L’Ariège et la Fête des Noisettes
Posté par francesca7 le 22 février 2013
L’Ariège est un département français de la région Midi-Pyrénées, du nom de la rivière l’Ariège. Son chef-lieu est la ville de Foix. L’Insee et la Poste lui attribuent le code 09.
Le département de l’Ariège tel que nous le connaissons aujourd’hui a été créé le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir du Comté de Foix et du Couserans. Nous nous appliquerons donc, dans cet article, à relater les faits historiques qui ont eu lieu dans cette zone géographique. Le paysage ariégeois s’est fixé dans sa forme actuelle à la fin du IVe millénaire av. J.-C.. Il était jusque-là l’objet de constants bouleversements, principalement dus aux aléas climatiques. Les glaciers pyrénéens descendaient beaucoup plus profondément dans les vallées, rendant difficile l’accès aux montagnes. La plaine ariégeoise et les Prépyrénées, plus verdoyantes, étaient les lieux de pacage des grands herbivores : mammouths, bisons, chevaux, rennes, etc..
Des alluvions, tantôt graveleuses, tantôt plus arénacées, ont été transportées par les torrents pyrénéens, et se sont déposées au fond des vallées et dans les plaines. Elles y favorisent l’agriculture, et constituent pour les hommes préhistoriques un réservoir inépuisable de galets, essentiellement du quartzite. De même, le silex est très abondant dans le massif calcaire prépyrénéen, et fut exploité dès 100 000 avant notre ère, jusqu’à une époque très récente, puisqu’on l’utilisait encore au début du xxe siècle pour les meules à grain et les pierres à briquets.
L’industrie au xixe siècle est en plein essor. La force hydraulique proposée par les nombreux cours d’eaux y est pour beaucoup. Le département possède aussi une réserve importante en minerai de fer. Ainsi, la métallurgie se développe en particulier. L’usine métallurgique de Pamiers créée en 1817, les forges de Montgaillard, les hauts fourneaux de Tarascon-sur-Ariège, en sont quelques exemples.
D’autres industries sont à signaler : l’industrie du papier dans le Saint-Gironnais, et celle du textile au pays d’Olmes.
Fête de la Noisette à Lavelanet
(en Ariège)
(23, 24 et 26 septembre )
(Responsable : Confrérie des Avelanaïres)
Afin de préserver dans nos coeurs le patrimoine culturel laissé par nos ancêtres, « La Confrérie des Avelanaïres » nous replonge dans une ambiance médiévale festive.
Cette animation, qui se déroule à Lavelanet (Ariège) et a pour ambition de se positionner comme la vitrine des racines culturelles, artisanales et gastronomiques de la région, est organisée par la Confrérie des Avelanaïres et a reçu 20 000 personnes lors de sa dernière édition
Dès la fondation d’Avelanum, au milieu des bois de noisetiers, les vertus de ces arbrisseaux et de leurs fruits subglobuleux, à péricarpe ligneux entouré d’un involucre foliacé, n’était connu que de doctes apothicaires. Est-ce « CAICH » le découvreur des bienfaisantes des décoctions de feuilles ou de l’onguent à base d’huile de noisettes ? Le temps en a effacé les traces mais les résultats de la vasoconstriction étaient avérés.
Souffrant de fluxion mais amateur de grandes chevauchées et de croisades, Abelan, baron d’Avelanet, ne se déplaçait jamais sans de grandes charretées de noisetiers, menées par des avelanaïres. Le soir venu, son médecin Pierre de Pradéen et son apothicaire Petit Jean lui concoctaient une savante préparation. Seule la Baronne Miette, d’une main experte, pouvait dans ces moments douloureux apaiser le séant de son auguste Seigneur qui s’écriait au comble de l’extase : (Tous les avelanaïres) « Miette, Miette, tu es la reine des noisettes ! Olé ».
La tradition orale est-elle influencée par le Pradéen ou Petit Jean ? Nul ne s’en souvient ! Ayant abusé de la liqueur de noisette fabriquée par les moines de Saint-Sernin de Bensa, Abelan au cours d’une chevauchée solitaire dans les gorges de Péreille, chuta dans une caougne où il se brisa la jambe. Incapable de se relever, il resta ainsi douze longs jours au fond du trou n’ayant pour seule nourriture que les douze noisettes contenues dans sa bourse de ceinture.
Sauvé par Justin et son bâton de berger en noisetier, Abelan, reconnaissant, décida de créer la « Confrérie des Avelanaïres » afin de révéler au monde les bienfaits de l’arbrisseau et de son fruit. La convivialité de leurs chapitres attira la jalousie des barons venus du Nord. Persécutés, les Avelanaïres rentrèrent en clandestinité et le dernier Grand Maistre prophétisa : « Quand la croix s’illuminera, la Confrérie renaîtra ! »
La confrérie des Avelanaïres, épaulée par le Conseil Régional de Midi-Pyrénées, le Conseil Général de l’Ariège, le Pays des Pyrénées Cathares, pour lequel elle est labellisée, la Communauté des Communes du Pays d’Olmes, la Mairie de Lavelanet et son ancien maire le Sénateur Jean Pierre BEL, et le nouveau, M Marc SACHEZ, l’Académie des Confrèries Ariégeoises et son Président, le Député Henri NAYROU, ainsi que par quelques Sponsors privés, organise cette année à la date désormais traditionnelle du dernier week-end de Septembre (le 23 (pour les enfants des écoles), et les 24, 26 Septembre ), la 12ème fête de la Noisette.
La Confrérie des Avelanaïres se compose, à ce jour, de 94 membres actifs bénévoles et motivés qui donnent de leur énergie, sans compter, pour la réalisation de cette fête annuelle. Le succès de notre manifestation va toujours grandissant (20 000 personnes sur l’esplanade de la Concorde de Lavelanet) et son aura permet de faire parler du Pays d’Olmeset du pays des Pyrénées Cathares et de l’Ariège bien au delà de nos frontières.
Cette animation qui a pour ambition de se positionner comme la vitrine des racines culturelles, artisanales et gastronomiques de notre région, se jumelle, cette année encore, pour une fête grandiose de 2 jours, avec Agric’Olmes, afin de s’ancrer encore davantage dans notre terroir. Et nous nous proposons de maintenir cette découverte de notre culture, extra muros puisque nous organiserons à nouveau une journée « racines occitanes » pour les enfants des communautés de communes de Mirepoix et du Pays d’Olmes.
Notre fête, désormais chère au coeur des Lavelanétiens, est devenue un incontournable dans la culture et les racines de notre pays, et notre but est toujours d’offrir ces 3 jours aux écoliers du Pays des Pyrénées Cathares et aux visiteurs, de façon quasi gratuite et de manière à ce que toutes les tranches d’âge y trouvent leur compte.
Renseignements pratiques :
Réservations :
Secrétariat de la Confrérie : Jean ESCAICH – 06 84 62 66 30
ou Office du Tourisme : 05 61 01 22 20
Web : http://avelanaires.fr
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