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Nature et héritages Ariégeois

Posté par francesca7 le 9 mars 2013

 

Nature et héritages Ariégeois dans Ariège ariege-300x213

 Dire que l’environnement naturel est une composante essentielle de la vie d’un peuple est une évidence. Et l’évidence est absolue en zone de montagne. L’altitude, la pente, l’exposition, le climat, la faune sauvage, l’exiguïté du terroir cultivable constituent un univers hostile ; pour s’y adapter et donc survivre, les hommes ont développé là une civilisation forcément originale. Cette organisation millénaire a longtemps modelé l’histoire pyrénéenne mais elle a dû plier aussi devant la loi des régimes d’État. Les Ariégeois du 19ème  siècle sont les héritiers de cette géographie et de cette histoire imbriquées et s’ils gèrent leurs estives comme le faisaient sans doute leurs ancêtres d’avant l’histoire, ils sont obligés de prendre en compte que la Révolution de 1789 a bouleversé le régime de la propriété et, par là, des droits d’usage…

L’Ariège est au cœur des Pyrénées et les trois quarts du département appartiennent au domaine montagnard. Les paysages se développent en zones successives du sud au nord, de la haute chaîne frontalière à la plaine toulousaine.

La haute chaîne, ou zone axiale, possède les plus hauts sommets : le Pic d’Estats, dans le massif du Montcalm, atteint 3 143 m, le pic de Serrère, le Maubermé, le Mont Valier dépassent les 2 800 m ; le point culminant des Pyrénées, le Pic d’Aneto, n’est pas très loin, il domine le Val d’Aran du haut de ses 3 404 m. Cette haute chaîne, compacte, est à peine échancrée par des « ports » toujours élevés ; il y en a une quarantaine au niveau de l’Ariège, beaucoup à plus de 2 500 mètres. Les ports de Puymorens, le plus bas (1 900 m), et de Salau (2 050 m) sont les grandes voies transfrontalières du pays de Foix et du Couserans.


Plus au nord, des chaînons parallèles, moins élevés, séparés entre eux et d’avec la haute chaîne par les vallées étroites des rivières pyrénéennes :ce sont les massifs nord-pyrénéens, de Tabe ou de Saint-Barthélémy (2 368 m), de l’Arize (1 715 m), des Trois-Seigneurs (2 199 m), de Bouirex (1 873 m).

Au-dessous, les Prépyrénées sont une succession de crêtes et de sillons parallèles et étroits, d’une altitude inférieure à 1 000 m, le plus au nord étant le Plantaurel. Le piémont enfin, le bas pays, est un vallonnement de collines, traversées par les rivières de l’Arize et de la Lèze à l’ouest, de l’Hers à l’est ; au milieu, la large vallée de l’Ariège, rejointe par celle de l’Hers, constitue la plaine de Pamiers et annonce la plaine toulousaine.

 Ensoleillées et lumineuses, les Pyrénées ne sont pas des montagnes très froides. Mais elles arrêtent les vents venus de la mer ou de l’océan et l’humidité y est abondante. Ce sont les précipitations qui, sous forme de neige, rendent les hivers difficiles. La neige tombe souvent beaucoup mais, en raison de la relative douceur des températures, elle ne « tient » pas. C’est surtout sous l’effet du vent que, sous forme de congères, elle fait obstacle à la circulation. Le maximum de précipitations se situant au printemps, les chutes sont tardives et les cols sont longtemps fermés :le Puymorens par exemple, l’est en moyenne 210 jours par an. Il pleut plus à l’ouest, sur le Couserans atlantique, qu’à l’est, sur le pays de Foix déjà méditerranéen, et beaucoup plus au sud qu’au nord :si la montagne est un château d’eau, la plaine souffre souvent de sécheresses estivales.

Partout dans la montagne ariégeoise, trois étages de végétation se succèdent. En bas, dans les vallées, le terroir cultivable, limité par la pente, par l’exposition et par l’altitude ; au-dessus, la forêt de hêtres, parfois mêlés de sapins, entrecoupée de prairies humides, puis une forêt supérieure de pins à crochet, plus claire, émaillée de larges terrains de pacage ; tout en haut, les pâturages de haute altitude, où ne poussent que des plantes naines. Dans les Prépyrénées, les versants nord sont couverts de taillis de chênes et de châtaigniers ; sur les soulanes du pays de Foix, l’influence méditerranéenne amène garrigue et chênes verts. Cultures et élevage coexistent là, comme sur les coteaux septentrionaux ; la plaine, elle, est toute entière cultivée.

La nature ne fournit pas qu’un terroir agricole. Elle offre un abondant réseau hydrographique susceptible de fournir la puissance motrice des moulins et des usines et, surtout, d’immenses ressources minières :pendant des siècles, la mine du Rancié, en vallée de Vicdessos, a alimenté en fer toutes les Pyrénées tandis que plâtrières, ardoisières, carrières de marbre, de jais ou de pierres à faux constituaient l’activité d’appoint de bien des paysans.

220px-Chateau_Lagarde_020 dans Ariège

Ces zones géographiques si proches en distance mais si différentes ont bien sûr engendré des activités humaines et des modes de vie eux aussi très différents. C’est pourquoi on a dit l’Ariège diverse et pleine de contrastes. Malgré cela, indéniablement, le département a un trait dominant, et ce trait est la montagne.

La montagne occupe l’espace ariégeois. Certains vivent à l’intérieur, au creux de ses vallées, d’autres vivent à ses pieds, dans les collines des Prépyrénées ; pour les hommes de la plaine et de ses villes, elle est l’horizon immuable.

 « L’Ariège traditionnelle », « l’Ariège d’autrefois », cette Ariège du 19ème e siècle qui nous occupe ici est une Ariège multiséculaire, voire millénaire. L’origine de l’habitat, dans sa répartition comme dans sa forme, l’organisation de la vie pastorale se perdent dans la nuit des temps et ce qui constitue la spécificité des pays ariégeois, l’activité industrielle et une intense vie de frontière, remonte au moins au Moyen Age. L’adaptation aux conditions naturelles, l’équilibre dans l’exploitation des ressources, les atouts tirés d’une position géopolitique originale ont façonné une civilisation qui a atteint son plein épanouissement à la fin de l’Ancien Régime mais qui, au milieu du 19ème e siècle, révèle ses fragilités.

 

() Extrait du livre La vie en Ariège au XIXe siècle  – ch.1 

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