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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Dimanche 17 mars 2013

L’art de se connaître soi-même

Posté par francesca7 le 17 mars 2013

Jacques Abbadie

L’Art de se connaître soi-même

1715 (pp. 17-432). MONSEIGNEUR LE VICONTE DE SIDNEY,

Ministre & Secrétaire d’Etat de Leurs Majestés Britanniques, Connêtable du Château de Douvre, & Gouverneur des Cinq Ports, &c. Viceroy pour Leurs Majestés du Royaume d’Irlande.

MONSEIGNEUR,

Quoi que l’Art de se Connoître Soy-même soit digne de l’étude

L'art de se connaître soi-même dans LITTERATURE FRANCAISE art

EPISTRE

ET de l’application des hommes les plus illustres glorieusement occupés, ce n’est pas sans quelque scrupule que je prens la liberté, en vous offrant cet Ouvrage, de dérober au public quelqu’un de ces prétieux momens que vous lui consacrez dans les fonctions importantes de vôtre ministere.

On sait MONSEIGNEUR, quelle est vôtre application à servir vôtre Prince & vôtre patrie ; & les obligations que l’Angleterre a à vôtre zéle, et à vôtre fermeté sont encore trop fraiches dans la mémoire des hommes, pour en renouveler le souvenir.

DEDICATOIRE

On se souvient des services memorables que vos glorieux Ancestres ont rendu à l’Etat : mais on se souvient encore mieux de ceux, que vous lui avez vous même rendus dans la plus importante occasion qui sera jamais, & de quelle manière vous vous êtes dévoüé, par manière de dire, pour vôtre patrie, en exposant vôtre personne, & vôtre fortune au danger de la plus triste destinée, pour la secourir.

On n’ignore point quel rang vous tenez en toutes manières entre ces Heros de la Grande Bretagne, dont la sainte magnanimité n’a point voulu

EPISTRE

abandonner leur patrie à un éternel esclavage, à la fureur de la superstition & à ces effroyables calamitez, dont on trouvoit cent mille présages vivans en la personne des François refugiez, & de trop funestes experiences dans l’Irlande et dans l’Angleterre.

Dieu qui avoit marqué certaines bornes à l’affliction des gens de bien, & au triomphe des méchans, & qui préparoit toutes choses pour ce grand ouvrage, vous attacha de bonne heure d’affection & de zéle à ce glorieux liberateur, que la Providence avoit suscité pour la delivrance de cette Nation, & en

DEDICATOIRE

quelque sorte pour la consolation de toutes les autres, afin qu’une fidelité comme la vôtre répondit à une vocation comme la sienne, & que vous servissiez à ses desseins, comme il servoit lui-même aux desseins du Tout-puissant.

On sait MONSEIGNEUR, quelles preuves vous lui avez données aprés cela de vôtre zéle & de vôtre attachement ; & quelles marques vous avez receu de son affection & de sa confiance, & comment vous avez trouvé le moyen de séparer la faveur de l’envie, par la moderation & la sagesse avec laquelle vous la soutenez, & l’usage genereux que vous en faites.

Jugez MONSEIGNEUR, s’il ne me doit pas être bien doux, de pouvoir me flater la pensée d’avoir quelque part à l’honneur de vôtre bienveillance, & de vôtre protection, & si je ne dois pas conserver prétieusement la mémoire de tous les témoignages de vôtre bonté, qui peuvent me confirmer dans cet agreable sentiment.

Je prieray Dieu, MONSEIGNEUR, qu’il vous affermisse par une vie longue & une santé confirmée dans le poste important, où vous continüez de rendre à l’Etat des services si dignes de sa réconnoissance, & du souvenir de la postérité ; & que les grands succés dont Dieu couronne l’heureux regne de leurs Majestez & benit vôtre ministere, ayant aussi peu de bornes qu’en la passion pleine de respect & de zéle avec laquelle je suis,

MONSEIGNEUR,

Vôtre trés humble & trés

obéissant Serviteur.

Abbadie.

 jakob_abbadie dans LITTERATURE FRANCAISE

Jacques Abbadie, né en 1654 à Nay et mort le 25 septembre 1727 à Marylebone, est un pasteur et théologien protestant français.

Abbadie consacra les dernières années de sa vie, entre l’Angleterre et la Hollande, où étaient imprimés la plupart des ses ouvrages, à l’écriture, à la prédication et à l’accomplissement – pas trop assidu, car il était souvent absent de son décanat – des devoirs ordinaires de son bénéfice. Ainsi, s’étant rendu en Hollande en 1720 pour y voir sa Vérité dans les presses, il resta, après cela, plus de trois ans à Amsterdam, pendant la préparation du Triomphe et d’autres ouvrages, ne retournant en Irlande qu’en 1723. Ses revenus de doyen de Killaloe étaient si modestes qu’ils ne lui permettaient pas d’engager un secrétaire. Après que l’archevêque d’Armagh, Hugh Boulter, eut fait appel en vain au lord lieutenant d’Irlande, Lord Carteret, en son nom, il lui donna une lettre d’introduction pour l’évêque de Londres, le Dr Edmund Gibson, Abbadie quitta alors l’Irlande pour s’établir à Marylebone, où il s’occupait d’une nouvelle édition de ses Œuvres, dont l’annonce avait déjà paru, lorsqu’il s’éteignit dans son domicile dans sa soixante-treizième année.

art-deSon grand œuvre, qu’il avait commencé à l’âge de vingt-deux ans, intitulé Traité de la vérité de la religion chrétienne, dont les deux volumes parurent à Rotterdam en 1684 et furent continués, en 1689, par le Traité de la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, produisit une profonde sensation : « Il y a fort longtemps, écrivait Bayle, qu’on n’a fait un livre où il y ait plus de force et plus d’étendue d’esprit, plus de grands raisonnements et plus d’éloquence. » Bussy mandait à la marquise de Sévigné : « Nous le lisons à présent et nous trouvons qu’il n’y a que ce livre à lire au monde. » Et elle lui répondait : « C’est le plus divin de tous les livres ; cette estime est générale. Je ne crois pas qu’un homme ait jamais parlé de la religion comme cet homme-là. » Élève de Jean La Placette, nourri de Pascal, un peu trop étranger à l’histoire comme tous les cartésiens, il a eu de la foi la conception intellectualiste de son temps, mais il insiste de préférence sur les raisons psychologiques et morales de ses convictions.

 

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Appel de l’Abbé Pierre

Posté par francesca7 le 17 mars 2013

Appel de l’Abbé Pierre

Abbé Pierre

prononcé le 1er février 1954
sur les antennes de Radio-Luxembourg

 Appel de l'Abbé Pierre dans FONDATEURS - PATRIMOINE abbe_pierre-24x30-1999

Mes amis, au secours… Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant hier, on l’avait expulsée… Chaque nuit, ils sont plus de deux mille recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu. Devant l’horreur, les cités d’urgence, ce n’est même plus assez urgent !

Écoutez-moi : en trois heures, deux premiers centres de dépannage viennent de se créer : l’un sous la tente au pied du Panthéon, rue de la Montagne Sainte Geneviève ; l’autre à Courbevoie. Ils regorgent déjà, il faut en ouvrir partout. Il faut que ce soir même, dans toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes s’accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte de lieux où il y ait couvertures, paille, soupe, et où l’on lise sous ce titre « centre fraternel de dépannage », ces simples mots : « Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, ici on t’aime »

La météo annonce un mois de gelées terribles. Tant que dure l’hiver, que ces centres subsistent, devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure. Je vous prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l’âme commune de la France. Merci ! Chacun de nous peut venir en aide aux « sans abri ». Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain : cinq mille couvertures, trois cents grandes tentes américaines, deux cents poêles catalytiques

Déposez-les vite à l’hôtel Rochester, 92, rue de la Boétie. Rendez-vous des volontaires et des camions pour le ramassage, ce soir à 23 heures, devant la tente de la montagne Sainte Geneviève. Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir sur l’asphalte ou sur les quais de Paris.

Merci !

Abbé Pierre

 

abbe dans LITTERATURE FRANCAISEHenri Grouès, dit l’abbé Pierre, né le 5 août 1912 à Lyon et mort le 22 janvier 2007 à Paris Ve, est un prêtre catholique français de l’Ordre des Frères mineurs capucins, résistant, puisdéputé, fondateur du Mouvement Emmaüs (organisation laïque de lutte contre l’exclusion) comprenant la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés et de nombreuses autres associations, fondations et entreprises de l’économie sociale, en France.

L’abbé Pierre acquiert sa notoriété à partir du très froid hiver de 1954, meurtrier pour les sans-abri.

Il lance le 1er février 1954 un appel mémorable sur les antennes de Radio-Luxembourg (future RTL), qui deviendra célèbre sous le nom d’Appel de l’abbé Pierre.

Le lendemain, la presse titra sur « l’insurrection de la bonté ». L’appel rapportera 500 millions de francs en dons (dont 2 millions par Charlie Chaplin qui dira à cette occasion : « Je ne les donne pas, je les rends. Ils appartiennent au vagabond que j’ai été et que j’ai incarné. »)16, une somme énorme pour l’époque et complètement inattendue, des appels et courriers qui submergèrent complètement le standard téléphonique de la radio, et des dons en nature d’un volume si immense qu’il fallut des semaines pour simplement les trier, les répartir et trouver des dépôts pour les stocker convenablement un peu partout en France.

Le combat de l’abbé Pierre a aussi permis l’adoption d’une loi interdisant l’expulsion de locataires pendant la période hivernale.

Les événements de l’hiver 54 ont donné lieu en 1989 à un film de Denis Amar avec Claudia Cardinale et Lambert Wilson : Hiver 54, l’abbé Pierre.

Il fonde en 1949 le Mouvement Emmaüs (en référence à Emmaüs, village de Palestine apparaissant dans un épisode du dernier chapitre de l’Évangile selon Luc). Ce mouvement est une organisation laïque de lutte contre l’exclusion, présente aujourd’hui dans 36 pays du Monde. Il commence ainsi dès l’été 1949 par fonder la communauté Emmaüs de Neuilly-Plaisance, au 38 avenue Paul Doumer, au départ auberge de jeunesse.

La rencontre avec George, désespéré qui a perdu toute raison de vivre, et à qui l’abbé Pierre demande « Viens m’aider à aider » marque cependant le véritable acte fondateur du Mouvement Emmaüs.

Les communautés Emmaüs se financent par la vente de matériels et d’objets de récupération et construisent des logements :

« Emmaüs, c’est un peu la brouette, les pelles et les pioches avant les bannières. Une espèce de carburant social à base de récupération d’hommes broyés. »

Le 29 mars 1952, il participe au jeu « Quitte ou double » sur Radio Luxembourg pour alimenter financièrement son combat, où il gagnera 512 000 francs de l’époque13 (ce qui correspond à près de 12 000 € actuels).

L’ensemble de la classe politique française ne tarit d’éloges et reconnaît le travail réalisé par l’abbé Pierre, notamment le président de la République Jacques Chirac, le Premier ministre Dominique de Villepin, la candidate socialiste Ségolène Royal et le candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy.

De très nombreuses associations et fondations françaises ou internationales qui ont milité avec l’abbé Pierre dans des causes communes en faveur des plus démunis lui rendent le jour même un vibrant hommage par des communiqués officiels.


L’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing demande que soient célébrées « des obsèques nationales » en l’honneur de l’abbé Pierre. La présidence de la République se prononce le jour de sa mort pour savoir si un « hommage national » ou un « deuil national » (la plus haute distinction funéraire française) serait rendu. Conformément aux souhaits de la Fondation Abbé Pierre et la famille qui semble s’opposer à la seconde option, c’est la première option qui est choisie (réservée tout de même à des personnalités telles que Jean-Paul II et le Commandant Cousteau), plus conforme au testament de l’abbé qui préférait que tout l’argent serve plutôt à la collecte au profit des œuvres de sa Fondation, à laquelle il a donné tout au long de sa vie l’ensemble de ses droits ainsi que les dons personnels faits à son nom.

Une chapelle ardente est ouverte à tous, les mercredi 24 et jeudi 25 janvier 2007, toute la journée, à l’église du Val-de-Grâce à Paris, où son cercueil simplement surmonté de sa canne et son béret est exposé aux remerciements du public ; un hommage populaire à l’abbé Pierre est organisé par le Mouvement Emmaüs le jeudi 25 janvier au Palais omnisport de Paris-Bercy, de 19 à 23 heures. Par ailleurs, des livres d’or collectent les hommages populaires à Paris, Metz et dans plusieurs communautés Emmaüs du Sud de la France ; face aux demandes, d’autres communautés Emmaüs en France ou dans le monde recueillent aussi les hommages du public.

À Lyon, sa ville de naissance, une messe commémorative est dite par l’archevêque, le Cardinal Philippe Barbarin en la Primatiale Saint-Jean. Lors de cette messe, l’évangile est proclamé par un diacre, neveu de l’abbé Pierre.

L’abbé Pierre meurt le lundi 22 janvier 2007, tôt le matin (5 h 25 heure locale), à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris, des suites d’une infection du poumon droit consécutive à une bronchite. Il était âgé de 94 ans.

Il affirmait : « J’ai passé ma vie à prier Dieu pour mourir jeune », et ajoutait : « Vous voyez, c’est raté ! ». L’abbé Pierre faisait également régulièrement allusion à sa mort en évoquant son départ en « grandes vacances ».

 

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Ariège et la Révolution française

Posté par francesca7 le 17 mars 2013

 

 

Ariège et la Révolution française dans Ariège a1Les débuts de la Révolution furent marqués par la difficile création de l’entité départementale et par la mise en place de nouvelles administrations avec une houleuse définition des chefs lieux de département, de district, de canton, de commune qui laissera longtemps des traces.

Les Conventionnels votèrent tous la mort du roi mais, localement, les enthousiasmes ne se manifestèrent vraiment ni d’un côté ni de l’autre. En fait, comme partout, la Révolution a coïncidé avec une période de crise de subsistance et l’a fortement aggravée par l’état de guerre, particulièrement pesant ici, les réquisitions se multipliant aux approches de la frontière et du front des combats. Comme ailleurs, certaines réformes heurtèrent la masse de la population, telles l’état civil et le divorce ou le calendrier révolutionnaire qui, non seulement effaçait des repères chrétiens millénaires mais encore bouleversait le rythme des foires et marchés et le travail des ouvriers qui avaient moins de décadis que de dimanches. Il en est d’autres qui touchèrent au plus profond du monde pyrénéen.

Le séquestre puis la vente des biens d’Église et des biens d’émigrés amenèrent un immense transfert de propriétés, surtout en montagne où l’alliance forge- forêt- estives attira les plus grandes convoitises. Les bénéficiaires furent de toute évidence les bourgeois et les paysans aisés qui firent ainsi de grandes fortunes ; un tiers des « notables » ariégeois du Premier Empire appartiendront à cette bourgeoisie d’acquéreurs de biens nationaux. La seule motivation de cet investissement était un souci de rentabilité qui ne pouvait s’accommoder de l’existence des droits d’usage qui étaient, eux, la condition de survie des populations. La misère ou la révolte s’annonçaient.

a11 dans AriègeLa tradition pyrénéenne favorisait un héritier pour ne pas avoir à partager un patrimoine souvent bien maigre et cet héritier, devenu chef de famille, était le garant tout puissant de la cohésion de la « maison » et de sa force de défense face aux agressions extérieures. La Révolution établit une égalité absolue entre tous les enfants qui déstructuraient cette famille traditionnelle et on chercha toutes sortes de moyens de tourner la loi.

On avait touché aux relations séculaires avec l’Espagne. Il y avait bien eu des guerres autrefois, mais les pays pyrénéens n’avaient pas été impliqués dans leurs hommes et, grâce aux lies et passeries, la vie frontalière n’avait pas cessé. Face à la Patrie en danger, ces relations étaient désormais devenues trahison. Malgré cela, malgré la menace de peine de mort, il y eut toujours sur la frontière un petit peuple allant et revenant en toute innocence et ignorance apparentes des évènements, des voituriers et des colporteurs continuant leur commerce, des faucheurs et des moissonneurs partant faire leur saison, des parents visitant leurs parents outre monts et le statut neutre de l’Andorre limitrophe favorisait cette « innocence ». La tradition de vie frontalière compta évidemment pour beaucoup dans le peu de zèle mis à défendre la patrie et les effectifs de « volontaires » fondaient dès leur levée. Pendant la guerre d’Espagne (mars 1793-juillet 1795), les désertions furent généralisées, favorisées par la proximité des champs de bataille (les hommes rentraient facilement chez eux), par le caractère montagneux du pays qui relativisait le danger d’une
invasion et permettait de se cacher et par le voisinage de l’Espagne qui faisait de certains déserteurs des émigrés temporaires. Les désertions s’amplifiaient au temps des travaux agricoles ; les soldats revenaient travailler la terre quelques jours après leur levée, au vu et au su de tout le monde, y compris des municipalités qui déclaraient infructueuses les recherches de déserteurs.

Le refus de l’armée, le refus des réquisitions, le culte réfractaire lui aussi favorisé par la proximité d’une frontière-refuge, tout cela entretint une agitation permanente. Il y eut toujours, même en pleine terreur, des chansons, des attroupements, des cris, des refus de port de cocarde, des arrachages d’arbre de la liberté qui étaient des formes de résistance passive plus que de rébellion, un refus de transgresser des valeurs séculaires plus qu’une opposition idéologique aux principes de la Révolution. Le tout favorisé par le peu d’empressement des autorités locales à sévir.

  Extrait du livre La vie en Ariège au XIXe siècle  – ch.1

 

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Au temps de la Mine

Posté par francesca7 le 17 mars 2013

(Sâone et loire 71)


Ils sont encore nombreux à conserver, au fond de leur cœur, le souvenir de la mine. Que reste-t-il aujourd’hui de ce passé dur, mais où pourtant régnait entre tous les hommes, une solidarité exemplaire ? C’est à la découverte de ce monde révolu que nous convie cet itinéraire au centre de la Bourgogne.

Quitter Châlon sur Saône par le N80 jusqu’au Creusot. Le musée de l’Homme et de l’industrie retrace l’histoire de la dynastie des Schnerder et celle de la métallurgie à la fin du 19ème siècle. Au sud de l’agglomération, on rendra hommage au marteau-pilon, symbole de la cité. Autun, était, il y a quelques dizaines d’années le centre d’un bassin minier. Pour voir des blocs de houille, il faut maintenant visiter le Muséum d’histoire naturelle. Il faut dire qu’à Autun, on passera tout de même plus de temps à visiter la cathédrale Saint-Lazare, son magnifique tympan et ses chapiteaux que les vestiges des terrils d’autan !

En direction de Montceau les Mines, le temple des Mille Bouddhas retiendra l’attention. Le thème de la mine se retrouve à Montceau qui abrite un musée des fossiles et surtout à Blanzy ou un chevalement de 22 m de haut signale le carreau de l’ancien puits St-Claude. On peut visiter ces anciennes installations. On regagnera Châlon sur Saône par le Mont St Vincent et les charmantes petites villes de St Gengoux le National, Buxy et Givry.

 

L’histoire des mines françaises

Comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne, la France a su tirer de son sous-sol de nombreuses richesses qui ont permis, au 19e siècle et au 20e siècle, son essor industriel et commercial.

Ces produits sont des combustibles (charbon et lignite), des minerais (du fer, du plomb, du zinc, un peu d’antimoine, Au temps de la Mine dans Saône et Loire minesdu manganèse, du cuivre…), des substances industrielles (le sel, la potasse, les schistes bitumineux, la fluorine, l’uranium…).

Contrairement à une idée reçue, la France n’a jamais été autosuffisante ni en combustible ni en minerais, sauf pendant quelques années pour le minerai de fer. En particulier, elle a toujours dû importer son charbon, même dans les années 60′, alors que la production atteignait son maximum de capacité.

Une mine est éphémère. Le développement de l’industrie minière, d’une façon générale, suit de nombreux aléas : expansion ou récession de l’industrie, variation des cours des matières premières, pressions environnementales, etc. C’est la raison, entre autres, pour laquelle cette industrie demeure très irrégulière. Ainsi, par exemple, il n’est pas rare qu’une mine fasse l’objet d’une fermeture tout juste après son début d’exploitation. Par exemple, à la suite de la chute des cours boursiers. Mais encore, elle peut être rouverte de nombreuses années plus tard, ou, à nouveau fermée (de manière répétitive). Il faut aussi tenir compte des aléas géologiques, pas toujours discernables au moment des recherches. Ainsi, il est assez souvent arrivé qu’une mine, sur laquelle on fondait des espoirs, se soit rapidement avérée inexploitable à la suite de nombreuses failles (infiltrations d’eau importantes, grisou, etc.). Enfin, un autre élément négligeable à prendre en compte résulte des progrès technologiques : les minettes phosphoreuses lorraines, inexploitables avant l’invention des aciers Bessemer, ce sont avérées aujourd’hui impropres à la filière fonte hématite.

La France a été un important producteur de métaux non ferreux (ZnS-blende et PbS-galène) ainsi que de matières premières non métalliques (BaSO4-barytine, CaF2-fluorine) particulièrement abondantes dans des gisements à l’interface entre socle ancien et séries sédimentaires transgressives. Ces zones de circulations de fluides ont piégé les solutions minérales. Dans cette catégorie de gisements, on peut citer des mines de la Haute vallée de la Maurienne, les mines de Fontsante dans les Alpes Maritimes, Montagne Noire, Cévennes, massif de l’Arize en, Ariège et du Massif de Mouthoumet, dans l’Aude.

 mine1 dans Saône et Loire

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Histoire de la Sarthe

Posté par francesca7 le 17 mars 2013

 Histoire de la Sarthe dans Sarthe sarthesa

La Sarthe fait partie de la région Pays de la Loire. Elle est limitrophe des départements de l’Orne, d’Eure-et-Loir, de Loir-et-Cher, d’Indre-et-Loire, de Maine-et-Loire et de la Mayenne.

La Sarthe est structurée autour de trois cours d’eau : la Sarthe (Le Mans, Sablé-sur-Sarthe), l’Huisne (La Ferté-Bernard, Connerré, Le Mans) et le Loir (La Flèche).

Au nord du département, le paysage est plus proche de celui de la Normandie. Sur une trentaine de kilomètres, une partie nord du département est appelée Maine normand. Il contient les paysages dits des Alpes mancelles.

À l’est du pays manceau, le paysage se rapprochant de l’Eure-et-Loir , du Loir-et-Cher et aux abords du Bassin parisien est dénommé le Perche sarthois. Le pays du Perche Sarthois est situé à un endroit géographique à partir du canton du pays du Gesnois (Connerré - Montfort-Le-Gesnois) jusqu’au département de l’Orne. Sa plus grande commune est La Ferté-Bernard.

Au sud-est, le climat est approchant de celui du centre et tout particulièrement de la Touraine. Tout l’ouest du département va de pair avec les espaces de la Mayenne et de l’ancienne province de l’Anjou, avec des terres agricoles et des exploitations fermières de taille moyenne.

L’Insee et la Poste lui attribuent le code 72.

Le département de la Sarthe est à dominante rurale ; il crée une véritable antinomie avec son chef-lieu : la ville du Mans. Ce département est vaste et relativement peu peuplé puisque l’aire urbaine du Mans comprend presque la moitié de la population totale du département. Il compte 576 741 habitants avec les doubles comptes et un peu plus de 560 000 sans.

Le nord de la Sarthe s’articule avec les Alpes mancelles au niveau de Fresnay-sur-Sarthe. Un peu plus au nord, de nombreuses vallées longeant la Sarthe offrent un paysage de bocage. Le département possède beaucoup de forêts notamment
celles de Perseigne, de Bercé ou le Bois de Changé.

On peut considérer le département sous deux faces : l’une urbaine ou extra-urbaine avec l’agglomération de Le Mans Métropole ainsi que son aire urbaine s’étendant sur 90 communes et regroupant quelque 300 000 habitants. À noter que démographiquement, c’est plus de la moitié de la population totale du département qui est ainsi comprise dans Le Mans et sa grande couronne. Le reste du département reste à dominante agricole et est peuplé de manière peu dense et inégale. De tradition industrielle le département et notamment Le Mans ont subi de plein fouet la régression industrielle à partir des années 70. Mais ils se sont relevés et possède aujourd’hui un rythme démographique respectable qui fait augmenter la population nettement depuis 5-6 ans

Les habitants de la Sarthe sont appelés les Sarthois. La devise du département est : En Sarthe, 24 heures comptent plus qu’ailleurs. Cette devise tient beaucoup à l’organisation des courses d’endurance de 24 heures, impliquant au fil du temps plusieurs disciplines sportives, depuis 1923 et la première édition des 24 Heures automobiles du Mans.

 Le territoire est balayé dès la fin du 3ème  siècle par les invasions des Alamans et des Francs. La ville du Mans s’entoure alors de murailles toujours visibles aujourd’hui et magnifiquement conservées. 

Le pays subit au Haut Moyen-âge, les nombreux incursions pas toujours pacifiques des Bretons venus de l‘Ouest dès le Vème siècle et des Normands descendus du Nord au 9ème  siècle.. Entre deux « visites », le territoire connaît des périodes de prospérité.

Convoitée par ses puissants voisins, elle est rattachée à l’Anjou en 1126. Geoffroy le Bel, dit Plantagenêt, épouse au Mans Mathilde, héritière de l’Angleterre et de la Normandie. Ainsi, lorsqu’en 1154 Henri II Plantagenêt monte sur le trône d’Angleterre, le Maine fait partie des possessions anglo-normandes jusqu’à ce que Philippe Auguste reprenne le Maine et le rattache à la couronne de France.

Au XIIème siècle, la vie économique se développe, le Mans est une cité prospère. Le réseau de cités que nous connaissons aujourd’hui est à peu près en place dès le 13ème  siècle. Mais, de nouveaux conflits (la guerre de Cent ans, le soulèvement des protestants) arrêtent cette expansion. La pacification ne revient qu’en 1589, avec la prise du Mans par Henri IV. Le Maine se trouve alors rattaché à la Généralité de Tours. 

sarthe-2-300x194 dans SartheAprès les terribles pestes du 17ème  siècle, le 18ème  siècle est marqué par le  développement de l’agriculture et de plusieurs industries : le textile tout d’abord (toile de chanvre étamines qui sont notamment exportées vers l’Amérique latine), la métallurgie, la tannerie, la verrerie, la boissellerie et enfin, le marbre de Sablé et les bougies du Mans.

Lorsque les départements sont constitués, en 1790, les Manceaux sont libérés de la tutelle de Tours. La guerre civile éclate et la Sarthe connaît, pendant la Révolution, des jours troublés. Blancs et Bleus s’y affrontent. Les Vendéens sont écrasés au Mans le 10 décembre 1793 mais la chouannerie reste très présente.
Le calme revenu, la révolution agricole s’amorce. En 1810 est construit le premier four à chaux sarthois à Juigné.


Parallèlement à l’essor de l’agriculture et du commerce, l’industrie textile ne peut soutenir la concurrence et décline. L’urbanisme témoigne d’une intense activité commerciale. Mamers, Sablé-sur-Sarthe, La Flèche, Saint-Calais se développent. L’activité du rail permet une croissance massive des échanges commerciaux. Au milieu de cette effervescence, la guerre de 1870 est marquée par l’invasion prussienne et la défaite de Chanzy lors de la bataille du Mans en janvier 1871. C’est de cette époque que date la fondation ou l’extension d’entreprises et de groupements industriels : sociétés d’assurances, industries Bollée, établissements Carel.

sarthes-300x209La guerre 1914-1918 marque une rupture, mais occasionne un nouveau départ. Le Mans développe de nouvelles industries : Louis Renault y construit des ateliers dès 1936. C’est aussi pendant l’entre-deux-guerres (1923) que la course automobile des 24 Heures du Mans, de renommée mondiale, se développe.

Depuis 1945, de nouvelles industries ont été amenées par la décentralisation économique. Ce développement est à la fois celui du Mans et de tout le tissu rural.

 La Sarthe qui recouvre essentiellement la partie orientale de l’ancienne province désignée sous le nom de Haut Maine, est un pays de transition et un carrefour dès l’Antiquité. 

Parmi les premiers habitants de ce qui deviendra la Sarthe, on note différentes peuplades dont les Aulerques Cénomans, qui feront de Vindunum leur capitale. Des fouilles ont révélé l’importance et la prospérité de cette ville à l’époque gallo-romaine.

 

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