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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La Gaule pré-celtique et celtique

Posté par francesca7 le 13 mars 2013

 

La démographie préhistorique, née en 1911, a pris son essor après 1945, mais se heurte au problème des méthodes de mesure qui ne sont pas pleinement satisfaisantes : travaux sur la taille et la répartition des premiers groupes humains, étude des habitants et des nécropoles, des transformations du cadre de vie et particulièrement du climat et du niveau marin. Du paléolithique supérieur à l’âge du fer, les renseignements sont très limités, et surtout fournis par l’archéologie.

Les premières traces de la présence humaine en France se trouvent dans le Massif Central (2 millions d’années).

La Gaule pré-celtique et celtique dans AUX SIECLES DERNIERS gaule-celtique-295x300

Les premiers homo-erectus apparaissent il y a 500 000 ans et les néanderthaliens il y a 300 000 ans. Entre – 80 000 et – 35 000, on estime le nombre des « Français » à 3 000 ou 4000. Avec la disparition rapide (en 3 000 ans) des néanderthaliens et leur remplacement par nos ancêtres, les hommes de Cro-Magnon, vers – 30 000, la population passe à 5 000 (magdalénien, glaciation de Würm) et même à 20 000 (fin des glaciations, néolithique) ; mais la Bretagne la Basse-Normandie, le Nord Est, le Limousin, les Alpes et les Pyrénées sont pratiquement vides.

Le réchauffement du climat au néolithique rend la chasse moins fructueuse et provoque une crise démographique qui se termine à la fin du 7ème  millénaire avec l’apparition du néolithique. Entre – 6 300 et – 750, les techniques agricoles et artisanales venues du Proche-Orient s’implantent peu à peu et la population passe de 100 000 à 5 000 000 d’habitants.

homo_erectus dans AUX SIECLES DERNIERSCe chiffre est divisé par deux au premier âge du fer (- 750 / – 500) à cause d’une pluviosité excessive qui multiplie les marécages malsains (paludisme) et submerge bon nombre de villages riverains des cours d’eau, entraînant de mauvaises récoltes génératrices de famine, et à cause, aussi, de plusieurs vagues d’invasion venant du Danube : le Celtes, appelés « Gaulois transalpins » par les Romains qui craignent leurs armes de fer et leurs escadrons de cavaliers. En même temps, des commerçants intrépides d’origine phénicienne vendent l’étain anglais dans les bourgades de la vallée de la Seine ; certains s’installent dans ce qui deviendra Rouen.

Des Grecs originaires de Phocée fondent, en – 600, le comptoir de Massilia. D’autres vont s’installer à Antibes et à Nice. Les marchands apportent huile, vin et céramique d’Attique, vases de bronze d’Italie du nord et de Campanie, et un grand nombre d’entre eux s’établissent sur les côtes de Provence.

Des Ligures s’installent en Corse et au sud-est de la Gaule. Des Ibères, venus de Libye s’établissement en Espagne, en Aquitaine, au sud de la Corse, sur les côtes de la Méditerranée, et en Italie du nord.

Le deuxième âge du fer, à partir de – 500, connaît un climat plus sec et plus ensoleillé, des labours plus profonds, des cultures plus variées et plus rentables. Les 60 tribus celtes, indépendantes et rivales, se mettent en place et se confédèrent afin d’éviter les guerres. Elles ont en commun une langue indo-européenne proche du latin (non écrite) ; une religion polythéiste qui accepte les sacrifices humains ; une organisation sociale dominée par les chevaliers (à la fois chefs de l’armée et propriétaires des terres), et des druides, les prêtres, les savants, les juges, les éducateurs et elle est forte d’une importante population d’hommes libres, paysans et artisans (les esclaves sont très rares).

Les Gaulois défrichent beaucoup la « Gaule chevelue » (couverte de forts) ; s’installent dans les hameaux et les villages faits de maisons rondes ou quadrangulaires en bois, en argile et en paille, avec des toits de chaume ; cultivent le blé pour le pain et l’orge pour la bière ; élèvent les porcs pour les repas et les chevaux pour la guerre. Les artisans travaillent le bois (charpentes de marine, chars à 4 roues, haches, épées et torques, bracelets et fibules). Les oppida, conçus au début pour protéger le peuple en cas de danger, deviennent un lieu permanent d’habitat, de commerce, fréquentés par des marchants grecs et romains.

Les Grecs poussent les Gaulois à adopter leur écriture (mais seules quelques élites l’utilisent), leur monnaie (la première monnaie gauloise est marseillaise) et internationalisent le commerce. Du reste, en – 124, menacés par les Carthaginois, les Grecs de Marseille appellent à leur secours les Romains qui, surmontant leur crainte des Celtes (les Gaulois de Sens avaient pillé et occupé Rome en – 390), s’installent dans la vallée du Rhône et sur la côte méditerranéenne ; plus pour assurer une liaison directe Italie-Espagne et combattre Carthage, que pour aider les Marseillais. Le midi méditerranéen devient alors « Provinciae Romana » (d’où le nom de Provence) et les postes militaires, devenant des villes, se romanisent rapidement sous le nom de Narbonnaise.

Une population nombreuse (entre 6 000 000 et 7 000 000 pour M.Biraben ou de 4 000 000 à 4 500 000 pour M.Etienne) et laborieuse ; des plaines fertiles et bien cultivées ; des forts riches en bois pour la marine et la charpente : des mines de cuivre, de fer, de plomb, d’or et d’argent ; des divisions perpétuelles, des tensions sociales entre propriétaires et peuple ; tout va pousser César à conquérir la Gaule celtique.

 

Quand la conquête romaine commence en – 58, la Gaule est divisée en 4 grandes régions :

-          La narbonnaise, héllénisée et romanisée depuis longtemps, comporte des peuples celtes : les Volques, les Tricastins, les Voconces.

-          L’aquitaine, au sud et à l’ouest de la Garonne, est peuplée de Celtes et d’Ibères (environ vingt tribus dont les Convènes, les Ausques, les Tartelles).

-          La celtique est la plus étendue et la plus « celte » des régions de la Gaule et occupe, en gros, le Bassin parisien et le massif Centra. Parmi les nombreux peuples, citons les Bituriges (Bourges), les Parisiens (Lutèce), les Senons (Sens), très redoutés par les Romains depuis l’invasion de Rome en – 390, les Lingons (Langres) très puissants, les Eduens (alliés de Rome depuis plusieurs décennies), les Helvètes aux frontières de la Germanie, les Carmutes autour de Chartres, centre de Gaule et lieu de l’assemblée annuelle des druides et, enfin, les Arvernes, maîtres incontestés d’une confédération de peuples celtiques du Massif Central. Parmi les Celtes qui pénètrent, d’ailleurs tardivement, en Armorique, citons les Vénètes (Vannes)

-          La Belgique est peuplée de Galates (chevelure blonde) qui s’installent à partir de – 25O au nord de la Seine et à l’ouest du Rhin, ce qui les met perpétuellement en guerre contre les Germains. Les Véliocasses (Rouentà, les Ambiens (Amiens), les Morins (Nord), les Rèmes (Reims), les Suessons (Soissons) et les Leuques (Lorraine) sont considérés par les Romains comme les plus « braves », c’est-à-dire, à la fois les plus courageux et les plus sauvages, car les plus éloignés de la « civilisation » greco-romaine et les plus en contact avec les « barbares » germains.

Le seul document écrit de l’époque de la conquête est « La guerre des Gaules ». Jules César l’a écrit en trois mois, d’octobre à décembre 52 avant Jésus-Christ, juste après sa victoire d’Alésia. Pour mieux justifier sa conquête et s’en glorifier, le vainqueur de Vercingétorix a, sans doute, gonflé l’importance de ses adversaires gaulis et ses estimations sur le nombre de guerriers.

La conquête romaine est le premier grand bouleversement qu’a connu le peuple « français », dont la langue, la culture, la religion et l’organisation administrative et sociale ont été profondément modifiées.

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