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    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La vie en Ariège au 19ème siècle

Posté par francesca7 le 9 mars 2013

 

(livre de Pailhès Claudine )  prix : 20.29 € (TVA comprise)

 

La vie en Ariège au 19ème siècle dans Ariège la_vie_en_ariege-212x300


Créée de toutes pièces à l’époque révolutionnaire, l’Ariège du XIXe siècle est diverse et pleine de contrastes : pays de plaine et de montagne, d’agriculture de survie et d’industries, de vallées enclavées et d’un grand axe transpyrénéen.

La vie quotidienne des Ariégeois est donc autant celle du paysan de la montagne « remontant » sans cesse la terre de ses terrasses et transportant fumier ou moisson à dos d’homme, du berger transhumant passant l’été dans les orrys d’altitude, que du métayer de la plaine ouvert aux progrès techniques, celle du mineur et du forgeur des hautes vallées comme celle de l’ouvrier des usines de Pamiers ou des tisserands du pays d’Olmes, celle du marchand urbain autant que celle du colporteur et du montreur d’ours… C’est aussi la vie d’un peuple de la frontière, familier du passage d’outre monts et de la rencontre de ceux qui viennent d’ailleurs, du bandit redouté comme du réfugié accueilli.

images-1 dans AriègeLa vie des hommes, ce n’est pas seulement le geste du travail, c’est aussi l’environnement mental, un ensemble de mythes, de croyances, de comportements venu du fonds des âges, qui fait l’identité d’une communauté humaine. Les Ariégeois se singularisent par leur affirmation identitaire, par une forte cohésion vis-à-vis de l’extérieur, même si on se dispute entre soi, par une obstruction systématique à toute « agression » de l’État : conscription, règlements forestiers, impôt, douanes, qui prend plus souvent la forme de la contestation moqueuse que de la révolte…

L’univers multiséculaire qui avait assuré la survie d’une population nombreuse s’effondre au milieu du XIXe siècle. Suppression des droits d’usage, maladie de la pomme de terre, ruine des forges à la catalane incapables de faire évoluer leur technologie archaïque provoquent la misère des plus pauvres. Il en résulte des migrations temporaires puis une émigration définitive vers l’Amérique du sud et l’Algérie, puis vers l’Amérique du nord et le Sénégal et surtout vers les grandes villes du midi et vers Paris. Depuis 1846, c’est l’hémorragie démographique.

Tandis que l’Ariège traditionnelle voit ses équilibres s’effondrer, le monde extérieur arrive à sa porte. Le chemin de fer venu de Toulouse atteint Ax-les-Thermes en 1888 ; le tourisme et le thermalisme se développent et, même s’il n’est pas toujours bien accueilli, l’étranger fait rêver d’un ailleurs plus confortable. L’école obligatoire et laïque, ouvre des horizons nouveaux, fait disparaître « patois » et croyances anciennes, et inculque les principes de la République.

Synopsis : L’Ariège du XIXe siècle est diverse et pleine de contrastes : pays de plaine et de montagne, d’agriculture de survie et d’industries, de vallées enclavées et d’un grand axe transpyrénéen. La vie quotidienne des Ariégeois est donc autant celle du paysan de la montagne « remontant » sans cesse la terre de ses terrasses et transportant fumier ou moisson à dos d’homme, du berger transhumant passant l’été dans les orrys d’altitude, que du métayer de la plaine ouvert aux progrès techniques, celle du mineur et du forgeur des hautes vallées comme celle de l’ouvrier des usines de Pamiers ou des tisserands du pays d’Olmes, celle du marchand urbain autant que celle du colporteur et du montreur d’ours… C’est aussi la vie d’un peuple de la frontière, familier du passage d’outre monts et de la rencontre de ceux qui viennent d’ailleurs, du bandit redouté comme du réfugié accueilli. La vie des hommes, ce n’est pas seulement le geste du travail, c’est aussi l’environnement mental, un ensemble de mythes, de croyances, de comportements venu du fonds des âges, qui fait l’identité d’une communauté humaine. Les Ariégeois se singularisent par leur affirmation identitaire, par une forte cohésion vis-à-vis de l’extérieur, même images-2si on se dispute entre soi, par une obstruction systématique à toute « agression » de l’État : conscription, règlements forestiers, impôt, douanes, qui prend plus souvent la forme de la contestation moqueuse que de la révolte… L’univers multiséculaire qui avait assuré la survie d’une population nombreuse s’effondre au milieu du XIXe siècle. Suppression des droits d’usage, maladie de la pomme de terre, ruine des forges à la catalane incapables de faire évoluer leur technologie archaïque provoquent la misère des plus pauvres. Il en résulte des migrations temporaires puis une émigration définitive vers l’Amérique du sud et l’Algérie, puis vers l’Amérique du nord et le Sénégal et surtout vers les grandes villes du midi et vers Paris. Depuis 1846, c’est l’hémorragie démographique. Tandis que l’Ariège traditionnelle voit ses équilibres s’effondrer, le monde extérieur arrive à sa porte. Le chemin de fer venu de Toulouse atteint Ax-les-Thermes en 1888; le tourisme et le thermalisme se développent…L’école obligatoire et laïque, ouvre des horizons nouveaux, fait disparaître « patois » et croyances anciennes, et inculque les principes de la République.

Deux mots sur l’auteur : Claudine PAILHES est la directrice des Archives Départementales de l’Ariège depuis une trentaine d’années.

Originaire de l’Aude cette passionnée d’histoire a suivi le cursus classique des classes préparatoires et de l’Ecole Nationale des Chartes qui a fait d’elle une scientifique à l’aise, autant avec le latin ancien que la paléographie médiévale.

Bien qu’elle soit aujourd’hui à la tête du service culturel le plus prestigieux du Conseil Général et responsable de plus de quatre cents mètres linéaires de documents, elle reste d’une modestie et d’une amabilité à toute épreuve.

Diplômée de l’École nationale des Chartes, Conservateur en chef du patrimoine, directrice des Archives départementales de l’Ariège, enseignante en archivistique à l’Université de Toulouse-le Mirail, Claudine Pailhès a assuré aussi des missions de formation universitaire et professionnelle en Afrique francophone et au Moyen Orient.

Après une thèse consacrée à l’abbaye de Lagrasse (Aude) aux XIIe et XIIIe siècles, elle s’est consacrée à l’histoire de l’Ariège et particulièrement des comtés médiévaux.

Quelques publications supplémentaires de cet auteur :

-Gaston Fébus, le prince et le diable

-Le comté de Foix, un pays et des hommes

-Le protestantisme en terres d’Ariège

-L’Ariège des comtes et des cathares

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