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La Gaule romanisée

Posté par francesca7 le 13 mars 2013


La Gaule romanisée dans AUX SIECLES DERNIERS grandes_invasions_empire_romainLà encore, il faut se méfier des chiffres fournis par les auteurs romains, car ces chiffres sont trop souvent de propagande ou de fantaisie. Il est donc très difficile de calculer, et même d’estimer la population des villes du Haut-Empire (deux premiers siècles après Jésus Christ), et les critères de calcul retenus, quoiqu’ils soient tous discutables, sont : la quantité d’eau apportée par les aqueducs, le nombre de places dans les amphithéâtres et le nombre de feux. La présence d’habitants en dehors des remparts pour les villes du Bas Empire (IIIè et IVè siècle) rend cette estimation également problématique. E dénombrement des morts, donc d’habitants par le déchiffrement des inscriptions funéraires (épigraphie), n’est possible que dans quelques villes, comme Bordeaux, qui compte environ 12habitants au IIème siècle ; Lyon, Narbonne, Nîmes, Vienne dépassent les 30 000 et Lutèce (Paris) 6 OOO. Quant à dénombrer la majorité rurale de la Gaule…

D’après l’étude épigraphique de 1 826 tombes, il a été établi que la population de Narbonne était composée, au 1er siècle après Jésus-Christ de descendants de colons italiens installés depuis la création de a province narbonnaise en 118 avant Jésus Christ : d’indigènes gaulois très romanisés ; de 17 immigrants récents du Haut Empire, soit 7 civils, pour la plupart affranchis et 10 militaires (dont 4 vétérans) ; enfin, d’indigènes celtes.

Au 1er siècle, les deux tiers des Narbonnais étaient d’origine italienne. Sur 352 noms vérifiés, 81 % ont des « gentilices » d’origine italienne, 16,5 % celtique, et 2,5 % africaine, grecques ou hispanique. Au 2ème siècle, le pourcentage des Celtes augmente. Rappelons que le système romain de dénomination comprend trois noms, et le celtique un nom unique avec un patronyme au génitif ; les noms celtiques étant conservés surtout dans les campagnes et les montagnes.

 

La romanisation de la Gaule est, en effet, lente et incomplète. Certes, Rome fait découvrir aux Gaulois une unité et une paix qu’ils n’ont jamais connues du temps de leur indépendance. Cette « Pax Romana », une fois réprimées les quelques résistances du 1er siècle, favorise les progrès de la production agricole et artisanale, le commerce international (y compris avec les « barbares » de l’est) ; l’urbanisation et l’embourgeoisement des Gaulois dans les villes. La romanisation est forte, surtout dans les provinces les plus peuplées de Romains d’origine : en Narbonnaise (où Aix a été fondée en – 123, Narbonne en – 116 et Toulouse en – 106), ainsi qu’en Germanie supérieure où les légionnaires  occupés à tenir les Germains barbares au-delà du « limes » sont très nombreux. Là, les citadins adoptent le latin, le parlent bien qu’ils appartiennent aux classes dirigeants et mal s’ils sont du peuple ; ils vont dans les écoles romaines, honorent les dieux du Capitole, fréquentent les amphithéâtres les odéons et les thermes, admirent les statues et les bâtiments copiés sur l’art grec. Les villes sont, du reste, très cosmopolites ; au 2ème siècle, 22 % des habitants de Lyon (fondée en – 43) portent des noms grecs. Beaucoup de commerçants lyonnais sont orientaux ; on y rencontre un verrier carthaginois, un potier syrien, un armateur romain.

Cette romanisation a été voulue et initiée par l’empereur Auguste qui, par exemple, fait embrigader dans les légions de jeunes Gaulois, pour mettre au service de Rome la fougue guerrière que leurs pères avaient utilisée contre elle : après 25 ans de service militaire, les survivants reviennent au pays tout fiers de leur titre de « citoyen romain » et  de leurs faits d’armes de légionnaires… Claude, né à Lyon, admirateur et continuateur de son grand-oncle Auguste, accélère la construction de routes, de villes, de temples et d’écoles, pour la romanisation des esprits, et pourchasse les druides.

Vespasien et son fils Domitien vont assurer, pour près de deux siècles, la sécurité de la Gaule, en construisant le limes sur le Rhin, dans le but de contenir les Germains, qui ont laissé un souvenir cuisant aux Romains depuis l’échec de la tentative de conquête de la Germanie en 9 après J.C (massacre du général Varus et de ses 4 légions).

druides dans AUX SIECLES DERNIERS

Le 3ème siècle est celui de l’apogée de la Gaule romaine, où les révoltes sont si rares que 3 000 soldats suffisent pour maintenir l’ordre dans cet immense territoire. Antonin, qui a donné son nom au siècle d’or de Rome n’est-il pas né à Nîmes ?

En revanche, la romanisation est bien plus réduite dans la majorité rurale. Les paysans, libres ou esclaves, qui travaillent dans les « villae » (grands domaines), parlent le gaulois, ne fréquent pas les écoles des villes et préfèrent les dieux de leurs ancêtres à ceux des Romains.

De cette osmose entre les éléments celtiques et romains, est née une civilisation originale qui a survécu à la tentative de germanisation des siècles suivants. Au Bas-Empire, en dépit des pestes, guerres et famines fréquente s, on ne peut pas parler de rupture dans l’évolution de la population gallo-romaine, qui connaît, cependant, un profond changement mental : l’introduction du christianisme dans les classes dirigeantes d’abord, puis du calendrier grégorien et des saints ; la nomination d’un évêque par grande ville et d’un métropolitain par province.


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La Gaule pré-celtique et celtique

Posté par francesca7 le 13 mars 2013

 

La démographie préhistorique, née en 1911, a pris son essor après 1945, mais se heurte au problème des méthodes de mesure qui ne sont pas pleinement satisfaisantes : travaux sur la taille et la répartition des premiers groupes humains, étude des habitants et des nécropoles, des transformations du cadre de vie et particulièrement du climat et du niveau marin. Du paléolithique supérieur à l’âge du fer, les renseignements sont très limités, et surtout fournis par l’archéologie.

Les premières traces de la présence humaine en France se trouvent dans le Massif Central (2 millions d’années).

La Gaule pré-celtique et celtique dans AUX SIECLES DERNIERS gaule-celtique-295x300

Les premiers homo-erectus apparaissent il y a 500 000 ans et les néanderthaliens il y a 300 000 ans. Entre – 80 000 et – 35 000, on estime le nombre des « Français » à 3 000 ou 4000. Avec la disparition rapide (en 3 000 ans) des néanderthaliens et leur remplacement par nos ancêtres, les hommes de Cro-Magnon, vers – 30 000, la population passe à 5 000 (magdalénien, glaciation de Würm) et même à 20 000 (fin des glaciations, néolithique) ; mais la Bretagne la Basse-Normandie, le Nord Est, le Limousin, les Alpes et les Pyrénées sont pratiquement vides.

Le réchauffement du climat au néolithique rend la chasse moins fructueuse et provoque une crise démographique qui se termine à la fin du 7ème  millénaire avec l’apparition du néolithique. Entre – 6 300 et – 750, les techniques agricoles et artisanales venues du Proche-Orient s’implantent peu à peu et la population passe de 100 000 à 5 000 000 d’habitants.

homo_erectus dans AUX SIECLES DERNIERSCe chiffre est divisé par deux au premier âge du fer (- 750 / – 500) à cause d’une pluviosité excessive qui multiplie les marécages malsains (paludisme) et submerge bon nombre de villages riverains des cours d’eau, entraînant de mauvaises récoltes génératrices de famine, et à cause, aussi, de plusieurs vagues d’invasion venant du Danube : le Celtes, appelés « Gaulois transalpins » par les Romains qui craignent leurs armes de fer et leurs escadrons de cavaliers. En même temps, des commerçants intrépides d’origine phénicienne vendent l’étain anglais dans les bourgades de la vallée de la Seine ; certains s’installent dans ce qui deviendra Rouen.

Des Grecs originaires de Phocée fondent, en – 600, le comptoir de Massilia. D’autres vont s’installer à Antibes et à Nice. Les marchands apportent huile, vin et céramique d’Attique, vases de bronze d’Italie du nord et de Campanie, et un grand nombre d’entre eux s’établissent sur les côtes de Provence.

Des Ligures s’installent en Corse et au sud-est de la Gaule. Des Ibères, venus de Libye s’établissement en Espagne, en Aquitaine, au sud de la Corse, sur les côtes de la Méditerranée, et en Italie du nord.

Le deuxième âge du fer, à partir de – 500, connaît un climat plus sec et plus ensoleillé, des labours plus profonds, des cultures plus variées et plus rentables. Les 60 tribus celtes, indépendantes et rivales, se mettent en place et se confédèrent afin d’éviter les guerres. Elles ont en commun une langue indo-européenne proche du latin (non écrite) ; une religion polythéiste qui accepte les sacrifices humains ; une organisation sociale dominée par les chevaliers (à la fois chefs de l’armée et propriétaires des terres), et des druides, les prêtres, les savants, les juges, les éducateurs et elle est forte d’une importante population d’hommes libres, paysans et artisans (les esclaves sont très rares).

Les Gaulois défrichent beaucoup la « Gaule chevelue » (couverte de forts) ; s’installent dans les hameaux et les villages faits de maisons rondes ou quadrangulaires en bois, en argile et en paille, avec des toits de chaume ; cultivent le blé pour le pain et l’orge pour la bière ; élèvent les porcs pour les repas et les chevaux pour la guerre. Les artisans travaillent le bois (charpentes de marine, chars à 4 roues, haches, épées et torques, bracelets et fibules). Les oppida, conçus au début pour protéger le peuple en cas de danger, deviennent un lieu permanent d’habitat, de commerce, fréquentés par des marchants grecs et romains.

Les Grecs poussent les Gaulois à adopter leur écriture (mais seules quelques élites l’utilisent), leur monnaie (la première monnaie gauloise est marseillaise) et internationalisent le commerce. Du reste, en – 124, menacés par les Carthaginois, les Grecs de Marseille appellent à leur secours les Romains qui, surmontant leur crainte des Celtes (les Gaulois de Sens avaient pillé et occupé Rome en – 390), s’installent dans la vallée du Rhône et sur la côte méditerranéenne ; plus pour assurer une liaison directe Italie-Espagne et combattre Carthage, que pour aider les Marseillais. Le midi méditerranéen devient alors « Provinciae Romana » (d’où le nom de Provence) et les postes militaires, devenant des villes, se romanisent rapidement sous le nom de Narbonnaise.

Une population nombreuse (entre 6 000 000 et 7 000 000 pour M.Biraben ou de 4 000 000 à 4 500 000 pour M.Etienne) et laborieuse ; des plaines fertiles et bien cultivées ; des forts riches en bois pour la marine et la charpente : des mines de cuivre, de fer, de plomb, d’or et d’argent ; des divisions perpétuelles, des tensions sociales entre propriétaires et peuple ; tout va pousser César à conquérir la Gaule celtique.

 

Quand la conquête romaine commence en – 58, la Gaule est divisée en 4 grandes régions :

-          La narbonnaise, héllénisée et romanisée depuis longtemps, comporte des peuples celtes : les Volques, les Tricastins, les Voconces.

-          L’aquitaine, au sud et à l’ouest de la Garonne, est peuplée de Celtes et d’Ibères (environ vingt tribus dont les Convènes, les Ausques, les Tartelles).

-          La celtique est la plus étendue et la plus « celte » des régions de la Gaule et occupe, en gros, le Bassin parisien et le massif Centra. Parmi les nombreux peuples, citons les Bituriges (Bourges), les Parisiens (Lutèce), les Senons (Sens), très redoutés par les Romains depuis l’invasion de Rome en – 390, les Lingons (Langres) très puissants, les Eduens (alliés de Rome depuis plusieurs décennies), les Helvètes aux frontières de la Germanie, les Carmutes autour de Chartres, centre de Gaule et lieu de l’assemblée annuelle des druides et, enfin, les Arvernes, maîtres incontestés d’une confédération de peuples celtiques du Massif Central. Parmi les Celtes qui pénètrent, d’ailleurs tardivement, en Armorique, citons les Vénètes (Vannes)

-          La Belgique est peuplée de Galates (chevelure blonde) qui s’installent à partir de – 25O au nord de la Seine et à l’ouest du Rhin, ce qui les met perpétuellement en guerre contre les Germains. Les Véliocasses (Rouentà, les Ambiens (Amiens), les Morins (Nord), les Rèmes (Reims), les Suessons (Soissons) et les Leuques (Lorraine) sont considérés par les Romains comme les plus « braves », c’est-à-dire, à la fois les plus courageux et les plus sauvages, car les plus éloignés de la « civilisation » greco-romaine et les plus en contact avec les « barbares » germains.

Le seul document écrit de l’époque de la conquête est « La guerre des Gaules ». Jules César l’a écrit en trois mois, d’octobre à décembre 52 avant Jésus-Christ, juste après sa victoire d’Alésia. Pour mieux justifier sa conquête et s’en glorifier, le vainqueur de Vercingétorix a, sans doute, gonflé l’importance de ses adversaires gaulis et ses estimations sur le nombre de guerriers.

La conquête romaine est le premier grand bouleversement qu’a connu le peuple « français », dont la langue, la culture, la religion et l’organisation administrative et sociale ont été profondément modifiées.

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L’histoire du Lac de Châlain

Posté par francesca7 le 13 mars 2013

dans le Jura  (39)

L'histoire du Lac de Châlain dans Jura chalain_-_fontenu_jura

Le lac de Chalain est situé sur le territoire de la commune de Fontenu, dans le département du Jura (canton de Clairvaux-les-Lacs), en bordure du deuxième plateau, à 30 km de Lons-le-Saunier et 15 km de Champagnole, dans la Région des lacs du Jura français.

La présence humaine est très ancienne, comme sur le lac de Clairvaux, et notamment attestée par les fouilles menées à l’extrémité ouest du lac de Chalain en 1904, lors de l’aménagement du Bief de l’Œuf pour la production d’hydroélectricité, et reprises dans les années récentes ont mis au jour une implantation s’étendant de -4000 à -750.

Les vestiges extrêmement nombreux d’une cité lacustre occupée du Néolithique jusqu’à l’âge du bronze sont regroupés au musée archéologique de Lons-le-Saunier, en particulier une pirogue de 9,35 m, creusée dans un tronc de chêne et parfaitement conservée dans les marnes du bord du lac qui n’avait d’ailleurs pas exactement la même configuration qu’aujourd’hui. On l’a d’abord crue néolithique, mais la dendrochronologie a montré qu’elle a été taillée aux environs de l’an 1000 avant J.-C., (en -959 exactement), soit à l’âge du bronze final. Elle reposait d’ailleurs parmi les ruines d’un village également daté de l’âge du bronze, dont les fondations étaient constituées de poutres et de planches de sapin croisées à angle droit.

Depuis 1970, des fouilles ont mis à jour les vestiges des cités lacustres avec les maisons sur pilotis, une barque de 9 m et de nombreux objets, des familles néolithiques s’y étaient installées il y a plus de 5 000 ans, pour cette raison il a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2011.


De nombreuses maisons de torchis construites sur pilotis étaient construites sur les berges du lac, éventuellement dans des zones de bosquets inondés rongés par les castors (dont les traces de dents ont été conservées sur des bois immergés du lac de Clairvaux). Desbryophytes étaient mélangés à la terre des murs, pour la consolider et peut être la rendre plus isolante, dont par Neckera crispa Hedw, il y a 5000 ans sur les maisons lacustres construites sur pilotis sur les rives des lacs de Chalain  et Clairvaux (Jura). Le site a été classé au titre des Monuments Historiques en 1911, mais une partie de ce patrimoine a été dégradée par des travaux récents, par l’abaissement artificiel en 1904 du niveau du lac, par des travaux de captage pour l’hydroélectricité qui ont fait baisser le niveau du lac de 8 mètres en quelques jours, ce qui a permis à la fois la découverte du site archéologique et détruit probablement deux tiers des couches du Néolithique et de l’âge du bronze. Le village lacustre s’est effondré à ce moment-là. En périphérie, en outre, « la mise en culture du bas-marais et le développement des labours profonds » et du drainage de la nappe phréatique. « Les ruines du village ont énormément souffert de l’utilisation de ces plages naturelles par les baigneurs qui, pendant près de vingt ans, ont arraché les poteaux néolithiques qui les gênaient dans leurs activités de loisir. Chalain 5 est un hameau du début du 30ème  siècle, construit avec de très gros poteaux en chêne ».

du_lac_de_chalain-300x182 dans LACS DE FRANCELes fouilles ont été arrêtées début octobre 2009 par manque de crédit.

Au Moyen Âge, vers le XIIIe siècle, on note l’existence d’un château-relais de chasse dans le fond de la reculée, sur une légère butte. Il reste les ruines de ce bâtiment remanié au cours des siècles (principalement aux XVIe et XVIIIe siècles) avant d’être inoccupé et finalement incendié accidentellement en août 1945.

Le lac et le domaine qui l’entoure sont passés par plusieurs mains avant de devenir en 1693 la propriété des Blandin de Chalain, qui furent seigneurs de Chalain et Fontenu, et dont la branche locale s’est éteinte dans les années 1960. L’ensemble a été alors acquis par le département du Jura.

Ce lac glaciaire est le plus grand lac naturel du département avec un site dans une reculée caractéristique. Ses falaises calcaires de 60 à 80 mètres encadrent le plan d’eau rectangulaire de 232 hectares avec près de 3 km de long, plus de 1 km de large et une profondeur maximale de plus de 30 m (chiffres précis : 2 700 m pour la longueur, 1 100 m pour la largeur et 16,2 m pour la profondeur moyenne).La reculée est orientée est-ouest et débouche sur la combe d’Ain : le déversoir du lac constitue un bief de 2 km, le Bief de l’Œuf, qui entraîne une turbine de production d’électricité avant de rejoindre la rivière.

Il est alimenté par plusieurs sources et résurgences qui parcourent souterrainement le relief karstique jurassien depuis les plateaux supérieurs et les lacs de Narlay et du Vernois.

On peut découvrir le lac depuis les belvédères de Fontenu.

 

Le lac contient une épaisse couche de sédiment de type craie lacustre.

Dans sa partie centrale, l’extrémité occidentale du lac abrite sur la zone de craies lacustres émergées à l’étiage, un rivage de haut intérêt botanique, avec des espèces protégées et inscrites sur la liste rouge des espèces menacées, devant faire l’objet d’une protection absolue. Cette bordure du bas marais calcicole est très vulnérable au piétinement. l’accès y a donc été interdit afin de protéger ces complexes paysagers intéressants et sites archéologiques protégés au titre des monuments historiques.

Le lac de Chalain est depuis les années 1950 la propriété du département du Jura qui a aménagé à l’extrémité Est un centre touristique important avec son camping haut de gamme et sa base de loisirs, dont la gestion est assurée par la Régie départementale du Domaine de Chalain. Les touristes francs-comtois mais aussi européens (néerlandais, anglais, suisses…) affluent. Le lac est ainsi un élément important du développement touristique de la région.

On y pratique toutes les activités nautiques sauf la navigation à moteur, proscrite dans un but de préservation du calme et de l’environnement. La rive constitue une longue plage très fréquentée et en partie surveillée à laquelle s’ajoutent les aménagements des communes de Marigny et de Doucier à chaque coin de l’extrémité ouest. Le CREPS de Franche-Comté, établissement public duMinistère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports (Centre National des Sports de Plein Air) est également installé en bord de lac, sur la commune de Doucier.

La plongée, la voile, la planche à voile et la pêche (brochet, perche, corégone) complètent les activités qui animent le plan d’eau à la belle saison.

Le naturisme est officiellement autorisé sur une plage au Nord du lac, avec une pancarte en indiquant l’accès depuis le sentier.

Cette seigneurie, celle de CHALAIN, dépendit souvent de celle de Monnet (voir Warren : la seigneurie de Monnet au Comté de Bourgogne). Plusieurs familles ont porté le nom de Chalain, dont les Moreau de Chalain. La dernière famille de Chalain (subsitante, la mère de mon beau-frère en était) porte le patronyme Blandin de Chalain. Ils possédèrent château et lac jusqu’à peu après la dernière guerre mondiale. Mon arrière-grand-père Pithois, pour se rapprocher de sa fille qui résidait non loin à la Buchille (communes de Monnet, Crotenay et Pont-du-Navoy) loua lac et château l’été plusieurs années entre les deux guerres, des photos existent de cette période. Une taque de cheminée portait la fière inscription : « je suis au comte de Bourgogne ». Après la dernière guerre le château brûla du fait d’une imprudence de campeurs rapporte-t’on. Les Chalain vendirent le domaine au département du Jura qui en fit le site touristique que nous connaissons. 

Extrait écrit par : Georges-Henri FLORENTIN ghm.florentin@free.fr

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