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Les Valseuses : tourné en Bourgogne

Posté par francesca7 le 14 mars 2013

Les Valseuses tourné en Bourgogne (1974) de Bertrand Blier

 

 Les Valseuses : tourné en Bourgogne  dans Bourgogne

1974 – LES VALSEUSES : De Bertrand Blier. Tourné en partie à Pont-d’Ouche (Côte d’Or), à l’écluse de Baugey, entre Pont-d’Ouche et Veuvey-sur-Ouche, à Beaune (21) pour la sortie de prison. Avec Gérard Depardieu, Miou-Miou, Patrick Dewaere, Jeanne Moreau.

adapté de son roman du même nom. Les trois acteurs principaux de cette comédie de mœurs sont Patrick Dewaere, Gérard Depardieu et Miou-Miou, qui y jouent leur premier véritable grand rôle. Isabelle Huppert y joue un de ses premiers rôles.

Dans la France des années 1970, Jean-Claude et Pierrot sont deux voyous qui tuent le temps comme ils peuvent en commettant des larcins. Après avoir harcelé une dame avec un chariot de supermarché et lui avoir volé son sac, ils « empruntent » une DS pour faire un tour, puis la replacent à l’endroit même où ils l’avaient dérobée. Le propriétaire, patron d’un salon de coiffure, les surprend à leur retour et les menace avec un revolver en attendant l’arrivée de la police. Jean-Claude et Pierrot parviennent à s’enfuir, mais ce dernier est légèrement blessé par un coup de feu. Dans leur fuite, ils emmènent Marie-Ange, l’employée et maîtresse du patron du salon de coiffure. Commence alors une fuite en avant pour le trio.

Assistant de Georges Lautner au début des années soixante, Bertrand Blier écrit pour lui le scénario de Laisse aller c’est une valse en 1971. « On se marrait ensemble. Bertrand a un humour sarcastique, destructeur, se souvient Lautner. Des bonnes plaisanteries, assez méchantes, plus pernicieuses que celles de Bernard… Il m’a fait le lire le début des Valseuses. Moi j’ai dit : « J’essaie tout de suite de le monter ! ». Il m’a dit : « Non, non, je me le garde, je vais aller m’isoler à la montagne. » Et il est parti passer plusieurs mois à Saint-Gervais pour écrire son roman.« 

valseuses-c-300x195 dans CINEMA FRANCAISPour Blier, ce livre est une sorte de libération. « Au bout de cinquante pages, je m’étais beaucoup plus amusé qu’en cinq ans de cinéma. » En cours d’écriture, pourtant, il apprend que Henri-Georges Clouzot, alors âgé de 65 ans, reçoit tous les auteurs de Paris pour un ultime film. Le jeune scénariste va le voir et lui raconte son histoire. À la fin de l’après-midi qu’il lui a consacré, le cinéaste du Corbeau lui répond : « Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas comme ça !«  Blier se remet alors au travail et en parle autour de lui. Le représentant de Paramount France prend une option sur les droits, ce qui lui permet d’aller au bout du projet. Imaginé à l’origine comme une Série Noire, l’histoire prend une autre direction tout en conservant l’idée des deux voyous. « J’ai choisi ces personnages car je ne voulais pas parler de moi. J’aurais pu raconter des obstacles que rencontre un fils de bourgeois lorsqu’il veut réaliser un projet, et qu’il se heurte à la même stupidité ; mais ce serait devenu autobiographique et cela m’aurait irrité. Alors, j’ai transposé.« 

Une semaine après la sortie du livre, qui rencontre un grand succès, Blier signe un contrat pour sa transposition à l’écran. Sa première préoccupation est de trouver le casting idéal. Il se souvient de Miou-Miou rencontrée sur le tournage de Quelques messieurs trop tranquilles, qui s’avère parfaite. « Dans ce film, je ne suis pas une comédienne interprétant un rôle, dira-t-elle plus tard. Je suis moi. J’ai connu cette vie aventureuse. Mon adolescence a été un peu ça. J’ai vécu avec ce genre de garçon, de «  loubard  », de petits voleurs. » Reste à trouver ses deux partenaires.

Les Valseuses fut d’abord un succès en librairie. Le film est en effet l’adaptation d’un livre également appelé Les Valseuses, et écrit par Bertrand Blier lui-même.

Il est le troisième long-métrage de Bertrand Blier, après un documentaire remarqué : Hitler, connais pas et un film de fiction : Si j’étais un espion.

Lors de sa sortie, Les Valseuses a connu un énorme succès en faisant 5 726 031 entrées, en France, dont 1 148 239 entrées à Paris, devenant ainsi le troisième plus grand succès de l’année 1974 derrière Emmanuelle et Robin des Bois.

Le film fut tourné entre août et octobre 1973 dans la région de Valence (Drôme), du Touquet, de Stella-Plage (Pas-de-Calais), de Luc-sur-Mer (Calvados), à Pont-d’Ouche dans la vallée de l’Ouche pour la scène au bord du canal et à la prison de Beaune et dans les Hautes-Alpes au col d’Izoard pour la scène finale.

Une réédition en DVD est sortie le 23 septembre 2008, éditée par StudioCanal.

Bien que Bertrand Blier soit un amateur de DS, Citroën n’a pas tellement apprécié ce « coup de pub » dans un film provocateur.

 

Extrait des Valseuses en VIDEO : Image de prévisualisation YouTube

 

Film majeur du cinéma de Bertrand Blier« les Valseuses » est aussi une œuvre prépondérante de l’histoire du cinéma français et pour cause à sa sortie en 1974, il fait 5726 031 entrées, ce qui est plutôt pas mal pour un film qui a faillit ne pas sortir ne salle à cause de producteurs qui n’en voulaient plus par peur de perdre de  l’argent. Le bruit cour en effet que le temps de tournage s’allongeant certains télégrammes furent envoyé à l’équipe mentionnant la menace d’un arrêt du tournage et d’un abandon des sources financières. Ouf l’équipe de tournage et les spectateurs par la même occasion on eut bien chaud! Heureusement le tournage à fini et ce fut donc un grand succès pour les valseuses!

Bertrand Blier alors assistant de Georges Lautner dans les années soixante écrit pour celui-ci le scénario de «  Laisse aller c’est une valse » une autre comédie noire qui annonce le goût du jeune homme pour le genre et sa maîtrise parfaite de l’humour grinçant. Plus qu’un cinéaste Bertrand Blier est aussi un écrivain, son talent d’écriture se fait sentir aussi bien dans le fait qu’il adapte ses propres romans que dans la maîtrise qu’il a de l’écriture scénaristique à rebondissement tintée d’absurde et d’humour provoquant. rappelons aussi la place prépondérante qu’il attribue à ses personnages pour qui il écrit des dialogues d’une qualité sans égale.

Comédie par instant, polar angoissant par d’autres « Les valseuses « est inclassable par son absurdité réaliste et la force de frappe de son humour dérangeant. Pour résumer la situation : un parcours chaotique saupoudré de courses poursuites, de voles, de menaces au bout d’un revolver, de scènes de sexe et de phrases cultes, dans des banlieues aux villes sans noms et aux architectures angoissantes. « Les Valseuses » nous emmène dans l’univers de Jean Claude (Gérard Depardieu) et Pierrot (Patrick Dewaere) deux voyous, petites frappes, et braqueurs à la petite semaine vivant au jour le jour poursuivant un bonheur constitué essentiellement d’argent et de sexe. Perpétuellement dans le besoin de trouver de l’argent facile, ils entretiennent l’espoir d’en gagner beaucoup et de ne plus avoir à s’en faire pour la suite. Obsédés notamment par le sexe, ils courent aveuglément après leurs désires et leur fantasmes. Possédés par l’attrait de la  jouissance sexuelle ainsi que celle d’une vie cossu, ce fantasme se matérialise dans l’esprit de Jean Claude, qui rêve d’obtenir les faveurs d’une femme du monde tout aussi riche que désirable répondant au nom d’Ursula.

Les péripéties sont nombreuses pour ces deux gaillards de mauvais augure qui se mettent tout au long du film dans des situations difficiles face à une société qui les rejettent et qu’ils méprisent par la même occasion. Série d’échecs cinglants dans la plus part de leurs entreprises, ils se retrouvent dans la majeure partie des cas dans la tourmente de la fuite des policiers, des voisins et des bon français qui en ont assez de toute cette racaille…Eh oui déjà à l’époque…Ainsi nous suivons les déboires de ces deux compères inséparables qui s’en vont au gré de leurs désires sexuels souvent guidés par ceux de Jean Claude dont la perversité d’esprit à l’instar de son camarade est beaucoup plus sensuelle et romantique. Le personnage de Jean Claude est d’ailleurs particulièrement intéressant : jeune voyou au niveau de langage parfois élevée, voyeur notoire, bisexuel, qui poursuit avec acharnement un but qu’il a lui-même du mal à définir. De nombreuses fois Pierrot lui demande ou va-t-on, que fait ton ? Et à lui de répondre qu’il sait rien, qu’il s’en moque et que son copain l’emmerde littéralement. On retiendra ce dialogue désormais culte dans la voiture lors de la dernière scène pour situer l’état d’esprit.

Bien sur toutes ces informations nous amènent à penser que nous sommes face à un classique du genre noir avec ses attributs habituelles de violence, de belles nanas et d’excès que nous connaissons bien. Mais détrompez vous  ce qui fait toute l’exception des Valseuses c’est cet humour tordant qui jalonne la narration et les dialogues. « Les Valseuses » est un polar violent grâce à des séquences qui mettent particulièrement mal à l’aise mais tellement drôles à la fois. L’humour cohabite de façon étrange et pourtant tellement bien maîtrisée avec les scènes de violence. Il s’opère très souvent un basculement de l’humour vers la violence et inversement avec une rapidité déconcertante. Cette pratique est très efficace car elle a le mérite de provoquer des éclatements de rires in maîtrisables et permet à l’inverse de pointer les détails d’une société qui cloche. Les claques rebondissent sur le doux visage de Miou-Miou, les coups de feux éclatent, quelques morts, mais pourtant on rit. Est-ce nos deux voyous qui finalement ne sont pas si mauvais dans le fond ? On se prendrait à les aimer ces deux brigands de deuxième zone qui n’en finissent pas de se mettre dans des « béchamels infernales ». « Les Valseuses » donne à voire un voyage celui de Jean Claude et Pierrot accompagnés de leur petite amie partagée Marie Ange (Miou-Miou) dans les profondeurs les plus glauques du monde contemporain ce qui donne l’occasion d’en rire pour se sentir mieux.  La rencontre avec me personnage de Jeanne Moreau reste probablement le point culminant du mal être qui règne dans l’univers qui entoure nos deux héros. L’aspect glauque du film se ressent dès le début et apparaît dans bons nombres de détails de la mise en scène qui permettent d’ailleurs d’opérer le basculement du léger vers le glauque en un rien de temps . Les lieux de tournage (dans la région de Valence et sur les plages du Touquet) et la plus part des prises de vues en extérieurs dénotent une forme de désolation de l’environnement. Celle d’une France rurale déserte aux paysages mornes et grisonnants, des stations balnéaires du nord en morte saison,  jusqu’à des banlieues aux cités HLM franchement pas rassurantes.  Seul coin de répit le Canal du midi avec ses écluses du XVIIIe siècle, mais ce bref passage  n’est que de courte durée. Les protagonistes sont souvent pris en pied par la caméra dans des environnements hostiles et menaçants auquel ils ne prennent  pas eux même la moindre attention.

Cette dualité et se rapport continuel entre humour et mal être donne une originalité extraordinaire à ce film qui au sein même de l’absurde ne manque pas de réalisme, travers difficilement négligeable du genre noire. Le film est emprunt d’une absurdité qui rend vrai. L’incohérence des réactions de certains personnages dans le sein même d’un univers tel que celui-ci donne à y croire comme étant plausible. Du moins les traits caractéristiques des personnages touchent par moment au domaine de l’absurde ce qui permet de leur ôter tout aspect caricatural de jeunes voyous en déroutes. Blier touche le réelle grâce à sa mise en scène et son écriture, il nous expose la question de la délinquance, du désœuvrement qui  engendre la violence en plaçant de spectateur du côté des voyous nous renvoyant ainsi dans nos pénates avec certes mal au ventre d’avoir rit mais en demi teinte le goût amer d’un monde absurde qui nous ressemble.

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En savoir plus cliquer ici  

Les Valseuses débarque sur grand écran, c’est une véritable bouffée d’air frais qui entraîne tout sur son passage. Alertée, la presse, très critique à l’époque, n’y va pas de main morte en qualifiant le film de « honteux », « immoral », « scandaleux », ou encore « ‘profondément choquant ». Ce que Blier, sans le cacher, visait délibérément. La polémique est née, le film est interdit aux moins de 18 ans.

En faisant des voyous de son histoire ses héros, le cinéaste sait pertinemment qu’il bouscule les idées et les conventions. Il confronte deux mondes qui n’ont rien ou presque en commun : celui des gens de condition moyenne et de condition plus aisée, à celui des petits délinquants, des marginaux, des petites frappes à la limite du pathétique, dont le seul but est la recherche de la liberté et du plaisir immédiats, irréfléchis. L’insolence des dialogues, la crudité extrême de certaines situations, l’anticonformisme revendiqué des deux personnages principaux font tout le sel d’une comédie qui à la base est un pur vaudeville. Cela ne ment pas, et le film est gratifié d’un véritable triomphe populaire.

 Cette France provinciale piquée à vif (la pique de Jean-Claude au début du film « Pas d‘erreur possible, on est bien en France« ) qui enferme et étouffe, qui juge aussi, les deux héros veulent s’en détacher, dans une continuelle fuite en avant. Le film est construit là-dessus tout du long et sera ensuite une thématique récurrente du cinéma de Bertrand Blier avec celles de la passion amoureuse et du triangle relationnel. C’est ainsi très beau de voir trois générations de comédiens réunies dans un seul film : Huppert débutante / Miou-Miou, Depardieu, Dewaere futurs lumières éclatantes du cinéma français – on peut aussi rajouter les figurations de Thierry Lhermitte et Gérard Jugnot -, et Jeanne Moreau à la classe étincelante, déjà un peu plus âgée, et permettant au spectateur d’aborder avec elle un virage moins fougueux, plus retenu pour en venir aux choses essentielles. Il y a des choses magnifiques comme ce dialogue sur la terrasse d’un café : « On est pas bien là hein ? P‘tain merde, tu vois quand on nous fait pas chier, on s‘contente de joies simples » ou cette jetée de Miou-Miou à l’eau après son premier orgasme « Ca y’est, ça y’est, j’l’ai pris mon pied ! ».

 Sortie salle : 20 mars 1974

 

Critique Louis Chauvet, Le Figaro :

 » Ce film a fait passer dans le cinéma français le langage et les situations crues de la sexualité, considérée comme une activité essentielle dans la mythologie des nouveaux voyous. Il a marqué le véritable départ de Bertrand Blier, au début des années 70, et aussi le début des controverses qui, même avec un grand succès public, allaient accompagner presque tous ses films jusqu’à aujourd’hui. Mais, déjà, l’humour donnait aux situations scabreuses une sorte de dérision, et le goût de l’absurde se manifestait dans la randonnée de deux flemmards, obsédés sexuels narguant la morale et la société. Dans cette oeuvre, dont la truculence s’est, une vingtaine d’années après, forcément estompée, passait une sorte de joyeux défi, en accord avec l’anticonformisme de l’époque encore proche de Mai 68. En fait, tout le cinéma de Bertrand Blier est sorti de là, et il faut revoir « Les valseuses » comme un document sur l’univers d’un auteur alors en train de s’imposer, et sur ces deux acteurs fabuleux de la nouvelle génération qu’étaient Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, dont on ne regrettera que davantage la disparition « .

 Ce film, tourné dans ma région comme je l’ai dit retrouve son écluse à PONT d’OUCHE en Bourgogne :

 

Pont-d’Ouche est un petit village de la Côte-d’Or en Bourgogne. Il fait partie de la commune de Thorey-sur-Ouche et se trouve 2 km plus au sud de celle-ci. Une partie du territoire du hameau est rattachée à la commune d’Aubaine.

Situé sur le versant Saône du cours du canal de Bourgogne à l’endroit où celui-ci fait un virage à 120° pour remonter vers le nord-ouest, il fut pendant un temps un port important et reste bien connu des usagers du canal.

Pont-d’Ouche est le point d’arrivée du train touristique « Chemin de Fer de la Vallée de l’Ouche », qui part de Bligny-sur-Ouche à 7 km de là et suit l’emprise de l’ancien chemin de fer d’Épinac : construit de 1829 à 1835, il allait d’Épinac au canal de Bourgogne sur une voie de 60 cm de large. L’association éponyme, qui existe depuis les années 70, a reçu en 2010 le trophée du tourisme familial.

Le village fait partie de la randonnée « Pouilly-en-Auxois - Dijon ». La piste du Véloroute du canal de Bourgogne y passe aussi.

Il y a de nombreux sentiers de randonnées.

La partie du canal de Bourgogne passant par la vallée de l’Ouche a une excellente réputation de beauté sauvage et calme – certains la placent dans les premières positions de l’ensemble du réseau de voies d’eau françaises. Cependant le port de Pont-d’Ouche est pour l’instant plus un port d’hivernage que touristique, même si quelques connaisseurs s’en servent comme base pour une bonne partie de l’été.

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Jardin médiéval

Posté par francesca7 le 14 mars 2013

 

Jardin médiéval dans FLORE FRANCAISE jardin1-300x225La culture de plantes médicinales a toute une histoire. Les plantes médicinales étaient, au temps de la Rome antique, l’affaire de plusieurs professionnels le iatralipice (spécialistes des onguents), les pharmacopolae (vendeurs des produits médicinaux),unguentariiaromatarii (préparateurs de produit médicinaux). La pharmacopée végétale étaient très usitée.

Après la chute de l’empire, c’est dans les jardins de monastère que les moines ont continué à faire vivre cette tradition. Le Jardin des simples de Florence, créé en 1545 sous Cosme Ier de Toscane est, avec celui de Pise, l’un des plus anciens jardins botaniques au monde.

Le jardin botanique de Bordeaux a été créé en 1626, confié à l’école d’apothicaires comme le jardin des plantes de Nantes.

Après la révolution industrielle, l’industrie pharmaceutique a repris ces rôles, en se passant souvent de l’utilisation de plantes.

Aujourd’hui de nombreux sites proposent la reconstitution et la visite de jardin de simples tel que le prieuré d’Orsan. Les plantes sont cultivées dans des carrés de terre surélevée. Ce sont pour la plupart des plantes sauvages que nous appelons aujourd’hui « les mauvaises herbes du jardin ».

Un jardin médiéval est un jardin d’inspiration médiévale créé à l’époque contemporaine (XXe ou XXIe siècle) à partir de documents historiques sur les plantes et jardins du Moyen Âge européen.

Du VIIe au XIIIe siècle l’Europe féodale développe une forme distincte de jardins, notamment sous l’influence de l’expansion monastique (avec l’hortus conclusus), alors que la tradition des jardins antiques évolue différemment dans le vaste empire musulman, avec l’apogée des jardins andalous (VIIIe -XIe siècle) d’une remarquable richesse végétale et architecturale.

Pour connaître les plantes et jardins du Moyen Âge, il y a deux types de sources :

  • Les documents écrits : manuscrits
  • Les illustrations : enluminures du Moyen Âge

Elles sont extraites de livres de prières, appelés livres d’heures. Parmi les plus remarquables, on trouve :

Les Très Riches Heures du duc de Berry

Le Livre d’heures d’Étienne Chevalier, 1416


Les Grandes Heures d’Anne de Bretagne
, premières années du xvie siècle, considéré comme un véritable traité de botanique de la fin du Moyen Âge

Paysage : C’est un jardin clos situé aux abords ou dans l’enceinte d’un monument issu de l’époque médiévale : château-fort, manoir, abbaye, monastère, prieuré… Il peut comprendre des structures construites : banc, puits, fontaine, pergola, allées…

Ordonnancement : Les plantes y sont ordonnées en espaces cultivés, eux-mêmes limités par des bordures en bois, des plates-bandes, ou des fascines en branches (plessis) de saule, d’osier tressé de coudrier ou de châtaignier.

Type de plantes : Les plantes admises dans un jardin médiéval sont toutes les plantes sauvages ou cultivées connues en Europe entre le Ve et XVe siècles, telles : absinthe, hysope,marjolaine, mélisse, menthe poivrée, menthe  verte, origan, pimprenelle, romarin, sauge sclarée, sauge officinale, thym, verveine citronnelle…

 

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Des plantes tinctoriales

Posté par francesca7 le 14 mars 2013

 

Des plantes tinctoriales dans FLORE FRANCAISE marjolaine_origan_nu-1Des centaines d’espèces de plantes ont été utilisées par l’homme pour teindre les vêtements, certaines depuis la plus haute antiquité, mais leur usage a presque totalement disparu depuis le début du XXe siècle, avec l’apparition des colorants de synthèse.

Elles sont utiles pour la biodiversité. Certains cherchent à les réhabiliter. Elles font partie de notre patrimoine artisanal et industrieux ; à ce titre elles servent au faire valoir touristique : pastel au pays de Lectour…

Une plante tinctoriale est une plante dont certaines parties peuvent servir à préparer des colorants et des teintures. Celles-ci sont utilisées généralement pour teindre des fibres textilesnaturelles (laine, coton, soie…) mais peuvent aussi servir comme colorants alimentaires ou corporels (maquillage ou peintures rituelles)

C’est l’indigo, à la fin du Moyen-âge, qui détrône le pastel parce qu’il est plus facile à employer, moins cher à fabriquer et surtout que sa couleur est plus intense (approximativement vingt fois plus concentrée). Cependant, cela ne signifie pas pour autant la fin du pastel qu’on retrouve à d’autres moments de notre histoire.

D’une manière générale, l’activité tinctoriale est importante au Moyen-âge. On distingue les teintures végétales des teintures animales dans un premier temps, puis à l’intérieur de la première partie les couleurs communes autour des variations du jaune et les couleurs plus rares que sont le bleu et le rouge.

Dans cette époque très attachée à la symbolique, il est évident que les différentes teintes vont avoir une portée sociale en fonction de la rareté des produits de fabrication.  Les jaunes, marrons,  sont plutôt réserver au peuple… on rejoint la symbolique de la terre. Les bleus et les rouges, sont plutôt réservés à ceux qui peuvent se le permettre financièrement mais aussi aux nobles, symbolique de l’aérien. Dans cet article, je vais évoquer très sommairement les plantes, les méthodes de teinture employées.

Les plantes tinctoriales : un exemple.

La gaude, autrement appelée aujourd’hui réséda des teinturiers,  produit grâce au principe colorant qu’elle contient une teinte jaune particulièrement solide. Déjà évoquée par Pline au Ier siècle, il est vraisemblable que  les Gaulois la connaissaient également ou l’ont connu avec l’expansion romaine. La plante sèche entière est utilisée.

 

Liste de plantes tinctoriales : voir wikipedia 

 

Un livre ; Un auteur :

Le monde des teintures naturelles 

 

le-monde dans FLORE FRANCAISESaviez-vous que la rose trémière était utilisée pour teindre la soie en pourpre-noir? Que l’orseille servait à teindre en bleu pour économiser l’indigo? Qu’il suffit d’un ou deux brelins blancs pour couvrir de violet-rouge une surface de tissu d’un centimètre carré? Les teintures naturelles, supplantées aujourd’hui par les teintures synthétiques, étaient, jusqu’à la fin du XIXe siècle, les seules sources de couleurs employées pour les textiles, des plus prestigieux aux plus ordinaires: de la pourpre impériale teinte à partir de coquillages aux étoffes teintes aux écorces et à la boue.

Véritable invitation à un tour du monde des techniques traditionnelles de teinture par les colorants naturels, de la préhistoire à aujourd’hui, de l’art et de l’artisanat à la grande industrie, cet ouvrage offre une synthèse des recherches les plus récentes sur les matières colorantes présentes dans près de trois cents plantes et une trentaine d’animaux du monde entier.

Plus de 560 photos représentant, outre les plantes et les animaux tinctoriaux, les textiles et les objets anciens où ils ont été détectés, les teinturières et teinturiers au travail au fil des siècles, illustrent cet ouvrage.

-4e de couverture-

Commandez le livre : http://www.franceculture.fr/oeuvre-le-monde-des-teintures-naturelles-de-dominique-cardon

L’auteur : Dominique Cardon est chercheur au CNRS et membre du groupe de recherche international Researchers into Dyes in History and Archaeology. Elle collabore depuis plus de vingt ans à de nombreuses études interdisciplinaires de colorants d’importance historique et a coordonné plusieurs séries d’analyses de colorants de textiles archéologiques. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’histoire des teintures naturelles. Un site : http://ciham.ish-lyon.cnrs.fr/Personnel/Cardon.html  

Distinction Dominique Cardon vient d’obtenir le second prix «auteur» de la culture scientifique et technique pour l’exposition «Fils renoués, trésors textiles du Moyen Âge en Languedoc-Roussillon», qui a eu lieu à Carcassonne en 1993. Il récompense des actions grand public pour faire connaître la recherche scientifique.

L’étude approfondie des tissus, dont certains de quelques centimètres carrés, l’analyse des fibres, des teintures et des fils métalliques utilisés a été confiée à Dominique Cardon en 1990 par Olivier Poisson, inspecteur des Monuments historiques pour le Languedoc et le Roussillon. La plupart des textiles présentés dans cette exposition ont échappé à la convoitise des amateurs du XIXe siècle et du début du XXe. Ceux-ci n’hésitaient pas à découper leurs trouvailles pour les vendre au prix fort, morceau par morceau, comme pièces uniques. C’est le sort qu’on connu de nombreux ornements liturgiques médiévaux que l’on peut admirer dans les plus grands musées d’Europe et des Etats-Unis. Il reste souvent à reconstituer le puzzle.

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