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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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En passant par Château Chinon

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

Dans la Nièvre (58)

Randonneurs, amoureux de la nature, le Morvan est à vous. A une condition indispensable : être animé d’un bon esprit de découverte. De vastes plans d’au, des forêts propices à la marche, des villages qui certes, ne se livrent pas à qui ne fait que les traverser, mais qui réservent les meilleures surprises aux amateurs d’authenticité.

 Arleuf, Anost, Chassy les galvachers, Balthis vous conteront le Morvan. Le Haut-Folin et le Mont Beuvray constituent les deux points forts de cette « aventure morvandelle ». les vue sont étendues comme l’on a coutume d’écrire dans la littérature touristique et l’histoire est au rendez-vous : l’ancienne Bibracte vous confirme que vous êtes bien au centre de la Gaule….

Ainsi, le Conseil Général de la Nièvre, Electricité De France et le Parc naturel Régional du Morvan se sont associés pour vous l’expliquer,dans le cadre de l’aménagement du bassin de compensation de Pannecière.

En vous enfonçant au travers d’une magnifique saulaire, dont l’ambiance mystérieuse éveillera votre curiosité et vos sens, vous découvrirez la richesse écologique de ce site plein d’énigmes. Le Sentier du petit lac de Pannecière 

La ville est bâtie en amphithéâtre sur les flancs sud et ouest d’une colline culminant à 609 m, Le Calvaire, qui surplombe la rive gauche de l’Yonne et la plaine du Bazois.

Ce gros bourg est considéré comme la capitale du Haut-Morvan et se situe à l’est du département de la Nièvre, à environ 13 km de la limite avec la Saône-et-Loire.

En passant par Château Chinon dans Nièvre chateau1Avec ses 428 hectares, Château-Chinon (Ville) est l’une des communes du département ayant le plus petit territoire.

Le territoire de la commune de Château-Chinon (Ville) est quasiment enclavé dans celui de la commune de Château-Chinon (Campagne). L’unique contact avec une autre commune se situe à l’ouest, dans la forêt communale de Château-Chinon, vers le lieu-dit Chaligny de la commune de Saint-Hilaire-en-Morvan. Cette limite avec une autre commune que Château-Chinon (Campagne) ne fait qu’une centaine de mètres de longueur.

 hâteau-Chinon (Ville) est traversée d’ouest en est par la route départementale 978 (portion de l’ancienne RN 78) qui permet de rejoindre Nevers à l’ouest, et Autun, puis Louhans à l’est.

Par le sud, depuis Luzy, on peut rejoindre la commune via la route départementale 27.

La commune est également accessible par la route départementale 37 depuis Cercy-la-Tour au sud et Montsauche-les-Settons au nord.

Toujours depuis le nord, on peut rejoindre Château-Chinon depuis Lormes et Avallon par la route départementale 944 (portion de l’ancienne RN 444 reliant Château-Chinon à Troyes avant son déclassement en 1972).

 

Sites à visiter : Jouets en Bois 
Jean-Paul MARTIN
Le Bourg – 58120 BLISMES – Tel. : 03-86-84-78-55

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Bijoux – Joaillerie 
Séverine BEDU

Buis  – 58120 BLISMES – Tel. : 03-86-84-75-04

BERTHE Eric – ATELIER JADE D’OR
Le Bourg – 58800 MONTREUILLON
Tel : 03 86 84 78 34 – Fax : 03 86 84 78 34

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Dinettes en Feutrine
Michèle FUX SCHWINDENHAMMER - » MIMI – MIAM »

Les Joies – 58430 ARLEUF
Tel.: 03 86 85 16 59
mail : mimi.fux@orange.fr - web : http://mimi-miam.eklablog.com

la Poterie de Tamnay
Marc et Véronique VINCENT - « les Flammées du Morvan »
58110 TAMNAY EN BAZOIS
Tel.: 03 86 84 08 32
web : www.poteries-tamnay-flammes-morvan.fr

 

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Les droits d’usage Ariégeois

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

 

Les petits pays pyrénéens avaient une identité très forte, héritée sans doute des peuples d’avant l’histoire isolés dans leurs vallées. Les hommes de la montagne surmontaient la difficulté du milieu par une organisation communautaire, une organisation que les comtes et seigneurs qui établirent leur autorité dès les premiers temps du Moyen Age ne purent ignorer et, généralement, confirmèrent. À cela s’ajoutèrent des raisons politiques qui, au 13ème e siècle surtout, firent que les comtes accordèrent de nombreux privilèges à des communautés dont ils voulaient s’assurer la fidélité.

 Le corpus médiéval resta en vigueur jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

 

Les droits d'usage Ariégeois dans Ariège ariege

Si le sort juridique des communautés avait une diversité héritée de leur histoire propre, c’est dans le haut pays que les privilèges étaient les plus larges. Les montagnes et forêts étaient toujours propriété seigneuriale, mais souvent leur gestion avait été déléguée aux communautés d’habitants et toujours, de toutes façons, les habitants y avaient des droits d’usage, parfois fort larges :chasse, pêche, coupe de bois de chauffage et de bâtisse et surtout pacage. Ces droits concédés au Moyen-Age avaient été partout complétés d’accords multiples entre communautés et entre vallées qui élargissaient les droits d’un village à d’autres domaines pastoraux, lui ouvrant des altitudes et des expositions différentes selon les saisons, en un réseau extrêmement enchevêtré d’indivisions. En montagne, tout cela était condition de survie.

 

 Les activités humaines en Ariège


À la campagne, les cultures et l’élevage de proximité fournissaient ce qui était nécessaire à l’alimentation et à l’habillement. On mangeait essentiellement des céréales (seigle, sarrasin, avoine) et, à partir du XVIIIe siècle, du maïs et des pommes de terre, le tout sous forme de bouillies ; la consommation de viande était exceptionnelle, se résumant au porc salé, à une poule quand on était malade et, à l’occasion, au gibier que procurait le droit de chasse. Le pain était un luxe des jours de fête. En montagne, le grand élevage était la principale ressource financière, tant des seigneurs propriétaires, qui louaient les pacages, que des paysans qui prenaient le bétail étranger en gasailhe durant la saison d’estive. C’est en plaine seulement que les cultures pouvaient être sources de revenus.

La caractéristique des pays ariégeois, et surtout en montagne, était que le monde rural n’était pas qu’agricole ; depuis des siècles, il était aussi le cadre des activités industrielles. Le haut pays fournissait en abondance la mine, le bois et l’eau qui faisait tourner forges et moulins. Les forges firent le renom du haut pays de Foix ; c’est là que le procédé dit « à la catalane » atteignit son plus haut point de perfectionnement et, au XVIIIe siècle, les forgeurs fuxéens étaient appelés dans toutes les Pyrénées françaises et espagnoles. La plupart des forges appartenaient aux seigneurs propriétaires des montagnes et des forêts d’où venait le charbon nécessaire à leur fonctionnement. Une forge faisait vivre une centaine de familles, celles des forgeurs mais aussi des mineurs, des charbonniers, des voituriers et muletiers qui transportaient le minerai à l’aller et les lingots de fer au retour. Les forges produisaient le fer brut et il y avait peu d’industries de transformation sur place ; seuls les « martinets » de la région de Foix produisaient des instruments aratoires et surtout la clouterie dont la Barguillère se fit une spécialité. Les ouvriers des forges et des martinets comme ceux des briqueteries, des scieries ou les mineurs restaient des paysans qui ne se rendaient à la mine ou à l’atelier que quand s’arrêtaient les travaux de la terre. La moyenne montagne, avec ses eaux et ses carrières, était le domaine de plus petites industries, celles de la brique, de la terre cuite, du verre, du papier ou du peigne, et celui d’une industrie textile particulièrement développée en pays d’Olmes et dans le bas Couserans. Là aussi, l’activité était en grande partie rurale ; les paysans et surtout leurs femmes et leurs enfants travaillaient à domicile pour le compte des « fabricants », propriétaires des manufactures.

 Les vallées étaient jalonnées de bourgs ; certains devaient leur vitalité à leur place sur les routes transpyrénéennes – Ax, Tarascon, Seix –, d’autres à leur activité industrielle – Vicdessos, Laroque-d’Olmes – ou à des institutions civiles et religieuses – Saint-Girons, Mirepoix. Seules Pamiers et Foix méritent sans doute le nom de villes. Petites villes tout de même, 6 200 et 3 700 habitants à l’aube du XIXe siècle… Ces villes et ces bourgs étaient le lieu de l’industrie de transformation (textile, petite métallurgie), de l’artisanat et du commerce, des foires et des marchés, des auberges et des cabarets, des
médecins, barbiers et apothicaires inconnus du monde rural, des hôpitaux qui secouraient les plus misérables, dans leurs murs ou à domicile ; ils étaient aussi le lieu de résidence des grands marchands, des hommes de loi et de l’administration.

 Les routes carrossables n’apparurent qu’au XVIIIe siècle :la plus importante était celle qui reliait Toulouse à la haute Ariège, en direction du col du Puymorens ; elle n’arriva à Ax qu’en 1782. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, on réalisa des routes transversales, de Foix à Saint-Girons et à Lavelanet. Partout ailleurs, il n’y avait que des chemins sur lesquels on circulait à pied ou à mulet.

 

 Extrait du livre La vie en Ariège au XIXe siècle  – ch.1 

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L’occupation des sols Ariégeois au19ème

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

 

C’est la montagne qui a été le plus anciennement occupée par l’homme ; les Prépyrénées, puis la plaine furent lentement conquises par les paysans médiévaux sous l’impulsion des monastères. La quasi totalité des villages existait donc au milieu du Moyen Age. La suite est une longue et patiente conquête, sous une pression démographique permanente, des terroirs les plus éloignés et les plus ingrats. À l’époque du Second Empire, on était arrivé à une occupation entière de la montagne, difficile à imaginer aujourd’hui.

Cette chronologie d’occupation de l’espace est essentielle à la compréhension du paysage et de l’habitat. Les zones de colonisation ancienne sont les bassins glaciaires, les grandes vallées aux immenses domaines pastoraux de la haute Ariège et du Castillonnais. L’habitat y est très groupé, c’est le pays des villages. Le reste de la montagne (le bassin du haut Salat, les vallées de Massat et de Saurat et les vallées latérales branchées sur les grandes vallées qui entaillent la montagne), les Prépyrénées et le piémont, d’un relief plus difficile, conquis par petits groupes, îlot par îlot, ne furent occupés qu’aux temps médiévaux et modernes, voire au XIXe siècle, quand la population fut à son maximum, c’est-à-dire en un temps où les structures communautaires s’étaient relâchées ou même n’existaient plus. Là, l’habitat est très dispersé, souvent en hameaux de quelques maisons ; il est même des communes (Allières, Saint-Bauzeil, Bénaix…) qui n’ont pas de village.

L'occupation des sols Ariégeois au19ème  dans Ariège les-oublies-du-vernet-300x193

 

C’est dans la zone de villages, évidemment, que les pratiques communautaires sont les plus développées, là qu’elles constituent l’organisation la plus originale : organisation des estives, « assolements réglés » des cultures avec vaine pâture et droits de passage…

Entre le relief, l’habitat et l’organisation du terroir agricole et du terroir pastoral, il y a une « combinaison si intime qu’il serait vain de chercher à en dégager l’élément directeur » (M. Chevalier).

  Extrait du livre La vie en Ariège au XIXe siècle  – ch.1 

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La légende de la Pierre qui Vire dans l’Yonne

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

La légende de la Pierre qui Vire


La légende de la Pierre qui Vire dans l'Yonne dans LEGENDES-SUPERSTITIONS pierre-qui-vire-2009-2Il y a longtemps de cela, vivait une paysanne qui se prénommait Persevine. La jeune femme avait tout pour être heureuse : un mari aimant et travailleur, un bébé joufflu et plein de vie, une chaumiére aux murs épais et quelques lopins de terre, qui, ma foi, étaient largement suffisants pour y faire pousser l’orge, l’avoine et le blé. Pourtant Persevine aurait aimé avoir plus. Elle rêvait de se vêtir avec de jolis vêtements au tissu soyeux, d’une chaumière plus accueillante avec d’épaisses fourrures étalées sur le sol de terre battue afin que son fils puisse s’y rouler avec délices. Elle rêvait de choses inaccessibles pour une femme de sa condition. Pourtant, il y avait une histoire qu’on racontait lors des veillées, lorsque l’hiver était rude, lorsque le vent soufflait sa bise glaciale, lorsque la neige recouvrait la forêt jusqu’à la cime des arbres, lorsque tous les villageois étaient réunis autour de la cheminée de la chaumière commune. Cette histoire révélait l’endroit où était caché un trésor extraordinaire. Persevine en connaissait tous les détails : des pierreries de toutes les couleurs, étincelantes, ensevelies sous la Pierre qui Vire, le rocher légendaire qui avait la particularité de s’ouvrir à chaque nuit de Noël, permettant ainsi d’exhiber ses merveilles. Par contre, il ne restait béant que le temps que s ’égrène les douze coups de minuit de la chapelle de Vaumarin, ensuite, il se fermait l’année entière. Le seul qui avait pu admirer les entrailles de la roche n’avait jamais pu trouver de mots tellement il avait été ébloui mais n’avait pas manqué d’avertir ses amis :

 

  • Surtout n’y allez pas, la pierre se ferme aussi vite qu’elle s’ouvre.

Et l’idée avait fait son chemin dans l’esprit de Persevine, l’homme qui avait pu voir le trésor était un vieil homme, elle par contre, était jeune et vive et elle n’aurait pas l’effet de surprise, elle savait à quoi s’attendre, donc, elle ne perdrait pas une seconde pour admirer les précieuses richesses.

Le soir de Noël arriva, Persevine décida que cette nuit de Noël ferait d’elle une femme fortunée.

Peu avant de se rendre a la messe de minuit, elle se plaignit auprés de son époux :

  • Je me sens bien lasse, m’en voudrais tu si je restais à t’attendre ?
  • Evidemment que non, répondit son mari.

Il s’approcha, admira son fils endormi avec le sein de la jeune mére encore dans la bouche :

  • Ce gaillard t’épuise, ajouta t-il dans un sourire. Prends bien soin de toi.
  • Il se couvrit de son épais manteau de laine et quitta la chaumière avec en tête, le doux tableau de sa femme allaitant son petit.


Une fois seule, elle s’habilla chaudement, habilla de même son fils, prit un sac de toile, sortit et suivi le chemin qui grimpait à la pierre, éclairée par la lumière blanche de la pleine lune. Elle marchait vite, heureuse que la neige ne soit pas encore tombée, arriva à l’heure. Au premier coup de minuit de la chapelle de Vaumarin, la roche glissa, découvrant la crypte. Persevine descendit, posa son enfant qui dormait profondément  et se dépêcha de remplir son sac de pierreries resplendissantes et lumineuses, envoutée malgré elle par la magnificence de ce trésor. Elle s’enfuit au douziéme coup de minuit, alertée par les tremblements du sol annonçant la fermeture du rocher. Le froid glacial de la nuit la réveilla brutalement, la mit devant l’insupportable réalité : elle avait oublié son fils dans le ventre de la pierre… Son enfant chéri était prisonnier au fond du caveau !!!

Elle devint comme folle, entreprit avec toute la force de son désespoir de faire bouger le rocher maudit,  poussa, tapa, tira… Rien n’y fit… Alors un cri sortit de sa gorge, un cri inhumain, un cri d’animal blessé qui déchira le silence de la nuit, roula, explosa contre les rochers, résonna jusqu’au village, franchit les murs épais de l’église, terrorisant les fidèles. Les villageois accoururent, malgré la peur qui leur nouait leur ventre, la trouvèrent, collée contre la pierre, les mains et les bras en sang. Ils tentèrent aussi de faire glisser la pierre, de la soulever en se servant des arbres de la forêt comme levier… Leurs efforts furent vains aussi… le rocher ne formait plus qu’un bloc inviolable. De retour au village, le mari de Persevine, ivre de douleur et de colère, vida le sac au dessus d’un tas de fumier…Le lendemain matin, il ne restait plus rien du trésor, que quelques morceaux de charbon.

450px-Pierre-qui-Vire-2009-8 dans Yonne                                Une année s’écoula, une année aux jours sans fin, aux nuits interminables. Persevine ne se nourrissait plus, ne dormait plus, veillait sans bouger auprès de ce qui était devenu le tombeau de son petit. Elle priait Dieu d’avoir pitié de son chagrin, suppliait l’éternel d’accepter de l’emporter auprés de son enfant. Le remords la rongeait toute entière. Personne n’avait réussi à la défaire du rocher, ni son mari, ni quelque autre misécordieux. Au village, on ne parlait plus du trésor de la pierre qui vire, on ne parlait que de Persevine qui se laissait mourir d’amour pour son petit. Et la nuit de Noël revint. Agenouillée, priant avec encore plus de ferveur, donnant son âme à Dieu, elle attendit le premier coup de minuit. Et il résonna ce premier coup de minuit, comme un chant deliberté, elle allait enfin reposer auprès de son bébé pour l’éternité. La pierre s’entrebailla, Persevine s’y engouffra, courut jusqu’à son fils…. qui se réveilla…Une vague de bonheur la submergea et c’est temblante d’émotion qu’elle prit son enfant dans ses bras et se précipita à l extérieur… elle ne savait pas combien il restait de coups à la cloche de la chapelle de Vaumarin, mais elle ce qu’elle savait, c est que la cloche aurait pu sonner toute la nuit, la pierre, rester ouverte, rien n’était plus important que le trésor qu’elle tenait contre elle.

Un ange apparut :

  • Sotte mère, la leçon t’a t-elle suffit ? Sauras tu désormais résister aux tentations ?

Elle baissa la tête, repentante :

- je ne serai plus jamais envieuse, ni désireuse de chimères absurdes. J’ai ma vie et mon bonheur contre moi, cet enfant est le plus magnifique des joyau, je l’ai compris à la seconde où je l’ai perdu.

L’ange tendit son épée, interdit à la pierre de virer, enfouissant son trésor pour toujours. Il traça une croix sur le bloc et disparut…

La terre trembla, secouant les chaumiéres, faisant déborder le Trinquelin et disparaître la chapelle de Vaumarin.

Plus personne n’entendrait la cloche de la Chapelle…

FIN.


 Cette légende existe depuis la nuit des temps, de ces temps où vivaient les fées, de ces temps où elles avaient l’habitude de rire et de danser autour de la Pierre. A cette époque, dans l’intervalle des douze coups de minuit de la cloche de la chapelle de Vaumarin, le rocher tournait sur lui-même, découvrant une crypte regorgeant de fabuleux trésors, On disait qu’il était possible d’y puiser à pleine mains le temps que s’égrènent les douze coups de minuit.

 il est dit aussi que les gaulois venaient en ce lieu afin d’y prier leurs divinités et assister aux sacrifices en dédiés en leur honneur. Ils y faisaient des sacrifices humains ou autre, car des petites haches et des coins, ainsi que des rigoles tracées sur les pierres servant à l’écoulement du sang ont été trouvés sous le monument, Les druides (prêtres païens) vivaient au sein de cette forêt.

 La pierre-qui-Vire : le nom du monastère vient d’un amas granitique sculpté par I’érosion, dit « le dolmen », situé à proximité du monastère, au sein de la forêt du Morvan.

La pierre supérieure fut scellée par le Père Muard en 1853 (photo ci-dessus) pour y dresser la statue de « Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire ». Cette statue est actuellement placée dans l’entrée de l’église et a été remplacée par une statue plus récente.

 

pierre-qui-vire3-300x225La Pierre-qui-Vire aujourd’hui :  

Une abbaye est par vocation un lieu de prière. C’est aussi un lieu de travail, en particulier dans le cas d’une abbaye bénédictine ou cistercienne. La formule « Ora et labora » (prie et travaille), bien que ne figurant pas dans la règle de saint Benoît, résume bien les prescriptions de la règle qui prône l’alternance harmonieuse de la prière et du travail. Le travail a un autre but, celui de permettre à la communauté de subvenir à ses besoins : « Les moines seront vraiment moines s’ils vivent du travail de leurs mains » (chap. 48).

Un site à visiter : http://www.apqv.fr/apqv.php

 

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Musée du liège et du bouchon

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

http://www.dailymotion.com/video/xhmzr5

Musée du liège et du bouchon

(Lot-et-Garonne)

 

Dans une muséographie moderne et originale, ce musée, seul musée industriel d’Aquitaine, rappelle ce que fut le métier de bouchonnier depuis le XVIIIe siècle à nos jours.

Deux personnages de l’époque 1900, le petit Jules et son grand-père, vous guident en voix off à travers l’histoire de l’industrie bouchonnière, en commençant par l’évocation du Président de la République Armand Fallières, enfant du pays, lors de sa venue à Mézin après son élection, le 1er octobre 1906, dans une ville en fête.

La forêt de chênes-lièges des Landes de Gascogne, qui en ce début de siècle a pour l’essentiel cédé la place au pin maritime, est étonnamment reconstituée. Vous découvrirez comment entre vin et armagnac, farine et grain, bois et charbon, résine, goudron et térébenthine, le liège embarque au port de Lavardac, comment dans les ateliers de Mézin, qu’il vienne d’Algérie, d’Espagne ou du Portugal, le liège se transforme en bouchons. L’atelier manuel et son outillage, l’atelier mécanisé de 1936 et ses machines à grande production, font connaître et apprécier par le visiteur le travail minutieux nécessité par ce bouchon de quelques grammes.

Aujourd’hui, la généralisation du bouchage plastique, la concurrence du bouchon portugais et la crise économique ont lourdement affaibli l’activité bouchonnière en Albret. Certaines entreprises continuent de fabriquer un bouchon de liège naturel, d’autres se sont engagées dans la fabrication de nouveaux produits de haute technologie.

Musée du liège et du bouchon dans MUSEES de FRANCE liege1

POUR TOUT RENSEIGNEMENT : 
MUSÉE DU LIÈGE ET DU BOUCHON
Rue du Puits Saint Côme – 47170 Mézin
Tél / Fax 05 53 65 68 16
Mail museemezin@wanadoo.fr

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Juliette Gréco

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

 

Juliette Gréco, née le 7 février 1927 à Montpellier, est une chanteuse et actrice française. Elle vit dans le département de l’Oise.

VIDEO Image de prévisualisation YouTube

 

Rejoignez également son site officiel : http://www.juliettegreco.fr/ 

Une enfant 

Juliette Gréco dans CHANSON FRANCAISE juliette_grecoEn 1939, elle est petit rat à l’Opéra de Paris. Sa mère est résistante. Capturée, elle est emprisonnée, toute jeune, à Fresnes, mais elle ne sera pas déportée à cause de son jeune âge, contrairement à sa mère et sa sœur aînée Charlotte qui seront envoyées à Ravensbrück d’où elles ne reviendront qu’en 1945, après la libération du camp par les Soviétiques. Début 1942, Juliette est libérée de Fresnes et, après avoir récupéré ses affaires au siège de la Gestapo dans le 16e arrondissement de Paris, elle se retrouve à 15 ans seule et sans ressources « sur l’avenue la plus belle du monde, l’avenue Foch » avec un ticket de métro en poche1. Elle se rend alors chez la seule personne de sa connaissance résidant dans la capitale, Hélène Duc, qui fut son professeur de français à Bergerac et une amie de sa mère. Elle sait qu’Hélène habite rue Servandoni, près de l’église Saint-Sulpice. Celle-ci la loge dans la pension où elle-même demeure et la prend en charge.

Une jeune femme libre

Le quartier de Saint-Germain-des-Prés est à deux pas de là et, en 1945, Juliette découvre le bouillonnement intellectuel de la rive gauche et la vie politique à travers les Jeunesses communistes. Hélène Duc l’envoie suivre les cours d’art dramatique dispensés par Solange Sicard. Juliette décroche quelques rôles au théâtre (Victor ou les Enfants au pouvoir en novembre 1946) et travaille sur une émission de radio consacrée à la poésie.

Juliette noue des relations amicales avec de jeunes artistes et intellectuels de Saint-Germain-des-Prés, dont Anne-Marie Cazalis et Boris Vian. C’est dans l’un des bistrots de la rue Dauphine, Le Tabou, qu’elle découvre par hasard grâce à son manteau quelle avait posée sur la rampe et qui était tombé en bas d’un escalier, que celui-ci dispose d’une grande cave voûtée inutilisée que le patron appelle « le tunnel ». Juliette et ses copains trouvent l’endroit idéal pour y faire de la musique et danser tout en discutant philosophie. Il suffit d’une semaine pour que les curieux viennent en nombre pour observer cette nouvelle et bizarre faune baptisée « existentialistes ». Juliette, devenue la célèbre muse de Saint-Germain-des-Prés sans avoir rien accompli de probant, décide alors de justifier sa célébrité en optant pour la chanson. Jean-Paul Sartre lui confie une sorte de mélopée qu’il a écrite pour sa pièce de théâtre Huis clos et lui conseille d’aller voir le compositeurJoseph Kosma pour que celui-ci en réécrive la musique qu’il ne trouvait pas réussie. C’est ainsi que Juliette interprète Rue des Blancs-Manteaux, œuvre née de la plume du chantre de l’existentialisme et d’un compositeur rompu à l’art de mise en musique de la poésie (notamment celle de Jacques Prévert).

Une chanteuse 

En 1949, disposant d’un riche répertoire (de Jean-Paul Sartre à Boris Vian…), Juliette Gréco participe à la réouverture du cabaret le Bœuf sur le toit. Elle rencontre cette année-là Miles Davis dont elle tombe amoureuse. Il hésite à l’épouser, ce qui est impensable aux USA (à l’époque, les unions entre Noirs et Blancs sont illégales dans de nombreux États américains). Ne voulant pas lui imposer une vie aux États-Unis en tant qu’épouse d’un Noir américain, et elle ne voulant pas abandonner sa carrière en France, ils renoncent et Miles rentre à New York à la fin mai.


En 1951, elle reçoit le prix de la SACEM pour Je hais les dimanches. En 1952, elle part en tournée au Brésil et aux États-Unis dans la revue April in Paris. En 1954, elle chante à l’Olympia.

Elle rencontre le comédien Philippe Lemaire, sur le tournage du film Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville et l’épouse le 25 juin 1953. Ils divorcent en 1956 après la naissance de leur fille Laurence-Marie (née le 24 mars 1954).

Elle repart pour New York et ses interprétations des plus grands auteurs français enthousiasment les Américains[réf. nécessaire]. Hollywood la courtise. Elle rencontre le producteur Darryl Zanucksur le tournage du film Le soleil se lève aussi d’Henry King (1957). À présent vivant en couple avec Darryl, elle tourne dans quelques-unes de ses productions jusqu’en 1961, notamment : Les Racines du ciel, (1958,John Huston), Drame dans un miroir (Richard Fleischer, 1960), films dans lesquels elle partage l’affiche avec Orson Welles. En 1961, avec le film d’aventure Le Grand Risque de Fleischer s’achève sa carrière « hollywoodienne », en même temps que sa relation avec Darryl Zanuck.

Au début des années 1960, elle revient à la chanson et ne la quitte plus. Elle chante (notamment), Jacques Brel, Léo Ferré, Guy Béart et aussi Serge Gainsbourg alors un quasi inconnu.

En 1965, elle se produit gratuitement dans les Maison des jeunes et de la culture de la banlieue parisienne, devant un public constitué d’étudiants et d’ouvriers. Toujours en 1965, elle tient un rôle de premier plan dans le feuilleton télévisé Belphégor ou le Fantôme du Louvre. La même année, lors d’un dîner de têtes d’affiches organisé par un grand magazine populaire, elle se retrouve assise aux côtés de Michel Piccoli… et tombe amoureuse de l’acteur. Ils se marient en 1966. Le couple se sépare en 1977.

Du 16 septembre au 23 octobre 1966, le TNP accueille pour la première fois dans sa grande salle (2 800 places) du Palais de Chaillot deux chanteurs : Juliette Gréco et Georges Brassens.

En 1968, elle inaugure la formule des concerts de 18 h 30 au théâtre de la Ville à Paris. Elle y interprète l’une de ses plus célèbres chansons, Déshabillez-moi.

Elle enregistre en avril 1969 un titre de Didier Rimaud à la demande de son ami François Rauber, Faudrait aller plus loin, chanson intégrée à l’album Difficile amour de Bernard Geoffroy.

Au début des années 1970, Juliette Gréco effectue de nombreuses tournées à l’étranger, notamment en Italie, en Allemagne, au Canada et au Japon), alors qu’en France, son succès semble marquer le pas. En 1972, elle quitte les productions Philips, chez qui elle enregistre depuis plus de 20 ans, pour les productions Barclay et sous ce label sort deux albums : Juliette Gréco chante Maurice Fanon (1972) et Je vous attends (1974), opus essentiellement écrit par Henri Gougaud, exception faite deTa jalousie de Jean-Loup Dabadie et de la reprise de L’Enfance, chanson de Jacques Brel, (extraite de son film de 1973, Le Far West). Parallèlement, Gérard Jouannest, son pianiste et accompagnateur depuis 1968, devient son compositeur exclusif qu’elle épousera en 1988.

Nouveau changement de maison de disque en 1975. Elle quitte Barclay pour graver ses deux albums suivants chez RCA Victor : Vivre en 1975 et Gréco chante Jacques Brel, Henri Gougaud, Pierre Seghers ; À cette occasion, elle reprend sa plume de parolière (exercice auquel elle s’est déjà essayée en 1969), pour écrire successivement : Fleur d’orangeLe Mal du temps et L’Enfant(1975) et Pays de déraison et L’amour trompe la mort (1977). Sa carrière de parolière s’achève avec ces cinq titres.

Suite de nouveautés de 1982 à 1983. Consécutivement à la parution de ses mémoires (Jujube, Éditions Stock, 1982), Juliette Gréco établit sous la direction artistique de Gérard Meys son anthologie discographique telle qu’elle la conçoit à ce moment de sa carrière. François Rauber réalise les arrangements et dirige d’orchestre tandis que Gérard Jouannest est au piano. Cette anthologie est commercialisée en trois volumes séparés (voir section « Discographie / Anthologie et intégrale »).

Toujours chez les Disques Meys, Gréco enregistre un nouvel album : Gréco 83 où, encore une fois, de nouveaux auteurs venus d’horizons divers lui écrivent du sur mesure, dont Les Années d’autrefois, du journaliste Richard Cannavo, qui devient un titre incontournable de ses tours de chant. Parmi les autres auteurs figurent le dessinateur de BD Gébé (Bleu sans cocaïne), l’auteur-compositeur-interprète Allain Leprest (Le Pull-over, musique de Jean Ferrat) et le parolier Claude Lemesle (Y’a que les hommes pour s’épouser).

images2 dans CHANSON FRANCAISEElle est faite Chevalier de la Légion d’honneur par le Premier ministre Laurent Fabius, le 23 octobre 1984.

Elle retrouve son public de l’Olympia en 1991 et l’album live du concert est édité par Philips

Elle enregistre en 1993, un album écrit par Étienne Roda-Gil sur des musiques de João Bosco, Julien Clerc, Gérard Jouannest et Caetano Veloso, (entres autres).
En octobre, un nouvel Olympia précède une tournée.

Après une absence discographique de quatre ans, elle enregistre, en 1998, pour les disques Meys un album écrit par Jean-Claude Carrière. Son récital au théâtre de l’Odéon à Paris en mai 1999 est enregistré.

En 2003, elle enregistre chez Polydor un nouvel album sur des textes de Christophe Miossec, Marie Nimier et Jean Rouault, Benjamin Biolay et Gérard Manset. L’ensemble est mis en musique par Gérard Jouannest et François Rauber.

Elle retrouve l’Olympia en 2004.

En 2006 elle part pour New York enregistrer un album avec des musiciens de jazz qui parait en France sous le titre Le Temps d’une chanson. Elle le chante sur la scène du théâtre du Châtelet à Paris seulement accompagnée d’un piano et d’un accordéon.

Le 10 mars 2007, les Victoires de la musique la couronnent d’une « Victoire d’honneur » pour toute sa carrière. Pour la première fois, le 27 octobre 2007, elle donne un concert à la Salle Pleyelaccompagnée d’une formation réduite.

En novembre 2008, elle enregistre en duo la chanson Roméo et Juliette avec Abd Al Malik (album Dante).

Fin 2008-début 2009, elle prépare un nouvel album réalisé à partir de textes d’Olivia Ruiz et d’Abd Al Malik.

En mars 2010, un nouveau documentaire, Je suis comme je suis de Brigitte Huault-Delannoy, est projeté en son honneur et en sa présence à Montréal (Place des Arts).

Fin mai 2011, le compositeur Louis Siciliano lui propose d’interpréter avec Bichou, chanteur vauclusien, une de ses dernières compositions intitulée Bonjour Paris. Juliette Gréco accepte ; l’enregistrement de la chanson doit être effectué en septembre 2011.

Le 27 juillet 2011 elle donne le concert de clôture du festival de Valence sur la scène du Parc Jouvet, accompagnée par son pianiste Gérard Jouannest ainsi que d’un accordéoniste. Des centaines de spectateurs l’applaudissent et lui offrent une longue standing ovation.

Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Proche de la gauche, elle a cosigné, avec Pierre Arditi, Maxime Le Forestier et Michel Piccoli une lettre ouverte4, le 4 mai 2009, à l’intention de Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, appelant les députés socialistes à adopter la loi Création et Internet.

En janvier 2012, elle sort un nouvel album Ça se traverse et c’est beau…, un hommage à Paris. Marie Nimier, Thierry Illouz, Amélie Nothomb, François Morel, Antoine Sahler, Philippe Sollers,Gérard Duguet-Grasser ou encore Jean-Claude Carrière figurent entre autres parmi les auteurs des chansons de cet album. Melody Gardot, Marc Lavoine et Féfé l’accompagnent chacun en duo etGuillaume Gallienne y interprète un texte.

En février 2012, elle est pour trois soirs sur la scène du théâtre du Châtelet de Paris.

Le dimanche 5 février 2012, à l’occasion de son 85e anniversaire, elle est la vedette de la soirée sur Arte qui diffuse une interview (Juliette Gréco, l’insoumise) suivie de son concert de 2004 à l’Olympia ; pour les téléspectateurs allemands, les chansons de son concert ont été sous-titrées par des textes allemands dus à la plume de Didier Caesar (Dieter Kaiser).

greLe 12 avril 2012, Juliette Gréco reçoit, des mains du maire Bertrand Delanoë, la Grande médaille de vermeil de la Ville de Paris. Bertrand Delanoë déclare : « Il était temps que sa ville lui dise merci. Juliette Gréco, c’est la Parisienne. La Parisienne d’aujourd’hui et la Parisienne qui incarne le temps de Paris qui ne passe jamais ». La chanteuse, qui a souvent représenté la France et Paris à l’étranger, répond : « Je ne suis pas née à Paris, j’ai vu le jour à Montpellier. Mais j’ai été mise au monde ici ».

En Allemagne, le samedi 14 avril 2012, elle monte de nouveau sur la scène du Theaterhaus de Stuttgart (de) pour un concert donné à guichets fermés, accompagnée par son pianiste et mariGérard Jouannest, devant un public ravi qui, pour la remercier, se lève pour l’applaudir.

 

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Les recettes de Juliette 

Juliette Gréco s’applique à interpréter et révéler de nouveaux auteurs et compositeurs, démarche artistique qui semble l’enthousiasmer davantage que d’écrire elle-même ses chansons. Elle s’essaie néanmoins à l’écriture en commençant par une fantaisie ; elle interprète, lors de l’émission radiophonique À la croisée des chemins diffusée le 31 décembre 1969, accompagnée au piano par Michel Legrand et sur une musique de Marius Constant, une vraie « surprise du chef » : une savoureuse recette de cuisine, le Suprême de volaille aux crevettes (pour le réveillon)Note 6. Ensuite, dans ses deux albums enregistrés sous le label RCA Victor, elle interprète notamment et très sensuellement, sur une musique de Gérard Jouannest, Le Mal du temps (1975) et Pays de déraison (1977) tandis qu’elle paraît préférer le titre qu’elle consacre à la maternité, L’Enfant (1975).

Rejoignez également son site officiel : http://www.juliettegreco.fr/

 

 

Aperçu de quelques chansons interprétées par Gréco 

  • 1950 : Si tu t’imagines, poème de Raymond Queneau mis en musique de Joseph Kosma.
  • 1950 : La Fourmi, poème de Robert Desnos mis en musique par Joseph Kosma.
  • 1951 : Je suis comme je suis, paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph KosmaNote 8.
  • 1951 : Les Feuilles mortes, du film Les Portes de la nuit de Marcel Carné, paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph KosmaNote 9.
  • 1951 : Sous le ciel de Paris, du film Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier, paroles de Jean Dréjac et musique d’Hubert Giraud.
  • 1951 : Je hais les dimanches, paroles de Charles Aznavour et musique de Florence VéranNote 10,Note 11.
  • 1953 : La Fiancée du pirate, extraite de L’Opéra de quat’sous, adaptation française d’André De Mauprey d’après des paroles de Bertolt Brecht, musique de Kurt Weill.
  • 1954 : Coin de rue, paroles et musique de Charles Trenet
  • 1955 : Chanson pour l’Auvergnat, paroles et musique de Georges Brassens
  • 1960 : Il n’y a plus d’après, paroles et musique de Guy Béart
  • 1961 : Jolie Môme, paroles et musique de Léo Ferré
  • 1961 : C’était bien (Le P’tit bal perdu), paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor
  • 1962 : Accordéon, paroles et musique de Serge Gainsbourg
  • 1962 : Paris canaille, paroles et musique de Léo Ferré
  • 1963 : La Javanaise, paroles et musique de Serge Gainsbourg
  • 1966 : Un petit poisson, un petit oiseau, paroles de Jean-Max Rivière et musique de Gérard Bourgeois
  • 1967 : Déshabillez-moi, paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor
  • 1970 : Les Pingouins, paroles et musique de Frédéric Botton
  • 1971 : La Chanson des vieux amants, paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest
  • 1971 : J’arrive, paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest
  • 1972 : Mon fils chante, paroles de Maurice Fanon et musique de Gérard Jouannest
  • 1977 : Non monsieur je n’ai pas vingt ans, paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest
  • 1983 : Le Temps des cerises, poème de Jean-Baptiste Clément et musique d’Antoine Renard
  • 1988 : Ne me quitte pas, paroles et musique de Jacques BrelNote 12
  • 2006 : La Chanson de Prévert, paroles et musique de Serge Gainsbourg
  • 2009 : Le Déserteur, paroles et musique de Boris Vian

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