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Les grandes sonneries de cloches de France

Posté par francesca7 le 1 mars 2013

Les grandes sonneries de cloches de France dans CLOCHES de FRANCE car-vol-300x296

Lorsque plusieurs cloches de volée sont accordées entre elles, on parle de « sonnerie ». La France est, en la matière, un peu moins dotée que les pays voisins, mais possède néanmoins quelques ensembles d’exception :

La sonnerie de la cathédrale Notre-Dame de Verdun, se compose de seize cloches de volée sur un ensemble de 19 cloches, coulées entre 1756 et 1955. C’est le plus grand ensemble de volée de France. Les deux grands bourdons sonnant Sol2 et La2 datent de 1756 ils pèsent respectivement (en poids total) 12 930 kg et 9 600 kg. Ils ont été coulés par le fondeur lorrain Pierre Guillemin. Ce sont les seules cloches de la cathédrale laissées en place à la Révolution française. Entre 1874 et 1898, 14 cloches supplémentaires sont coulées par la fonderie Farnier-Bulteaux de Mont-devant-Sassey. Elles sonnent en Si2, Do3, Ré3, Mi3, Fa3, Sol3, La3, Sib3, Si3, Do4, Ré4, Mi4, Fa4 et Sol4. La cloche Ré4 a été endommagée en 1945 et refondue en 1955. La cloche Do3 qui était fêlée, a été réparée en 2010.

resur-300x212 dans CLOCHES de FRANCELa sonnerie de la cathédrale Notre-Dame des Doms d’Avignon. Elle est composée de quinze cloches de volée avec un bourdon de 6,3 tonnes et constitue le second ensemble de volée de France.

La sonnerie de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg est le troisième ensemble de volée de France. Elle comprend douze cloches de volée, dont un bourdon de 1427. Elle est non seulement la plus lourde sonnerie de France (24 tonnes) mais aussi l’une des sonneries les plus harmonieuses en Europe. Le grand bourdon appelé Totenglocke (la cloche des morts) est coulé en 1427 par maître Hans Gremp de Strasbourg. Pesant près de 180 quintaux germaniques (soit environ 8 800 kilogrammes) et d’un diamètre de 2,20 m, le bourdon sonne en Lab2 et est classé monument historique depuis le 30 décembre 1982 à titre d’objet. Entre 1975 et 1977, sept nouvelles cloches sont coulées par la fonderie Friedrich Schilling de Heidelberg. Elles sonnent en Sib2, Réb3, Mib3, Fa3, Lab3, Sib3 et Do4. En 1987, une nouvelle cloche sonnant en Solb3 et coulée à Karlsruhe rejoint la sonnerie. En 1993, une petite cloche Lab4 coulée à Karlsruhe bientôt rejointe par une cloche Mib4 coulée à également à Karlsruhe en 2004 complètent la sonnerie. La cloche Mib3 s’est fêlée au printemps 2006 et a été refondue par le fondeur André Voegele de Strasbourg la même année et pèse 1 550 kg. À la sonnerie de douze cloches s’ajoute une autre cloche de volée, la Torglocke, aujourd’hui appelée Zehnerglock (cloche de dix heures). Coulée en 1786 par le fondeur Matthieu Edel elle pèse 2 450 kg pour un diamètre de 1,58 m. Elle sonne en Si2 et ne sonne avec d’autres cloches de la cathédrale que pour la messe du soir du mercredi des cendres, le 2 novembre (jours des défunts) et lors des grands deuils. Pour des raisons d’harmonie, elle n’est jamais intégrée au plenum des douze autres cloches. À côté de cet extraordinaire ensemble de cloches de volée, la cathédrale possède
également trois cloches coulées en 1595, 1692 et 1787 à usage d’horloge.

La sonnerie de la collégiale de Colmar, autre chef-d’œuvre de l’art campanaire, comprend neuf cloches de volée, coulées entre 1817 et 1990.

La basilique de Saint-Nicolas-de-Port en Meurthe-et-Moselle possède un ensemble remarquable de 18 cloches dont 12 de volée (3 manuelles et 8 électrifiées), ce qui en fait avec Verdun, Avignon et la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg l’un des ensembles campanaires des plus importants de France. Elles ont été fondues entre 1853 et 2000. Les trois cloches situées au-dessus du chœur dans le clocheton central sont encore en volée manuelle. Le bourdon nommé Edmond date de 1897 et sonne en Sol 2. Il pèse près de 5 000 kg. À cet ensemble s’ajoute une petite cloche de 1839 et trouée en 1940 ne sonnant plus, exposée dans la chapelle Sainte-Marguerite.

La sonnerie de la cathédrale-basilique-primatiale Notre-Dame et Saint-Sigisbert de Nancy. Elle comprend neuf cloches de volée coulées par divers fondeurs lorrains entre 1742 et 1897.

La sonnerie de la collégiale de Sallanches, Haute-Savoie comprends 9 cloches de volée signés Fonderie Paccard, le bourdon pesant 3 300 kg donne un Si Bémol 2. Il est rajouté 5 cloches fixes, pour le carillon.

La sonnerie de la basilique Notre-Dame-de-Lourdes de Nancy. Elle comprend huit cloches coulées en 1908 et 1931 par Jules Robert, fondeur à Nancy et Porrentruy. Elles donnent les tonalités La2, Si2, Do#3, Ré3, Mi3, La3, Si3, Do#4 et pèsent un total de 13,5 tonnes. C’est la troisième plus grande sonnerie du département de Meurthe-et-Moselle.

La cathédrale de Besançon possède un ensemble de dix cloches, coulées entre 1787 et 1935.
La sonnerie de la cathédrale d’Auch, comprend neuf cloches de volée, réalisées entre 1852 et 1929.
La sonnerie de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers compte neuf cloches de volée, coulées entre 1832 et 1949.
La sonnerie de la cathédrale de Mende, comprend neuf cloches de volée coulées en 1846
La cathédrale de Nantes abrite une imposante sonnerie de huit cloches, coulées en 1841.

la basilique Saint-Donatien et Saint-Rogatien de Nantes abrite une sonnerie de 10 cloches de 1902. Les cloches ont été fondues par la maison Bollée du Mans. Le bourdon nommé le Sacré-Cœur pèse 4 614 kg (La), la 2e Marie 2 997 kg (Si), la3e Donatien 1 975 kg (Do dièse), la Rogatienne 1 611 kg (Ré), Joseph 1 076 kg (Mi), Agapit 771 kg (Fa dièse), Augustine 605 kg (Sol dièse), Anne 500 kg (La), Stéphanie 377 kg (Si), Marie-Emmanuelle 291 kg (Do dièse).

La cathédrale de Rouen possède une grosse sonnerie de six cloches, coulées en 1959.
La collégiale Saint-Salvi d’Albi possède une sonnerie rétrograde de 8 cloches coulées entre 1817 et 1959
La sonnerie de l’église Notre-Dame-du-Bourg à Rabastens dans le Tarn possède une sonnerie lancé et superlancé de 8 cloches detruitmues encore manuellement, fondues en 1898 et 1899.

La sonnerie de l’église abbatiale bénédictine Saint-Nabor à Saint-Avold en Moselle. Le bourdon a été mis en place le 14 novembre 1920 et béni par Mgr Pelt. Issu de la Fonderie Paccard, il pèse exactement 6 000 kg pour 2,10 m de diamètre et est de tonalité sol. Il est l’unique rescapé du pillage de 1944. Il y avait un également petit bourdon de 2 100 kg et un jeu de carillon unique en Lorraine de 19 cloches pesant 1 317 kg, ainsi que sept autres cloches pesant au total 11,3 tonnes. En1947, 4 grosses cloches de Blanchet, fondeur à Paris, furent installées à côté du bourdon rescapé, ce qui réduit l’actuelle sonnerie à 5 cloches de volée.

Lla sonnerie de l’église Saint-Nicolas de la ville de L’Hôpital en Moselle. Elle comprend cinq cloches de volée coulées le 19 janvier 1950 par la Fonderie Camille Havard (Manche) d’un poids total de 8 065 kg. Elle a été inaugurée le 16 avril 1950 par monseigneur Heintz, évêque de Metz (en remplacement des quatre cloches datant de 1922 dont trois avaient été réquisitionnées par l’occupant allemand en 1943, celle restante a été installée sur le clocher d’une autre église de la ville, la nouvelle église de la cité Colline). La sonnerie se compose de cinq cloches : Sacré Cœur de Jésus (Do) de 2 819 kg ; Immaculée Conception (Ré) de 1 995 kg ; Saint Nicolas (Mi) de 1 388 kg ; Sainte Barbe (Fa) de 1 388 kg ; Sainte Jeanne d’Arc (Sol) de1 093 kg ; une sixième cloche dédiée à Saint Tarcisius, martyr (Do) de 16 kg est suspendue au-dessus de la porte de la sacristie et assure le début des offices religieux.

La sonnerie de la cathédrale Saint-Étienne et Notre-Dame de Metz en Moselle. Elle comprend 3 bourdons : la Mutte (un bourdon d’environ 11 tonnes), deux autres bourdons de 3 500 kg et 2 300 kg, ainsi qu’un tocsin de 1 500 kg et trois autres cloches (dont l’une nommée « demoiselle de Turmel »). La Mutte et la tour qui l’abrite sont actuellement en cours de restauration (2011-1012).

La sonnerie de l’église Notre-Dame de Bar-le-Duc en Meuse. Elle comprend 5 cloches de volée : 705 kg, Fa3 (1844) ; 1 023 kg, Mib3 (1850) ; 1 273 kg, Ré3 (1845) ; 1 729 kg, Do 3 (1845) ; 2 459 kg, Sib2 (1845) ; toutes ont été fondues par Royer à Bar-le-Duc.
la sonnerie de la Basilique du Bois-Chenu à Domrémy. Elle comprend actuellement 5 cloches de volée. En 1897 4 cloches de volée de 3 440 kg coulées par Farnier de Robécourt intègrent la nouvelle basilique de Domrémy, auxquelles s’ajouta en 1926 une cinquième cloche offerte en souvenir des noces de diamant sacerdotales de monseigneur Foucault, évêque de Saint-Dié. Elle eut pour marraines les filles du donateur Georges Farnier.

La sonnerie de la cathédrale Notre-Dame de Rodez comprends 9 cloches de volée dont un bourdon de 5 299 kg, note Sol2
la sonnerie de la collégiale de Samoëns, en Haute-Savoie se compose de 5 cloches en La2, Ré3, Fa#3, La3, Ré3. Le « Gros Bourdon » est la deuxième plus grosse cloche du département. Poids total de 7 250 kg.

aLa sonnerie de l’église de Bellevaux, en Haute-Savoie possède 6 cloches de volée, la grosse cloche pèse 1 300 kg toutes coulées en 1965 par Paccard : Mib3, Fa3, Sol3, Lab3, Sib3, Do4.

La sonnerie de l’église Saint-Martin de Vitré se compose de cinq cloches du fondeur Bollée de 1885 : Sol2 (5 800 kg), Do3, Ré3, Mi3, Sol3.

La sonnerie de l’église Notre-Dame de Vitré se compose de 4 cloches du fondeur Bollée : Sol2 (4 400 kg), Sib2, Do3, Ré3.
La sonnerie de l’église Hayange comporte 6 cloches : 704 kg Solb de 1884 (de Goussel) et des cloches de 1921 (de Farnier) : 1 758 kg Réb, 1 218 kg Mib, 838 kg Fa, 742 kg Solb, 502 kg Lab.

La sonnerie de l’église Saint-Maurice de Strasbourg comporte 6 cloches : Do3, Ré3, Mi3, Sol3, La4, Do4. Ces cloches furent coulées en 1931 par la fonderie Jules Robert de Nancy.


La sonnerie de l’église Saint-Martin de Masevaux dans le Haut-Rhin comporte 5 cloches. Quatre cloches de 1969 coulées par Schilling (Heidelberg) un bourdon Lab2 (4 900 kg), Do3, Mib3, Lab3 ainsi qu’une cloche plus ancienne Fa3 en provenance d’Oranie (Algérie).

La Primatiale Saint-Jean de Lyon possède un ensemble de 9 cloches, dont 3 timbres civils et 6 cloches à la volée (lab2 sib2 do3 fa3 sol3 sib3). Le bourdon, surnommé  »Grosse Cloche », coulé en 1622 par Pierre Recordon, pèse à lui seul plus de7 700 kg.

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Les carillons notables de France

Posté par francesca7 le 1 mars 2013

 

Les carillons notables de France dans CLOCHES de FRANCE carillonsle célèbre carillon de Chambery, 41 tonnes, 70 cloches. Il se trouvait à l’origine dans la partie haute de la tour Yolande qui flanque le chevet de la Sainte-Chapelle du château. Il se composait d’un carillon de 37 cloches fondues par Alfred Paccard et acquises en 1938 par la Savoie. En 1960 il est étendu à 40 cloches. Le 11 septembre 1993, un nouveau carillon de 70 cloches d’un poids total de 41 tonnes est inauguré et sera installé en 2007 dans les jardins du château. Il est actuellement le plus important d’Europe et le quatrième au monde (le premier est celui de Broomefiels Hills composé de 77 cloches, le second est celui de Riverside composé de 74 cloches, le troisième est celui de Chicago et composé de 72 cloches)

le carillon du beffroi de Douai. Le carillon actuel a été fabriqué par le fondeur savoyard Paccard en 1954 et 1974. Les deux bourdons, « Joyeuse » 5 500 kg (La) et la « Disnée » 2 400 kg (Do), datent de 1924. Ils ont été coulés par le fondeur douaisien Wauthy. Le carillon se compose de 62 cloches (18 tonnes). Le beffroi de Douai est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Le carillon est actionné par un clavier coup de poing mais également par un tambour à ritournelles.

la basilique Notre-Dame de Buglose. Elle comprend un carillon de 60 cloches inauguré en1895. Le gros bourdon pèse 2 100 kg, il date de 1902 et peut sonner en volée tournante.

le carillon de la cathédrale de Rouen a été construit en 1920 et agrandit à 56 cloches en 1956. Il est l’un des plus grands carillons de France. Il est en attente d’une restauration depuis l’an 2000

car dans CLOCHES de FRANCELe clocher de l’église Saint-Vincent de Carcassonne (Aude) renferme un carillon de 54 cloches allant du Do3 au Sol7 soit quatre octaves chromatiques et demie avec un bourdon de 2,5 tonnes. C’est le plus important carillon de la Région Languedoc-Roussillon.

le beffroi du pèlerinage de la Vierge du Mas Rillier à Miribel. Il s’y trouve un carillon manuel de 50 cloches et d’un poids total de 7 800 kg. Il a été classé monument historique le 21 décembre 1992

la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur de Narbonne (Aude) possède un carillon de 36 cloches soit 4 octaves et dont la particularité étant que la plupart de ces cloches ont été rapatriées de l’Algérie dans les années 1970 et 1980.

la Collégiale Saint-Michel de Castelnaudary (Aude) possède un important carillon de 35 cloches, fondues pour la plupart par la fonderie Paccard. Le carillon possède un clavier coup de poing également équipé d’un système électro-pneumatique.

le carillon de l’église de Taninges en Haute-Savoie. Son clocher abrite un bel ensemble de volée de 3 cloches (Si2, Fa Dièse 3, Si3) qui avoisine les 5 000 kg et un carillon de 3 tonnes, de 40 et bientôt 50 cloches. Il est le premier carillon de la Haute-Savoie et le cinquième de la région Rhône-Alpes. Il y a des visites. Le tout sur : Carillon de Taninges

180px-Croydon_clocktowerle carillon de la collégiale Saint-Piat de Seclin. Le carillon actuel a été installé en 1933 à la suite d’une souscription menée par le maire de Seclin, Achille Caby. Les cloches qui le composent ont été fondues à Croydon en Grande-Bretagne par la fonderie Gilett & Johnston. Le carillon est composé de 42 cloches qui pèsent au total plus de 7 tonnes. Il est considéré comme d’un des plus justes d’Europe. La plus petite cloche pèse 4 kg et le bourdon pèse plus de 2 000 kg. Les quatre plus grosses cloches se nomment : « Piatus » (Piat), « Eligius » (Éloi), « Eubertus » (Eubert) et « Maria » (Marie).

la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan. Elle comprend un carillon de 46 cloches classé au titre des monuments historiques

l’église Notre-Dame de la Platé à Castres possède le plus important instrument du Tarn, composé de 33 cloches formant 3 octaves chromatiques incomplètes, du Sol3 au Sol5, les quatre plus grosses cloches sont également sonnées à la volée manuellement.

l’église Saint-Henri, Le Creusot. Elle comporte un carillon de 24 cloches (4 de volée et 20 plus petites). La plupart des cloches ont été fondues en 1883. La plus grosse cloche s’appelle Eudoxie et pèse1 500 kg. Ce carillon a été inscrit à l’inventaire des Monument historique en 1994. Les cloches ont été fondues par la Maison Crouzet-Hildebrandt à Paris. Le clavier mécanique car-parest en bois de buis

la cathédrale Saint-Antonin de Pamiers. Ce carillon est le plus important de la région Midi-Pyénées et se compose de 49 cloches, du Sol3 au La7. Il date de 1863 et a été complété jusqu’en 1995 et restauré.

la Basilique Saint-Gervais d’Avranches. Son carillon se compose de 32 cloches. 23 ont été fondues par Bollée du Mans en 1899, et 9 autres par la Fonderie Cornille-Havard, bénites le 21 novembre 1982. Les 32 cloches se répartissent ainsi (les 5 premières sont les cloches de volée, qui sont aussi jouables) : Sol2, Do3, Ré3, Mi3, Sol3, La3, Si3 jusqu’au Do6 inclus.

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Patrimoine campanaire

Posté par francesca7 le 1 mars 2013

Conservation du patrimoine campanaire en France et en Belgique

Patrimoine campanaire dans CLOCHES de FRANCE 1              2 dans CLOCHES de FRANCE                3

Les guerres sont les pires ennemies des cloches. Déjà au cours de la guerre de Cent Ans de 1337 à 1453 on note des pillages et des pertes campanaires importantes. Françoise Michaud-Fréjaville, dans son étude Naudin Bouchard, une carrière de fondeur orléanais pendant la guerre de Cent Ans, publiée au Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, n.s., 11/92 (1991), p. 23-32, montre le lien entre le développement de l’artillerie au cours de cette guerre et certains fondeurs de cloches se reconvertissant en fondeurs de canons. Les guerres de religion vont continuer de ravager le patrimoine campanaire. Une série de huit grands conflits où se sont opposés catholiques et protestants, appelés aussi huguenots, va toucher le royaume de France dans la seconde moitié du xvie siècle. C’est ainsi que disparaîtra en 1580 la Non Pareille une cloche de 1516 de la cathédrale de Mende, la plus grosse de France à ce jour avec 25 tonnes. Elle est détruite par le capitaine huguenot Mathieu Merle. Le notaire Destrictis de Mende rapporte : « …Comme on ne pouvait parvenir à rompre la Non Pareille, on fit faire un grand feu, au-dessous et aux environs, et on la fit échauffer de telle sorte qu’après on la rompit aisément ». Le métal fut récupéré pour faire des couleuvrines et deux gros canons. Seul resta le battant en fer de 470 kg ce qui parait peu compte tenu du poids couramment estimé de la cloche , il ne faut pas perdre de vue toutefois que le quintal du Midi et du Gévaudan d’ancien régime pesait cinquante kilos environ (48,5) au lieu des 100 du quintal métrique actuel (il manqua de disparaître plus tard en 1793, les membres du comité révolutionnaire voulant le vendre mais personne ne s’en porta acquéreur). La guerre de Trente Ans (1618-1648) s’accompagna des mêmes destructions.

Le vol de la cloche

La cloche date de 1823. Le 24 mai de cette année 1823, la commune fait fondre l’ancienne campane de 280 kilos qui est fendue et menace d’éclater à la moindre utilisation. Il est probable qu’elle est déjà endommagée en 1811, car on trouve dans les archives communales une délibération du conseil où il est question de sa vente et de sa fonte. La nouvelle cloche est réalisée par Pierre Courteaux, fondeur dans les Vosges, et pèse 657 kilos.

Pendant la première guerre, l’enlèvement des cloches est systématique dans les villages occupés : 123 villages de Meuse perdent ainsi leur sonnerie. Un trou est percé dans le clocher de l’église (clocher que la commune a fait réparer en 1876 à la suite d’un ouragan qui l’a détruit), la cloche jetée à terre et emportée vers l’Allemagne pour être fondue le 7 août 1917. Plusieurs photographies font état de cet enlèvement : l’une d’elle est prise par les Allemands eux-mêmes le jour de l’enlèvement, au pied du clocher, l’autre, prise vers 1930, montre encore les traces du passage de la cloche par un trou très large percé dans le clocher et rebouché, provisoirement, par des planches qui déparent quelque peu la couverture d’ardoises.

vol-e-cloche

La commune est longtemps dépourvue de sonnerie, mais lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle cloche a été installée dans le clocher. Elle reste visible quelque temps, encore accrochée à son battant. Puis, lorsque sont abattues les ruines du sanctuaire, quelques habitants vont la cacher sous un tas de pierres et de gravats à proximité de la place. Des témoins affirment l’avoir vue dans sa cachette près de la place de l’église. Malheureusement, elle a disparu.

 Le patrimoine campanaire tant français que belge, a été ensuite menacé à plusieurs reprises par la Révolution française et toutes les guerres qui s’ensuivirent. Pour convertir le bronze en monnaie ou en canons, plusieurs lois furent votées par les assemblées révolutionnaires entre 1791 et 1795. Le décret du 23 juillet 1793 ordonnait que « chaque commune a la faculté de conserver une cloche qui serve de timbre à son horloge » (cloche civique). Ce décret proclame la Patrie en danger et va justifier la récupération par les révolutionnaires des cloches afin d’en fondre le bronze pour le convertir en canons. Au total, cent mille cloches disparurent dans la tourmente. Napoléon, pour les besoins de son immense armée, en fit aussi grande consommation. La cloche de Lignières (Cher) a heureusement échappé à ces mesures : fondue à Orléans pendant la révolution en 1790, elle porte la mention « Vive la nation, vive le Roi » et des fleurs de lys. Celle de Quintat (Haute-Savoie) porte la mention « Si je survis à la Terreur c’est pour annoncer le bonheur ». Dès la date de la signature du Concordat le 8 avril 1802, la reconstitution du patrimoine campanaire dans les édifices ouverts au culte se fit lentement. Le véritable repeuplement des clochers ne se fit cependant que sous le Second Empire et la IIIe République.

La Première et la Seconde Guerre mondiale furent désastreuses pour le patrimoine campanaire européen et notamment français et belge. La Basilique de Saint-Nicolas-de-Port conserve par exemple dans une chapelle une cloche de 1832, percée lors du bombardement du 19 juin 1914.

horlogerie_monumentÀ noter des figures prestigieuses comme le campanologue canadien Frank Percival Price (né en 1021) qui fut expert-conseil de la Commission interalliée sur la conservation en temps de guerre des monuments artistiques et historiques dans les zones de guerre, et de la Commission du Vatican sur la restauration des cloches. Sous les auspices de la section des enquêtes sur la science et la technologie ennemies de l’Armée canadienne, il entreprit une étude sur la réquisition et la destruction des cloches pour fins de guerre. Il aida également les commissions gouvernementales de la Belgique, de la France, de l’Autriche, des Pays-Bas, de l’Allemagne de l’Ouest et de l’Italie au recouvrement des cloches perdues. En 1975 il fut nommé président honoraire de la Fédération mondiale de carillons.

En France selon les recherches et les chiffres de Percival Price, sur environ 75 000 cloches recensées en 1939, près de 1 160 auraient été confisquées et détruites par l’occupant, essentiellement dans les trois départements d’Alsace-Lorraine (plus précisément l’Alsace-Moselle), annexés et traités comme le reste de l’Allemagne, ainsi que dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais dont l’administration militaire allemande relève alors non pas de Paris mais de Bruxelles. Cependant il faut ajouter à ce chiffre, les cloches non dénombrées détruites par les bombardements.

En Belgique ce fut le fondeur George II Slegers (1907-1910) qui œuvra activement pour le remplacement des centaines de cloches disparues au cours de la Seconde Guerre mondiale. Avant la Seconde Guerre mondiale, la Belgique possédait près de 12 000 cloches dont le poids total était évalué à six mille tonnes. Après les réquisitions de juin et de juillet 1944, les 4 566 cloches enlevées par l’occupant représentent un poids de 3 794 825 kg, soit une perte de près de 60 % du patrimoine campanaire belge. Rien que dans le diocèse de Liège, 840 cloches sont portées manquantes pour un poids total de 1 205 599 kg.

La cloche est non seulement un instrument soumis aux aléas de l’histoire, mais elle est également soumise aux caprices des éléments : vieillissement du métal, intempéries, oxydation, ce qui demande un entretien régulier par des artisans campanaires. Par grand froid (moins de -10 °C) on s’abstient de sonner les cloches en volée car elles sont alors fragilisées. On pense que c’était par exemple à cause du froid que l’une des cloches des plus importantes de France, la Maria Regina de Strasbourg (environ 21 tonnes) et qui datait de 1521, s’était irrémédiablement fêlée.

L’art campanaire regroupe plusieurs corps de métier : la fonderie, la musique, la charpente, la serrurerie, la mécanique, la mécanique horlogère, l’électricité, l’électronique. Aujourd’hui, aucune norme ni règle officielle ne régit la profession. Devant ce fait, des artisans campanaires réunis en coopérative d’entreprises ont décidé : d’établir un programme de formation reconnu du personnel (première en France et en Europe) ; d’établir des cahiers des charges précis pour les prestations d’électrification, de restauration et d’installation en matière de cloche et d’horlogerie.

220px-Strasbourg_Cath%C3%A9drale_Notre_Dame_installation_cloches_1978L’École nationale du patrimoine a organisé en juin 1997 un séminaire sur « la connaissance et la gestion du patrimoine campanaire », qui portait en particulier sur :

  • Le récolement

Inventaire et vérification systématique des cloches lors des tournées de visites des églises rurales ; Récolement des cloches classées au titre des monuments historiques (154 cloches recensées) ; Inventaire général du patrimoine départemental (époques, sonneries, coutumes) ; Demandes de protection des cloches anciennes nouvellement repérées ; Publications.

  • L’entretien

Contact avec les entreprises spécialisées et visites sur place des installations sous contrat d’entretien. Vérification du lien « joug cloche » ainsi que de la fixation du battant ; Analyse des éléments extérieurs liés à l’entretien et au bon fonctionnement ; échelles d’accès, abat- son, lumière, présence de pigeons (conservation préventive). Sensibilisation des propriétaires et affectataires.

  • Les travaux

Avis sur devis d’entreprises. Restauration des « ensembles » cloche-beffroi, cloche-clocher, beffroi-clocher, cloche-beffroi-clocher ; Propositions d’interventions particulières à chaque cas en milieu rural ; Soudures (apport scientifique, précautions, intérêt et difficultés de création de cloches neuves) ; Programmations à long terme.

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Symbolisme de la Cloche

Posté par francesca7 le 1 mars 2013

 

Le tintinnabule (ou tintinnabulum) est une clochette sur un support portatif et constitue, avec l’ombrellino, l’un des emblèmes distinctifs des basiliques chrétiennes catholiques.

Symbolisme de la Cloche dans CLOCHES de FRANCE 160px-Cloche_de_MarineLe Rationale divinorum officiorum médiéval de l’évêque Guillaume V Durand (1230-1296) associe la dureté du métal de la cloche à la force du prêcheur. La percussion du battant rappelle que le prédicateur doit se frapper symboliquement lui-même pour se corriger. De plus le joug qui supporte l’instrument évoque la croix du Christ, tandis que la corde qui lui est attachée symbolise la juste compréhension des Écritures qui découle du mystère de la croix.

Les cloches de Pâques. Selon une tradition chrétienne en cours dans l’ Occident catholique depuis le viie siècle, les cloches restent silencieuses en signe de deuil à partir du Jeudi Saint. On rapporte aux enfants qu’elles sont parties pour Rome pour se faire bénir et qu’elles reviennent le jour de Pâques en ramenant des œufs qu’elles sèment sur leur passage après la Semaine sainte. Cette tradition s’explique par le fait que pour marquer la passion et le deuil relatif à la mort du Christ, on s’abstient de sonner les cloches le Jeudi saint, le Vendredi et Samedi Saint. Des crécelles ou trétrèles sont alors utilisées dans les paroisses et dans les communautés religieuses tant catholiques qu’anglicanes. Ce n’est qu’au Gloria de la Messe de la Vigile Pascale que les cloches résonnent à nouveau. La tradition d’offrir des œufs remonte à l’Antiquité. Déjà, les Égyptiens et les Romains offraient des œufs peints au printemps car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance. L’Église ayant instauré au ive siècle l’interdiction de manger des œufs pendant le Carême et les poules continuant à pondre, les œufs étaient alors décorés puis offerts le jour de Pâques. L’œuf en tant que symbole de vie, de fécondité et de renouveau est à l’image d’une vie nouvelle. Il était tout désigné pour devenir l’un des symboles profanes de Pâques et exprimer le renouveau inauguré par la résurrection, saluée symboliquement par les sonneries de cloches. En Italie, en signe de deuil, on attache les cloches des églises pour éviter qu’elles ne sonnent à partir du Jeudi Saint. À Pâques, les cloches déliées de leurs liens peuvent à nouveau sonner. En Roumanie, le simandre remplace entre le jeudi Saint et le dimanche de Pâques, les cloches qu’il est interdit de sonner en signe de deuil.

main dans CLOCHES de FRANCEEn Bucovine (Roumanie) et toujours la nuit de Pâques, les jeunes filles du village montent dans le clocher de l’église paroissiale pour laver le battant de la cloche (sa langue) avec de « l’eau non-commencée », c’est-à-dire de l’eau puisée à la fontaine par une personne qui ne parlera pas jusqu’à ce que cette eau soit utilisée pour laver le battant de la cloche. Par la suite, à l’aube du jour de Pâques, les jeunes filles se lavent elles-mêmes avec cette eau pour être belles toute l’année, symbole de jeunesse et de résurrection.

L’attachement aux cloches comme élément identitaire, de l’esprit de clocher au sens premier, cristallise les deux dimensions de l’institution ecclésiale à la fois autorité spirituelle et autorité temporelle et sociale. Il s’est manifesté notamment lors des mouvements d’opposition aux réquisitions de cloche pendant la période révolutionnaire et sous le Premier Empire, comme en 1806 à Lageyrat (Haute-Vienne) ou encore lors des pillages de cloches lors de la Première et Deuxième guerre mondiale. Gabriel Le Bras (1891-1970) juriste, historien, sociologue et professeur d’université dit à cet effet : « le clocher est le symbole même de la paroisse et sa personnalité ».

Le pouvoir des cloches. Selon une tradition occidentale, les sonneries de cloches éloigneraient la foudre et la grêle. Les agriculteurs utilisaient les sonneries de cloches afin d’éloigner les orages et briser les coups de grêle et donc protéger les hommes, les bêtes et les récoltes. La cloche porte encore le nom de « sauveterre » dans certaines régions, en référence à cet usage ancien. Un autre pouvoir des cloches était celui supposé de permettre la délivrance plus rapide des parturiantes. Faire sonner les cloches faciliterait l’accouchement. Paul Sébillot (1843-1918) ancien président de la Société d’Anthropologie, rapporte dans son ouvrage de 1908 : Le Paganisme contemporain chez les peuples celtolatins, l’habitude dans certaines régions de lier la ceinture de la femme enceinte à une cloche de l’église paroissiale et d’en sonner trois coups.

asieLe symbolisme de la cloche en Asie. Il est lié à la perception du son. En Inde elle symbolise l’ouïe et ce qu’elle perçoit, le son, reflet de la vibration primordiale. Les rituels du bouddhisme tibétain utilisent la cloche en même temps que le dordjé, le dordjé représentant le masculin, le chemin vers la connaissance, l’efficacité pour surmonter les obstacles et la cloche représentant le féminin, la connaissance et la vacuité. La réunion des deux symbolisant la complémentarité, l’interdépendance du masculin et du féminin et la réunion du temporel et du spirituel. En Chine on associe le bruit de la cloche à celui du tonnerre et du tambour. La musique des cloches y est musique princière et symbole de l’harmonie universelle. Les clochettes suspendues au toit des pagodes sont chargées de répandre le son de la loi bouddhique. Le bruit des cloches a universellement un pouvoir d’exorcisme et de purification : il éloigne les influences mauvaises ou avertit de leur approche. Un document chinois daté de 2260 avant Jésus-Christ rapporte que l’Empereur Hoang-ti fit fondre douze cloches destinées à ces usages. La plus grande cloche du monde était une cloche bouddhiste et birmane : la cloche du roi Dhammazedi seizième souverain du royaume d’Hanthawaddy, fondue le 5 février 1484, pesant vraisemblablement 300 tonnes selon les descriptions de l’époque. Elle fut volée dans la pagode de Shwedagon par l’aventurier Filipe de Brito en 1608 qui souhaitait la fondre pour en faire des canons. Elle coula en même temps que le bateau chargé de la transporter à la confluence des rivières Bago et Yangon. Un projet américain appuyé par le gouvernement birman est actuellement à l’étude pour la renflouer. La plus grande cloche bouddhiste actuelle est celle du temple de Hanshan à Suzhou en Chine. La cloche sur laquelle sont inscrits les noms de 10 000 bouddhas, pèse 109 tonnes, mesure 9 mètres de hauteur pour 6,06 mètres de largeur maximale. Elle a été fondue par Wuhan Heavy Industry casting & Forging, filiale des chantiers navals CSIC en 2009-2010. Traditionnellement pour la fin de l’année lunaire on la sonne de 108 coups ainsi qu’à minuit pour chaque nouvelle année civile, en signe de paix, de prospérité et de bonheur. Le chiffre 108 représentant les 108 épreuves qu’a subi le Bouddha pour atteindre l’illumination, les 108 noms du Bouddha, les 108 passions que doit surmonter le fidèle, les 108 écrits sacrés de Padma-Sambhava, les 108 mudra du Tantra, les 108 positions du Yoga, les 108 feux allumés pour le culte des morts au Japon, les 108 tombeaux extérieurs du mont Hiei près de Kyoto et les 108 grains du chapelet Bouddhiste. Dans l’Hindouisme, il y a également 108 représentations de poses ou danses sacrées du Nastya Shastra, 108 Upanishads, 108 noms donnés à Vishnou dans le Mahabharata et 108 noms pour Shiva.

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Histoire de la Cloche

Posté par francesca7 le 1 mars 2013

 

Histoire de la Cloche dans CLOCHES de FRANCE histoire-200x300La cloche est l’un des plus vieux instruments sonores que nous connaissions : elle est née probablement, quant à son principe, à l’époque où l’homme sut, par le feu, durcir l’argile et constituer ainsi un vase qui se révélera « sonore » en le percutant. Les premières cloches métalliques remontent à l’âge du bronze. On trouve des traces d’utilisation des cloches en Asie, il y a 4 000 ans. Les Annales de la Chine rapportent que l’Empereur Jaune Huángdì fit fondre, vers l’an 2260 av. J.-C., douze cloches. Plusieurs clochettes de l’époque de la dynastie Shang (xviiie siècle av. J.-C.au xie siècle av. J.-C.) sont exposées au musée de l’histoire chinoise à Pékin (définition extraites du Vocabulaire campanaire édité par la Société française de campanologie – SFC – ).

En juillet 2011, des archéologues conduits par l’équipe d’Eli Choukron et le professeur Ronny Reich de l’université de Haïfa ont déterré à Jérusalem dans la Cité de David, une clochette d’or appartenant à un grand prêtre de l’époque du Second Temple (ier siècle av. J.-C.). Cette clochette en or porte la calligraphie d’une petite bouche à son extrémité. Les sources religieuses juives rapportent que les grands prêtres servant dans le Temple de Jérusalem, portaient effectivement des cloches d’or sur les bords de leurs manteaux. Le livre de l’Exode, par exemple, décrit la cape du prêtre Aaron, comme contenant « des clochettes d’or ». Dans les textes sacrés, celui de L’Exode, chapitre 28, versets 31-34, explique la manière dont un prêtre du Temple doit s’habiller : sur la lisière de cette robe semblable à une cotte de maille, le bas comportait tout autour ces clochettes d’or en alternance avec des grenades de pourpre, d’azur et d’écarlate.

La cloche est un instrument universel dont la longue portée acoustique est utilisée pour communiquer au loin, soit vis-à-vis des hommes, soit vis-à-vis des dieux. On trouve des cloches dans toutes les civilisations et toutes les religions. Des cloches rituelles ont été en usage en Amérique précolombienne. Dans la religion musulmane, on note par exemple la présence d’une grosse cloche ancienne à la mosquée de Xi’an en Chine ou encore sur le minaret de la mosquée de Saint-Louis au Sénégal. La cloche est un symbole rarement utilisé dans l’art islamique bien qu’un hadith relatif à un échange de Mahomet et de El-Hareth ibn Hicham nous décrive la vision de Mahomet comme accompagnée d’un tintement de cloches : « …la Révélation me vient tantôt comme le bourdonnement d’une cloche… ». (Ibn Khaldoun - Prolégomènes, Slane, 1863, tome I.djvu/327 – page203). En Asie, il en existe aussi des modèles très anciens et imposants liés aux usages de la religion hindouiste ou bouddhiste : en Corée, au Japon ou en Birmanie notamment où se trouve la célèbre cloche du roi Bodawpaya destinée au stūpa d’une pagode de Mingun. Elle porte l’inscription 55555. Il s’agit du poids en peik-thar, unité traditionnelle équivalente à1,63 kg. Avec ses 8 mètres de haut et ses 90 tonnes, la cloche de Mingun est l’une des plus grosses cloches sonnantes du monde. En Corée, la cloche divine du roi Seongseok coulée en 771 est la plus grande cloche coréenne bouddhiste conservée à ce jour. Elle mesure 3,75 m de haut, 2,27 m de diamètre. Son poids (pesée de 1997) est de 18,9 tonnes.

precolombienne dans CLOCHES de FRANCEEn Europe, des fouilles archéologiques ont permis de trouver de nombreuses cloches ou clochettes en fer battu ou en bronze d’origine grecque et romaine. Pline rapporte que l’on déposa des clochettes dans le tombeau de Porsenna, un dirigeant étrusque qui prit momentanément le contrôle de Rome à la fin du vie siècle av. J.-C.. À Rome, l’érudit Suétone rapporte dans son ouvrage Divus Augustus (91.2) l’usage de cloches pour le temple de Jupiter capitolin. En Gaule, la cloche remplace peu à peu l’usage du simandre. Les premiers chrétiens firent de la cloche un symbole d’appel et de ralliement. La tradition veut que ce soit l’évêque saint Paulin de Nole (353-431) qui installa les premières cloches dans les églises. Nole est une ville de Campanie qui donna son nom aux cloches (campana). Le mot cloche, par contre, vient du mot issu de l’irlandais ancien cloc. Divers documents attestent qu’à partir du ve siècle siècle, les moines chrétiens fondaient des cloches. L’Écossais saint Patrick (385-461) se rend en Irlande au ve siècle accompagné de fondeurs de cloches. Saint Colomban de Luxeuil (540-615) atteste de l’existence d’une cloche dans le monastère de l’île d’Iona située dans les Hébrides intérieures en Écosse au ve siècle. Les cloches ont été utilisées plus largement dans les églises chrétiennes dès le viie siècle et étaient le plus souvent fondues dans les monastères. Mais dès le viiie siècle il existe des fondeurs itinérants laïcs capables de fondre des cloches d’une centaine de kg ou plus. Charlemagne ordonne en 801 des sonneries de cloches à certaines heures et en 817 au concile d’Aix-la-Chapelle il fut décidé que les églises paroissiales devaient être équipées d’au moins deux cloches. Ce ne fut qu’à partir du xiie siècle que les progrès en matière de conception et de technologie de la fonderie permirent la création de spécimens de grande taille, associés généralement aux cathédrales. Ces cloches furent créées en faisant couler de l’airain, le seul alliage produisant des tonalités harmonieuses, dans un moule en briques couvert de cire.

Dans l’église grecque, l’usage de la cloche apparaît dans la seconde moitié du ixe siècle quand en 865, le doge de Venise Ursus fait un don à l’empereur Michel de douze grosses cloches. Ces cloches furent accrochées dans une tour près de la basilique Sainte-Sophie de Byzance (actuelle Istanbul). En Russie, l’usage des cloches apparut presque simultanément avec la diffusion du christianisme par saint Vladimir Ier vers l’an 988. L’usage ancien du simandre (une planche de bois ou des cerceaux battus à coups de marteau) est toujours en cours dans certains monastères orthodoxes.

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Usages de la Cloche

Posté par francesca7 le 1 mars 2013

 

Signal collectif

Usages de la Cloche dans CLOCHES de FRANCE usagesLes cloches rythment la vie quotidienne tant profane (indication des heures et des moments de l’emploi du temps) que sacrée : matines, angélus, messe, vêpres, mariage, baptême, enterrement, glas… Les cloches ou clochettes accompagnent et ponctuent les cérémonies et les processions à l’intérieur et à l’extérieur des édifices. On peut parler de langage des cloches, riche et bien varié.

Les cloches des églises pouvaient autrefois être utilisées comme système d’alerte d’un danger avec le tocsin, d’une mort avec le glas, ou d’un événement majeur. L’usage religieux pouvait être distinct de l’usage civil selon le type de cloche utilisé ou selon sa localisation (cloches civiles, beffroi…).

Cependant, les cloches ont pour fonction normale de signaler les temps réguliers. Dans ce cas, une séquence particulière de sons peut être produite par un groupe de cloches pour indiquer l’heure et ses subdivisions. L’une des plus connues et celle dite des « quart de Westminster », une série de seize notes qui est émise par le carillon de l’horloge du palais de Westminster dont la grande cloche qui sonne l’heure même jouit du nom de Big Ben. La plupart du temps, seules les heures pleines sont sonnées (en général à raison d’un coup par heure, en allant de 1 à 12), parfois en deux séries de coups : le pic et le repic (ou rappel).

Signaux privés

Des grelots ou des clochettes ont parfois servi de jouets pour les enfants ou encore pour des adultes à l’occasion de certaines fêtes (carnaval) ou lors de déguisements.

On trouve des cloches pour appeler à l’entrée des maisons, dans les maisons pour appeler aux repas, à table pour appeler le service, etc.

Des cloches ou clochettes étaient ou sont toujours placées dans les conciergeries, réceptions d’hôtels et restaurants.

Actuellement, des systèmes de production de son sont fondés sur des cloches miniatures dans des alarmes, des sonneries de téléphone, de carillon de portes d’entrée ou de réveille-matin par exemple. Pour les sons se répétant rapidement produits par de tels systèmes, le terme employé est sonnette.

Avertissements

tibetain dans CLOCHES de FRANCEAu Moyen Âge, on appelait campanier la personne qui annonçait les baptêmes sur la place principale du hameau ou précédait les convois funèbres en agitant une petite cloche ou clochette. La coutume de signaler le passage d’un cortège funèbre par ce campanier vêtu de noir, appelé familièrement le « clocheteur des trépassés » s’est conservée jusqu’au début du xxe siècle dans les campagnes, alors que dans les villes officiait plutôt le crieur des morts.

Parallèlement, les lépreux devaient signaler leur passage au moyen d’une cloche à main afin de signaler le danger d’épidémie. Dans une marge du Liber pontificalis of Edmund Lacy, Bishop of Exeter, un manuscrit du xive siècle, est représentée la figure d’un lépreux assis agitant une cloche tandis qu’un phylactère reproduit ses paroles (The Medieval Leper and his Northern Heirs de Peter Richards, 2000). Le docteur Jean-Joseph Tricot-Royer (1875 – 1951) rapporte le port d’une cloche par les lépreux en Belgique dans un article de la revue Aesculape – Revue mensuelle illustrée des Lettres et des Arts dans leurs Rapports avec les Sciences et la Médecine (1929).

Albert Jacquot (1853-1915) rapporte dans son Dictionnaire pratique et raisonné des instruments de musique anciens et modernes (1886) que : « …les criminels des Turcs portaient au cou (xviie siècle), une petite clochette qui avertissait le peuple de s’éloigner d’eux ».

En Angleterre à l’église anglicane St Sepulchre-without-Newgate, on sonnait traditionnellement la grande cloche lors de l’exécution d’un prisonnier à la prison de Newgate, dans le quartier. Le greffier de St Sepulchre était également chargé de faire sonner une clochette hors de la cellule du condamné à mort à Newgate pour l’informer de l’imminence de son exécution. Cette clochette connue sous le nom d’« Execution Bell », se trouve désormais exposée dans une vitrine au sud de la nef.

Dans la Marine on utilise aussi pour les bateaux des cloches appelées cloches de bord ou de Marine. (Voir l’article cloche de navire). Avant la mise en place de lentille de Fresnel, la navigation nocturne côtière et fluviale était guidée par des cloches. Au Musée Maritime Fluvail et Portuaire de Rouen est conservée une cloche qui guidait la navigation et qui était autrefois placée sur le bord de Seine : l’insolite cloche de la Risle.

Les premières automobiles avaient comme avertisseurs des cloches ou des clochettes. Certains marchands ambulants, ferrailleurs ou commerçants divers utilisent des cloches pour avertir les clients de leur passage. Autrefois, certaines locomotives à vapeur étaient également équipées de cloches pour servir de signal ou écarter les personnes ou le bétail des voies, de même que certains véhicules d’incendie ou encore les tramways.

Les cloches portées par les animaux d’élevage conduits dans un pâturage ont également une fonction d’avertissement, permettant au berger de repérer ses bêtes dans la brume (lire le paragraphe sonnaille et clarine). On note également l’utilisation de clochettes ou de grelots pour les animaux domestiques.

Sans oublier bien sûr : Sonnaille et clarine

230px-Cloches_des_vachesSur les territoires où les troupeaux d’élevage bovin, ovin ou caprin sont conduits dans des pâturages collectifs, les paysans attachent des clochettes au cou des bêtes. Ces cloches possèdent plusieurs utilités : identification des animaux appartenant à un troupeau particulier, localisation des bêtes, notamment en cas de brume, et cohésion du troupeau.

Il existe des concours de « musique pastorale » utilisant ce type de cloches.

Le terme sonnaille (Kuhglocken en allemand) s’applique aux cloches qui sont forgées ou formées à l’aide de plaques soudées. Ces cloches légères sont généralement fabriquées en tôle de fer rivetée, de forme trapézoïdale, cylindrique ou en forme de coupe.

Le terme clarines s’applique aux cloches de bovin en bronze ou laiton de fonderie qui sont plus lourdes.

 

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