LAVOIR de Dompierre en Morvan
Posté par francesca7 le 26 février 2013
Dompierre-en-Morvan est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne, proche de PRECY SOUS THIL. Comme son nom l’indique, Dompierre se situe dans le massif du Morvan. Ancien nom : Dompnus Petrus (1151) selon Courtépée.
Les 219 habitants de la commune vivent sur une superficie de 15 km² avec une densité de 15 habitants par km² et une moyenne d’altitude de 380 m.
Autrefois les machines à laver le linge n’existaient pas, les ménagères allaient au lavoir.
A GENOUILLY… Trois lavoirs :
Le premier, le long de la rue principale.
Le deuxième, sur la route de Montigny, à droite. Ce lavoir était non couvert, un ruisseau passait en son milieu. Actuellement il n’en reste que les murs.
Le troisième, toujours existant, se trouve également sur la route de Montigny. La hauteur de ce lavoir couvert permet de laver debout.
A JADRON… un lavoir :
Le long de la route allant à Genouilly, au bord de la mare, qui n’existe plus.
A DOMPIERRE… Un lavoir :
Il se trouve au lieu-dit le « Préna ».
A COURCELOTTE…. Deux lavoirs :
Le premier au carrefour à l’entrée du hameau.
Le deuxième sur le chemin en direction de l’étang de Cassin.
A VILLARS… Un lavoir :
Sur la route nationale , dans un creux, sur la gauche de la route allant à PRECY sous THIL.
Au début du siècle, la lessive ne se fait que deux ou trois fois par an. Les ménagères se servent de cendre de bois qu’elles mettent dans un sac en toile. Ce sac est plongé dans un cuvier en bois qu’elles remplissent ensuite avec de l’eau très chaude. Puis elles immergent leur linge, qu’elles remuent avec un gros pilon de bois.
Ensuite, elles posent leur cuvier sur une brouette, et se rendent au lavoir ; là, elles s’agenouillent dans une sorte de caisse renversée et remplie de paille ou garnie d’un coussin. Elles prennent le linge au fur et à mesure, le tapent avec un battoir en bois – « le tapou », le rincent dans l’eau courant plusieurs fois, dans un mouvement très ample et régulier. Souvent les paysannes se retrouvent à plusieurs, et cela donne lieu à de multiples conversations.
Vingt ans après, utilisation de la lessiveuse.
Le linge de couleur est traité à part (chemises des hommes, blouses et tabliers des femmes, etc..) Il est mis à tremper dans une grosse bassine en tôle galvanise, remplie d’au chaude où l’on met fondre des cristaux de soude. Ensuite, les ménagères mettent cette bassine sur une brouette, prennent une brosse de chiendent et un gros morceau de savon de Marseille et partent au lavoir communal.
Dans certains lavoirs de la commune, se trouvent des cheminées et des petits poêles en fonte sur lesquels les laveuses peuvent poser leurs bassines et les faire chauffer. Ces poêles servent également de chauffage.
Le linge blanc (draps, torchons, serviettes, etc…) est traité dans une lessiveuse en fer, dans laquelle se trouve un fond percé de trous sur lequel s’emboîte un « champignon », lui aussi muni de trous, comme une pomme d’arrosoir. L’eau en bouillant monte et se déverse sur le linge, ce liquide s’appelle le « lessu » ou le « laichu ». Une fois le linge bien bouilli, une heure environ, les ménagères transportent les lessiveuses sur une brouette, savonnent, brossent et rincent leur linge dans l’eau du lavoir. Précisons que le linge, dans les lessiveuses, est retenu par quatre petits crochets, pour éviter qu’il ne remonte à la surface.
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