Moyens de communications de 1889
Posté par francesca7 le 5 mars 2013
Hôtel de la Gare de Précy sous Thil
A la fin du 19ème siècle, pour se déplacer sur les routes empierrées, on marche beaucoup à pied, ainsi qu’en voiture à deux ou quatre roues, bâchée de cuir et tirée par un âne ou un cheval qui trotte volontiers. Le chemin de fer apparaît également dans la région de notre Bourgogne (21)
LE TACOT
« le 19 novembre 1989, M. le Maire soumet à l’assemblée un dossier relatif à une enquête sur le nombre et l’emplacement des stations à établir sur la ligne de tramway projetée entre Semur en Auxois et Saulieu.
Le conseil,
Considérant (…) que la commune sera située à une distance d’au moins 5 km des plus proches stations et haltes projetées, c’est-à-dire à la même distance que la gare de La Roche en Brenil. Cependant que les affaires commerciales ne peuvent que gagner à la création de nouveaux débouchés pour les produits de la localité et que les stations de Montlay en Auxois, de Bierre les Semur, de Précy sous Thil surtout pourront faciliter les transports pour Saulieu et Semur en Auxois.
Est d’avis que, eu égard à l’avantage que la commune de Dompierre peut retirer de la construction du tramway projeté, le nombre de stations paraît suffisant et les emplacements proposés pour ces stations, aussi bien choisis que possible… »
Ce « tacot » à voie étroite sera construit et fonctionnera jusqu’aux années 1930. Il permettra, entre autres choses, à quelques élèves de Dompierre de se rendre au « Cours Supérieur » de Saulieu, chaque semaine.
Après la guerre de 1914-1918, la bicyclette se répand. Ah ! quelle formidable invention que le vélo, peut-être la plus belle !
Le cycliste se déplace vite et loin avec sa seule force musculaire. Quand on a un vélo, plus question de rater une foire, un marché, une fête, un bal….
Autre révolution à cette époque, la première voiture automobile arrive à Dompierre en 1920 suivie, quelques années plus tard, par les motocyclettes pétaradantes. La « civilisation lente », comme l’écrit Henri Vincenot, notre littéraire régional, accélère son rythme ancestral pour aboutir au TGV qui traverse notre commune depuis 1981.
Le T.G.V
Commencé en 1976, la double voie où circule actuellement notre fierté nationale, le Train à Grande Vitesse, partage la commune de Dompierre en deux parties inégales. Le tracé, orienté Nord-Nord-Ouest Sud-Sud-Est, passe à proximité des habitations de Genouilly et de Dompierre, les voies de communications coupées ont été rétablies, voire améliorées, par des ouvrages d’art (point, passages pour bestiaux et pour animaux sauvages). La commune a aussi bénéficié d’un remembrement car nombre de parcelles ont été démantelées, amputées par l’emprise importante de voies. Cela a fait grincer quelques dents, comme toujours et partout… Depuis 1981, les rames orange du TGV filent à 270 km/h au milieu de nos vaches qui ne lèvent même plus la tête, craignant pour leurs vertèbres cervicales. Ce bruit de roulement métallique brutalement crescendo et pareillement decrescendo semble être entré dans les mœurs.
Dompierre a la charge d’un réseau de routes et chemins vicinaux important dû à l’étendue du territoire communal et à la dispersion de l’habitat.
En août 1929, « le conseil municipal reconnaît la nécessité du goudronnage des chaussées, rendu indispensable par suite de la circulation automobile intense qui existe actuellement, mais constate, avec regret, la situation lamentable qui est faite aux conducteurs de voitures hippomobiles, pour circuler sur les routes avec leurs attelage.
Demande instamment :
- Que des pistes empierrées et cylindrées soient créées sur les côté des routes actuellement goudronnées ;
- Que ces pistes soient créées sur les routes non encore goudronnées préalablement au goudronnage de celles-ci ;
- Que les parties de routes traversant des villages, des remblais ou des tranchées, ne présentant pas une largeur suffisante pour la création d’une piste hippomobile, ne soient goudronnées que sur le milieu… »
L’ELECTRICITE
En 1924, la commune décide de s’associer au projet de « constitution d’un syndicat intercommunal ayant pour objet l’installation d’une distribution d’énergie électrique. »
Il faudra attendre le 18 novembre 1929 pour que les premières ampoules électriques déjà installées dans le village s’éclairent…
LE TELEPHONE
Dès 1901, la commune de Dompierre a la possibilité d’avoir une cabine publique, mais le conseil municipal recule devant le coût d’une telle installation.
Il faudra attendre le 7 décembre 1913 pour que la décision de se rattacher au réseau téléphonique départemental soit prise. La commune s’engage alors à participer au financement de la ligne et de la cabine, à rétribuer un gérant et un porteur de télégrammes, mais…
Le 12 mars 1922, « le conseil vote le principe de faire installer le téléphone au chef-lieu de la commune et à Genouilly.
Ce sera chose faite :
- En 1923, à Dompierre en Morvan,
- En 1946, à Genouilly, quelques années et pétitions plus tard,
- En 1959, à Courcelotte,
- En 1969, à Jadron.
Issu de cent ans de vie rurale à Dompierre en Morvan (21) d’A.MONIN
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