur fautes en fêtant celles qui furent jugées coupables il y a fort longtemps.

 C’est ainsi que tous les deux ans nous fêtons ensemble ce festival!!!

Mâlain, ce petit village situé en Bourgogne, est depuis fort longtemps le théâtre d’étranges histoires. Dès le moyen-âge, en 1640 exactement, il est le témoin de plusieurs procès en sorcellerie lors desquels, les accusateurs capturaient de prétendu sorcier, leur attachaient les pouces avec les orteils et les jetaient ensuite dans la rivière.

Comme on peut le deviner la plupart des accusés coulaient à pic, lorsque c’était le cas les juges affirmaient alors que ces pauvres gens ne possédaient en réalité aucun pouvoir surnaturel et les déclaraient innocents. Mais il arrivait aussi parfois que certains des prisonniers parvenaient à remonter à la surface, pour les habitants il n’y avait alors plus de doute possible, ils étaient sûrs que ces êtres étaient la source de tous leurs malheurs et les forçaient à couler à coup de fourche.

Ainsi leur famille et leurs descendants, considérez comme infâmes par les villageois, subirent ensuite et jusqu’à il y a peu temps encore, de lourdes persécutions. D’ailleurs il existe encore aujourd’hui dans ce village des familles dont on dit que les membres sont les descendants de ces sorciers.

Même si cette histoire est des plus sinistres il n’en est rien comparée à la légende de ville qui prétend qu’autrefois vivait dans ce village, une jeune et jolie jeune fille blonde prénommée Mâlain, qui était aimée de tous les habitants. Malheureusement ceux-ci n’ont pu rien faire et restèrent stupéfaits lorsqu’un jour un homme noir vint l’enlevé et l’emmena avec lui dans l’antre des enfers. Bizarrement on trouve encore aujourd’hui, situé en contrebas du château de la ville, une grotte que les villageois de l’époque prétendaient qu’elle était l’accès direct aux enfers et qui fut ensuite appelée le trou du diable.

Mais le plus étonnant dans l’histoire de ce village est qu’il était habité, il y a peu de temps encore par 666 habitants. Et comme chacun le sait, 666 est considéré comme le nombre du Diable. Enfin c’est ce qui est dit dans la Bible, plus précisément dans le chapitre 13, verset 18, du livre de l’Apocalypse. 666 y est décrit comme le nombre représentant l’imperfection totale ou le mal absolu, mais il serait également l’incarnation d’un homme ayant vraiment existé, mais dont on ne connait pas réellement l’identité.

Certains ont proposé Néron, ce cruel empereur romain tristement célèbre pour ces persécutions envers les chrétiens. Il paraitrait, selon une science ésotérique qui consiste à associer des lettres avec des chiffres, que l’on obtiendrait pour le nom de Néron le chiffre 666. D’autres prétendent que l’addition des lettres de Lucifer donnerait également 666.

Il n’en fallait pas plus pour que certaines personnes y voient la preuve indiscutable du lien qui existerait entre ce nombre et le Diable lui-même. Le diable, cet ange déchu et maître des enfers qui possède beaucoup de noms différents y compris celui de Malin.

Malin, Mâlain, la ressemblance de ces deux noms est-elle une simple coïncidence ou un avertissement ? La ville de Mâlain serait-elle réellement la porte qui mène aux enfers ? Actuellement personne ne peut le dire, même pas les habitants de ce petit village. Chacun est donc libre de pouvoir se forger sa propre opinion.

Publié dans Côte d'Or, LEGENDES-SUPERSTITIONS | Pas de Commentaire »

 

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