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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Vendredi 15 mars 2013

La Dame Blanche de Thil, en Côte d’Or

Posté par francesca7 le 15 mars 2013

« Le nom de cette Dame ? L’époque où elle vécut ? Mystère !

 En effet, toute belle et parée comme il convient à une jeune épousée le jour même de ses noces, après les cérémonies multiples, religieuses ou autres et les longues agapes du temps, la jeunesse éprouva le besoin de se détendre.

 On choisit, parmi les innocentes distractions de l’époque, une partie de cligne musette (cache-cache). Tout un essaim de damoiselles et damoiseaux s’éparpilla à la recherche d’une cachette sensationnelle ; on peut assez bien s’imaginer les gracieux déploiements de costumes d’une de ces époques brillantes s’égayant dans toutes les parties du Château de Thil (Côte d’Or), alors dans son plus beau, avec les cris, les rires, les réparties et les exclamations que suscitent les découvertes les plus inaccessibles ; en tout cas, notre jeune mariée dut très vitre tomber en arrêt devant un grand coffre ouvert et vide, ce qui laisse supposer qu’il était au rancart dans quelque dépendance, soit dans cette cave en forme de chapelle qui, devenue trop petite, venait d’être abandonnée, soit dans une embrasure de la haute tour où l’on n’accédait que par le corps de garde et dont la dernière pièce n’avait pas d’issue par le haut, malgré les deux étages qui la surplombaient.

La Dame Blanche de Thil, en Côte d'Or dans LEGENDES-SUPERSTITIONS chateau-de-thil1

 Ce qui est sûr, c’est que la belle trouva cette cache sensationnelle à son goût et s’y enferma prestement en laissant retomber sur elle le lourd couvercle de chêne… Si lourd, si épais que tous ses efforts pour le soulever durent être vains, comme ses appels….

 On appela, on chercha toute la nuit et durant plusieurs jours, craignant un enlèvement. La fête du être écourtée dans quelle angoisse et quel affolement pour le jeune marié ! Personne ne soupçonna, ni ne découvrit le secret du coffre, ce qui laisse bien à penser qu’il ne servait plus.

 Ce ne faut, dit encore la légende, qu’un siècle plus tard qu’on découvrit le coffre contenant le squelette encore habillé de cette guillemette ! Elle fut la seule femme inhumée dans la crypte de la collégiale de Thil, parmi les chanoines. La pierre tombale ne précise ni le nom de famille, ni la date… »

 Depuis lors, une dame blanche hante les ruines de Thil et la montagne de Nan sous Thil ! D’ailleurs, Lucien Logeat y fait référence d’entrée dans son ouvrage sur Nans sous Thil et nous indique que son apparition annonce une calamité, qu’on en menace les petits garnements…

 

la-dame-blanche-de-thil dans LEGENDES-SUPERSTITIONS

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Le fauteuil du Loup en Côte d’Or

Posté par francesca7 le 15 mars 2013

 

Dans son histoire de Vic sous Thil, Charles Prudhon note « qu’au début du 19ème siècle, les paysans venant à passer près de la roche de Galafre (goinfre) ne manquaient jamais de s’arrêter pour crier :

-          En Gallas ! En Gallas !

Les jeunes gens du pays (les communiants) se rendaient en Galafre pour y faire entendre ce cri. Il faut faire appel, selon Prudhon, à nos ancêtres. Autour de l’énorme pierre de granit, durement s’assembler plus d’une fois les anciens Gaulois, lorsqu’ils honoraient leurs dieux ou tenaient leurs conciliabules. Les échos de ce ravin durent souvent entendre ces mots que dans leur enthousiasme, prononçaient nos ancêtres. C’est ce souvenir qui s’est transmis jusqu’à nos jours (1880). »

A Dompierre en Morvan (21) le fauteuil du loup est une grosse pierre de granit d’environ deux mètres au carré. Le dessus et le flanc de ce poron (pierre) est curieusement creusé en forme de siège, d’où son nom. Il est situé au bord d’un chemin menant au pâtis des « méchants prés » en longeant la lisière nord du bois de la Feuillouse.

Tous les ans, le jour des Rameaux, la roche s’ouvre en deux au moment où la procession sort de l’église du village…

Dans ses flancs, l’on découvre alors une sorte de caverne, remplie des plus riches trésors. Mais aussitôt que la procession rentre à nouveau dans l’église du village, le fauteuil du loup se referme promptement sur le malheureux qui aurait osé y pénétrer.

Le fauteuil du Loup en Côte d'Or dans LEGENDES-SUPERSTITIONS le-fauteil-du-loup-300x225

 

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Gargantua en Côte d’Or

Posté par francesca7 le 15 mars 2013

 

Gargantua en Côte d'Or dans LEGENDES-SUPERSTITIONS gargantua-180x300Voici un autre personnage légendaire indissociable de la Beuffenie : C’est Gargantua

 Nous laissons à François Rabelais le soin de présenter son charmant personnage (de l’adolescence de Gargentua – 1534 – Chapitre XI)

« Gargantua, depuis les troys jusque à cinq and, fut nourry et institué en toute discipline convenente, par le commandement de son père et celluy temps passa comme les petits enfants du pays ; c’est assavoir à boyre, manger et dormir ; à manger, dormir et boyre ; à dormir, boyre et manger.

Tousjours se vaultroit par les fanges, se mascaroyt le nez, se chauffourroit le visaige, aculoyte ses souliers, baisloit souvent au moustaches, et couroit voulentiers après les parpaillons, desquelz son père tenoit l’empire. Il  pissoit sus ses souliers (…) il se mouschoyt à ses manches, il mourvoit dedans sa souppe, et patroilloit par tout lieux, et beuvoit en sa pantoufle… »

 Notre Gargantua évoqué plus haut est un géant qui hanta la région de notre Morvan. Il pouvait être le compère de la Beuffenie qui rançonnait les passants pour leur soutirer pain et sel, denrées ô combien précieuses en ces temps reculés.

 La légende dit aussi que Gargantua nous aurait laissé quelques traces de son passage  à nous autres … Il faisait des enjambées de plus d’une lieue (4 km). Pour son dîner, il ingurgitait facilement un bœuf entier, quatre à cinq brebis, dix poules ! Un jour qu’il avait tellement soir, il assécha la Brenne sur deux lieues de long….

Une autre fois, après avoir bu à la source de la « fontaine froide », Gargantua ronflait, un pied près de Nan sous Thil, l’autre près de Fontangy. Il y eut soudain un violent orage. Si profond était son sommeil, que le géant ne s’aperçut même pas qu’un troupeau de moutons conduit par son berger s’engouffra dans sa bouche grande ouverte, afin d’échapper à la pluie. Le pauvre berger qui explorait l’immense caverne qu’était la bouche de Gargantua le réveilla en le piquant de sa houlette. Le géant s’ébroua, avala le troupeau et son gardien, secoua la terre collée à ses semelles….

 Les « pâtons » qui s’en détachèrent sont devenus la Butte de Thil, la montagne de Nan et le mont Ligot.

 Les mauvaises langues prétendent qu’on le  doit au fait que le géant y soulagea ses intestins encombrés, après un festin avec la Beuffenie !

 

 

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La Beuffenie en Côte d’Or

Posté par francesca7 le 15 mars 2013

 

La Beuffenie en Côte d'Or dans LEGENDES-SUPERSTITIONS beuffenie-1-222x300

Cette légende est typique de la haute vallée du Serein mais aussi de l’Armançon. La Beuffenie est une espèce d’ogresse, de croque-mitaine en cotillon qui hante quelques sites de l’Auxois, caractérisés par des amas de rochers étranges et d’accès difficile.

En 1883, P.Sébillot, dans son Gargantua, écrit : « dans la commune de Pont d’Aisy (21), existe une pierre à écuelle aux dimensions assez vastes, appelée la Chaudière de la fée et du Galafre. La capacité de la chaudière indique que c’était un rude gourmand ; il y faisait la cuisine avec la fée Beuffenie qui était bien aussi une méchante sorcière… »

 Au Sud du village d’Aisy sous Thil, le portrait, petit ruisseau affluent du Serein, a creusé dans le granit, un vallon portant le nom de Galafre. L’endroit est boisé, abrupt, profond et sombre ; une impression curieuse, oppressante se dégage de ce site chaotique, encombré de roches et d’arbres morts, déracinés par le vent ou foudroyés. Son exploitation passée, comme carrière, ajoute encore au désordre naturel.

 

A proximité du ruisseau, parmi tous les rochers couverts de mousse et de polypode vulgaire, un énorme bloc granitique de 4,30 md e long sur 2 m de large est percé d’un trou rond de 45 cm de diamètre et autant de profondeur ; la chaudière des fées ou le cuvier de la fée ou encore le cuvier d’lai Beuffenie. Une cavité aussi régulière dans un granit aussi dur ne semble pas naturelle et garde tout son mystère ; peut-être doit-on remonter aux cérémonies druidiques de nos ancêtres les Gaulois pour hasarder une explication ?

 Peut-être doit-on reculer encore davantage ?

beuffenie-2-192x300 dans LEGENDES-SUPERSTITIONS La légende nous dit que c’était la marmite d’une fée fort méchante, décrite comme une vieille « fonne peute et reufouse » (femme laide et crasseuse) qui avait élu domicile en Galafre. On pouvait y voir sa maison, sa grange, son écurie qui n’étaient autres que des espèces de grottes formées par les « porons » (pierres, rochers) de granit que le hasard avait superposés.

 La Beuffenie est morte depuis peu, dit-on, et son mobilier a été transformé en roche. Bien qu’elle n’existe plus, sa mauvaise influence persiste encore. Il n’y a qu’un moyen de conjurer ses maléfices lorsqu’on la rencontre, c’est d’avoir sur soi du pain et du sel. Quelquefois, la nuit, des voix montent de ce vallon perdu :

-          En Galafre, y seu (je suis) !

-          Sans ton pain, sans toi sau (sel) de Galafre t’n’ sortirô !

 

Le soleil couché, il est déconseillé de cheminer, la besace vide, sur le sentier raboteux qui longe le ravin maudit. On prétend que plusieurs personnes qui n’avaient pas pris cette sage précaution n’ont jamais reparu…

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A Thostes, la Beuffenie habite la « Pierre de Rochefort », dans un massif de roches, avec plusieurs cavités, à l’extrémité nord-ouest du village. Après des pluies abondantes, l’eau ruisselle sur la pierre et on dit alors que « la Beuffenie fait sa blie » (lessive). Les enfants ne doivent en aucun cas s’approcher dans son repère…

 

A Clamerey, la Beuffenie vient filer sa quenouille à minuit, en certains lieux écartés, en particulier sur un rocher dominant l’Armançon appelé encore le « Poron d’lai Beuffenie ».

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A Nan sous Thil, la pierre s’appelle aussi le « Poron des Crouèches ». Les filles et les femmes filent la laine des moutons ; les mauvaises fileuses sont promise à la sorcière : « Si t’n’filô pas, lai Beuffenie t’prenrô ! »

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A Vic sous Thil, Thil la Ville et Noidan, les enfants sont menacés de la Beuffenie, une vieille femme qui les emportera pour les faire bouillir dans sa marmite s’ils ne sont pas sages.

 Et près de Lacour d’Arcenay, la Louise, une méchante fée, fait sa cuisine dans deux gros trous à peu près ronds creusés dans un énorme bloc disposé comme une pierre tournante : le Perron de la Louise. Non loin de la là se trouve un rocher à peu près semblable ; « le perron de la Jaquette ». La nuit, montée sur l’une de ces pierres, la Jaquette, redoutable fée, cherche par ses cris à égarer et à effrayer les voyageurs.

Toutes ces épouvantables créatures se réunissent quelquefois en Galafre et surtout sur Ligot. Elles y mènent grand tapage, à l’occasion du sabbat, présidé par la Beuffenie, bien sûr !

PS : Le terme de Galafre peut être rapproché du vocable de « goinfre » et la Beuffenie de celui de « bouffe ».

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