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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Les Portefaix

Posté par francesca7 le 19 mars 2013

 

         Le marché d’Arras était l’un des plus prestigieux du royaume. La quantité de grains apportée chaque semaine Les Portefaix dans ARTISANAT FRANCAIS portefaix-225x300représentait 5 000 à 7 000 hectolitres. Réorganisé en 1722, le marché aux grains employait une armée de bouteurs, inspecteurs, mesureurs et aussi les portefaix.

   Le portefaix était un personnage essentiel du marché aux grains. Il devait pour exercer sa charge, obtenir l’approbation du Maire et des  Échevins. Il joignait à sa demande un certificat de bonne vie et moeurs et la somme de 90 livres (en 1786). Il devait également être agréé bourgeois d’Arras, sa requête en réception lui en coûtant 12 livres.

    Vêtu d’une  ample vareuse, libérant les mouvements, le portefaix était coiffé d’un chapeau caractéristique, très emboîtant, couvrant bien la nuque, appelé « coltin ». Un sac de jute placé sur le cou et les épaules achevait sa protection lorsqu’il transportait ses lourdes charges ( les sacs de grains pesant de 80 à 100kilos )

    De nombreux Dainvillois y étaient employés sur le marché d’Arras ( on en dénombre 80 en 1780). Ces derniers avaient le monopole du transport des grains, de la charrette des vendeurs jusqu’aux « pacus » de la Grand-place et, après achat du « pacus » aux entrepôts, caves voisines et même jusqu’au port ( Quai du rivage). De là, des péniches emmenaient le grain vers le reste de la France, les Pays -Bas autrichiens, l’Angleterre, etc…

    Tous les deux ans, Dainville, au mois de mai, fête ses portefaix. José Ambre, célèbre patoisant de la Commune a même écrit une chanson  en leur honneur.

a-point dans ARTISANAT FRANCAIS

Plus tard, le mot docker, contraction de l’anglais dockworker (littéralement, « ouvrier du quai »), est attesté pour la première fois en français à la fin du XIXe siècle et s’est peu à peu répandu dans la majorité des ports du monde au cours du xxe siècle avec la mondialisation des échanges et la suprématie économique du monde anglo-saxon. Toutefois, le terme débardeur, moins usité de nos jours en Europe, s’est maintenu plus largement au Québec.

À Marseille entre autres, le terme de portefaix était utilisé pour désigner la corporation qui œuvrait sur le Vieux Port pendant la marine à voile qui n’avait pas seulement un rôle de déchargement ou de chargement de la marchandise mais aussi une spécialisation dans connaissance de la qualité du produit manipulé, les portefaix représentaient aussi les intérêt du négociant « Maitre Portefaix » et avaient aussi le rôle d’acheminer la marchandises dans les magasins..

Le terme aconier, parfois écris acconier (ou l’anglicisme stevedore), recouvre des notions proches mais néanmoins différentes d’un point de vue juridique. De fait, l’aconier est l’entrepreneur dont le métier consiste à préparer matériellement et juridiquement les opérations de réception, de déplacement et d’entreposage de marchandises transportées par voie maritime et est donc l’employeur des débardeurs.

Histoire

Les dockers ont souvent donné l’image de « gros bras », ce qui était souvent mérité par le passé, où nombre de marchandises étaient transportés dans des sacs, à dos d’homme. Seules les marchandises très volumineuses, ou en vrac, étaient chargées par des grues. Les dockers empruntaient la coupée pour monter à bord du navire et déchargeaient leur cargaison des cales.

Pendant la deuxième moitié du 20e siècle, la modernisation du transport maritime a radicalement changé la profession. Les navires restent maintenant à quai une journée, voire deux, contre de nombreux jours auparavant. L’automatisation (par exemple avec les conteneurs) accélère les mouvements et a obligé les dockers à acquérir plus de compétences. Ils doivent pouvoir manœuvrer une grue ou un chariot élévateur, saisir des conteneurs, etc.

La profession a également changé durant les vingt dernières années : les dockers travaillaient en tant qu’ouvriers professionnels intermittents journaliers à employeurs multiples, mais sont dorénavant des ouvriers professionnels mensualisés dans une entreprise de manutention ou un groupement d’entreprises, complétés par des ouvriers dockers occasionnels en cas de grande affluence des navires (Loi du 9 juin 1992). Dans la quasi totalité des ports du monde, les ouvriers dockers ont toujours été représentés par des syndicats professionnels puissants avec un fort taux de syndicalisation.

musique-notes-00009La Chanson des Portefaix   musique-notes-000091

Amèn’ech’ sac ed grain,

Mets-me le sur mes reins,

T’y r’prinds point à tros fos

Ch’est du premier cop

Qu’in l’met sur sin dos,

Amen’ech’sac ed grain,

Mets me le sur mes reins,

Et, n’ravise point au poids,

Un bon Dainvillois

Jamais i quéra!

Portefaix, jamais fatigué, bon fieu d’Dainville,

Te décarqu’des sacs ed’ grain,

Avec entrain,

Portefaix, jamais fatigué, bon fieu d’Dainville,

A chaqu’sac te gagn’ tin pain,

Et pis t’n'héring,

Portefaix, jamais fatigué, bon fieu d’Dainville,

Tant que l’terre don’ra du blé,

T’iras oeuvrer,

Portefaix, jamais fatigué, bon fieu d’Dainville,

Tout l’journée, carquer décarquer, jamais s’arrêter,

Ohé!

Portefaix, jamais fatigué, bon fieu d’Dainville,

Tous les soirs te vas chiffler,

Au cabaret,

Portefaix, jamais fatigué, bon fieu d’Dainville,

Eun’grand choppe ed jus d’houblon,

Du beau, du bon,

Portefaix, jamais fatigué, bon fieu d’Dainville,

Quand et’ pinte al’s'ra finie,

T’iras au lit,

Portefaix, jamais fatigué, bon fieu d’Dainville,

Dins les draps, à t’tiot’ dintellière, te diras tout fier:

J’t'as querre!

Amèn’ ech’ sac ed grain,

Mets-me le sur les reins,

T’y r’prinds point à tros fos

Ch’est du premier cop

Qu’in l’met sur sin dos.

Amèn’ ech sac ed grain,

Mets-me le sur mes reins,

Et, n’ravise point au poids,

Un bon Dainvillois

Jamais i quéra!

Non, jamais i quéra!

Saint fiacre, ch’est l’saint patron des jardinniers,

Des bergers l’saint patron, si te l’sais point, ch’est Saint Druon

Pour les tailleurs de pierre, i-a Saint pierre

Et in appelle comme cha ch’ti des grain’tiers, Saint Nicolas,

Ch’ti qui est boulanger fête Honoré

Ch’ti qui est toudis saoul ira prier Saint Arnould,

Nous, portefaix, in n’a un bon,

Ch’est Saint Christophe, not’ saint patron!

fais donc eun’tiot’prière à Saint Christophe,

I-a foqu’liqui t’aid’ra à éviter les catastrophes,

Ch’est li vraimint l’meilleux des saints patrons,

Grâce à li tout va bien, grâce à li tout tourn’ toudis rond,

Un saint patron comm’cha qu’tous les soirs, au cabaret, les portefaix,

Crient: « Tavernier, r’mets un canon,

A la santé d’not’ saint patron! »

( au début)

José Ambre ,  le 26 décembre 1999- issu du site http://www.chez-ulsanne.com

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Les Pionniers du Livradois

Posté par francesca7 le 19 mars 2013

 

LE PAYSAN ET LA MACHINE EN LIVRADOIS

par Lucien GAGHON

Les Pionniers du Livradois dans ARTISANAT FRANCAIS agricultureRésumé. — En Livradois, sur 10 ou 15 très petites fermes, au départ de l’évolution décrite (début du siècle dernier), une ou deux se trouvent aujourd’hui remembrées et agrandies aux meilleures dimensions possibles (10 à 15 hectares de prés ou de champs), équipées et outillées. Mais pourquoi ces trop rares fermes modernisées s’ essoufflent-elles à leur tour, sans tracteur, sans camionnette, sans silos pour l’ensilage en vert, ? Posée pour une petite unité physique, la grande question du paysan et de la machine appelle des éclaircissements qui soient, si possible, de signification universelle. Inspiré par les 3 volumes qu’un professeur d’histoire, B. Charbonneau, vient de consacrer à Z’Etat, nous avons tenté de montrer comment et pourquoi le petit polyculteur- éleveur du Livradois est victime du Léviathan moderne : l’Etat.

 Nous devons l’idée de cet article à l’un des grands maîtres de La géographie agraire, notre ami Daniel Faucher. Daniel Faucher élabore dans le cadre universel un ouvrage sur le paysan et la machine. Comparativement, le champ de notre étude est minuscule : un plateau cristallin d’un millier et demi de kilomètres -carrés de superficie et qui ne porte plus guère que 30 milliers de paysans après en avoir porté 90 et 100 mille vers 1850, il y a seulement un siècle 1. Mais peut-être n’est-il pas impossible, avec un cadre si petit, d’approcher quelques problèmes de portée générale : la ville et lia campagne, le citadin et le rural, l’ouvrier et le paysan, la machine qui vient de la ville et le paysan qui l’utilise sur son exploitation.

 

Réf. 1 L. Gachon, Récentes déprises et reprises humaines sur les massifs anciens du centre de la France. L’exemple du Livradois. R. G. A.. 1952, II, pp. 265-290.

 

ALIRE : Les plus belles fermes-ateliers en Livradois.

La paire de bœufs ou le tracteur.

Insuffisances de l’outillage privé.

Insuffisances de l’équipement public.

L’équipement en moulins.

Le Livradois, corps rural sans organisation économique ni force politique.

Conclusion.

 

SOURCE : Gachon Lucien. Le paysan et la machine en Livradois. In: Revue de géographie alpine. 1953, Tome 41 N°3. pp. 423-441. doi : 10.3406/rga.1953.1104
url :http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1953_num_41_3_1104

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