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Saveurs sucrées sous Napoléon

Posté par francesca7 le 21 février 2013

Sucre : extraction des différentes espèces

(D’après un article paru en 1835)

 Saveurs sucrées sous Napoléon dans Les spécialités cut_sugarcane

Les chimistes français ne confondent pas sous le nom de sucre toutes les matières présentant au goût cette sensation particulière que l’on nomme saveur sucrée. Pour eux, le sucre est tout corps qui, mélangé avec de la levure de bière, ou autrement dit du ferment, donne de l’alcool (esprit-de-vin), et le gaz particulier connu sous le nom d’acide carbonique. A ce titre, ils reconnaissent différentes espèces de sucres, dont le plus précieux est, sans contredit, le sucre de cannes.

Ce mot ne doit pas seulement représenter à l’esprit le sucre extrait de la canne à sucre, mais encore le sucre extrait de la betterave, celui que l’on pourrait extraire de la châtaigne, de l’érable, du melon, des patates douces, de la carotte, etc. Il y a une si parfaite identité entre les sucres extraits de ces végétaux, que si on les faisait dissoudre chacun dans un verre différent, le goût du connaisseur le plus délicat ne saurait les distinguer.

Jusqu’à l’époque du fameux système continental de Napoléon, tout le sucre consommé en France nous arrivait par le commerce des deux Indes. Mais nos relations maritimes ayant été tout à coup interrompues, le gouvernement français appela l’attention des chimistes sur les moyens d’obtenir, par nos propres ressources, une substance devenue désormais indispensable. On fit de toutes parts de nombreuses tentatives. On clarifia le miel de manière à en concentrer le plus possible la saveur sucrée. Le chimiste Proust découvrit dans le raisin un sucre connu maintenant sous le nom de sucre de raisin, mais dont la saveur saccharine est bien moins forte que celle du sucre ordinaire. Napoléon, pour encourager de semblables découvertes, ordonna qu’il fût décerné à Proust une récompense de cent mille francs, à la condition toutefois de monter une fabrique de sucre de raisin. Proust, craignant de ne pas obtenir, en opérant sur de grandes quantités, le succès qu’il avait eu dans son laboratoire, se contenta de l’honneur de sa découverte, et refusa les cent mille francs. D’ailleurs le sucre de raisin est si loin de valoir le sucre ordinaire, que la découverte de Proust ne fit qu’exciter les esprits à de nouvelles recherches.

La science gagna beaucoup à cette époque ; les expériences sur toutes sortes de plantes se firent par milliers ; et si beaucoup furent infructueuses quant au but qu’elles se proposaient, du moins la chimie végétale s’enrichit de faits nombreux qui ont contribué, pour une bonne part, au degré d’élévation qu’elle a atteint de nos jours. On découvrit alors que, sous l’influence de l’acide sulfurique, le lin, la paille, des écorces, la sciure de bois, les vieux chiffons, pouvaient se convertir en un sucre véritable que l’on a su plus tard être identique avec le sucre de raisin.

180px-sugarbeet dans Les spécialités


Enfin l’on songea à la betterave pour en extraire du sucre. Déjà, au commencement du XVIIe siècle, l’agronome français Olivier de Serre, avait indiqué la betterave comme propre à donner du sucre. En 1754, Margraff, chimiste de Berlin, parvint le premier à extraire du sucre de cette pulpe. En 1795, Achard, chimiste de la même ville, sut extraire du même végétal une notable proportion de sucre. Les essais d’Achard furent transmis en France à l’époque du système continental, et répétés avec succès.

On ne tarda pas à reconnaître l’identité complète du sucre de betterave bien raffiné avec le sucre de cannes. L’industrie française, puissamment excitée par le gouvernement, fit alors des efforts immenses pour préparer avec économie ce produit important.

Plus de deux cents fabriques s ’élevèrent et fournirent au commerce, dans l’espace de deux ans, des millions de Kilogrammes. Toutefois le sucre de betterave eut à lutter contre une défaveur dont la fraude l’avait frappé. Certains marchands avaient imaginé, pour faire fortune, de mêler aux cassonades le sucre de lait, substance qui n’a de ressemblance avec le sucre que le nom et l’apparence, et qui est beaucoup moins chère que le sucre ne l’était alors. Ces cassonades ainsi falsifiées sucraient beaucoup moins que celles dont on avait l’habitude de se servir avant la guerre. Il en résulta contre le sucre de betterave une forte dépréciation qui n’est pas encore effacée aujourd’hui dans l’esprit de beaucoup de personnes.

Pour vendre le sucre de betterave en pain, sorti des raffineries, on fut obligé d’en dissimuler l’origine, et on l’offrit à la consommation sous le nom et la forme de sucre raffiné des colonies. Comme il en a toutes les propriétés, cette ruse eut un plein succès ; on ne la découvrit pas.

Les progrès accomplis dans la culture de la betterave et dans les procédés de fabrication du sucre, ont considérablement diminué le prix de cette substance, relativement à ce qu’elle coûtait sous l’empire, où la livre a été portée jusqu’à six francs. Bien qu’elle soit à un taux assez bas aujourd’hui, il est beaucoup plus élevé que celui auquel le consommateur français pourrait l’obtenir sans les droits qui frappent à l’entrée de nos ports les sucres bruts préparés dans l’Inde. C’est ce dont il est facile de se convaincre en réfléchissant qu’au Bengale le sucre brut ne revient qu’au quart de ce qu’il coûte dans nos colonies. Le sucre de nos colonies elles-mêmes est sujet à un droit d’entrée dont le taux est déterminé d’après la protection que l’on croit convenable d’accorder aux fabricants français.

Pour comprendre comment on extrait le sucre, soit des cannes, soit des betteraves, etc., on doit se le présenter comme existant primitivement dans le suc de ces végétaux ; il s’y trouve mélangé à d’autres substances qui voilent à divers degrés sa douce saveur. L’art consiste à isoler le sucre en combinant divers procédés chimiques, au moyen desquels ces substances étrangères se trouvent peu à peu enlevées complètement. Nous ne pouvons pas entrer à cet égard dans des détails techniques, qui d’ailleurs rentrent plus particulièrement dans le travail du raffineur ; nous nous bornerons à dire comment on obtient le jus sucré, soit des cannes, soit des betteraves, de manière à en perdre le moins possible. Le jus des cannes s’extrait au moyen d’un moulin ou pressoir, par lequel les cannes sont fortement comprimées.

sucrerie

Les gravures que nous présentons, prises sur les lieux même donnent un détail suffisant de ce qui se pratique sur les habitations des planteurs. Les cannes passent deux fois au laminoir : les cannes déjà pressées sont ensuite séchées pour alimenter le feu des chaudières.

Le jus porte le nom de vesou ; il est mis dans une première chaudières toujours en ébullition (seconde gravure). Des nègres, armés d’espèces de cuillères, le transportent au fur et à mesure de sa concentration dans une seconde chaudière toute voisine de la première, et de là dans une troisième, où il arrive à l’état de sirop fort épais.

Puis on le met dans les rafraîchissoirs, réservoirs plats et à large surface, percés de trous par où s’écoule la mélasse tandis que le sirop se prend en masse dure, que l’on casse pour la renfermer dans les boucauts ou grosses barriques. Dans ces boucauts on pile fortement et on brise ce sucre brut déjà concassé pour le mieux tasser, et pour en faire égoutter le reste du sirop qui s’écoule par quelques trous disposés à cet effet dans le fond.

Les betteraves, après avoir été lavées, sont poussées par un ouvrier contre une râpe animée d’une très grande vitesse ; par là elles se trouvent divisées en parties très ténues ; on en amasse de grandes quantités dans des sacs de toile que l’on presse très fortement, et dont le jus s’écoule. La proportion de jus contenue dans une betterave est énorme ; on estime qu’une betterave contient les quatre-vingt dix-neuf centièmes de son poids de jus, c’est-à-dire que sur 100 livres de betteraves, par exemple, il y en a 99 de jus et 1 de parties fibreuses formant l’ensemble des petits sacs ou cellules dans lesquels le jus est renfermé lorsque la betterave est intacte. L’on parvient aujourd’hui à extraire la presque totalité de ce suc ; mais on conçois que, quelques parfaits que soient les procédés, jamais ils ne permettront d’extraire la totalité entière. On ne perd guère maintenant que quatre centièmes.

Si la betteraves contient 99 pour 100 de jus, il s’en faut de beaucoup qu’elle contienne la même proportion de sucre. On estime que les betteraves les plus riches contiennent 12 à 12 et demi pour 100 de sucre, les moins riches n’en contiennent que 9 environ ; et les procédés de fabrication employés aujourd’hui ne permettent tout au plus que d’extraire la moitié de cette quantité.

Nous terminerons cet article en indiquant ce que l’on doit entendre par sucre candi, sucre de pomme et sucre d’orge. Le sucre candi est préparé par les confiseurs. Ils font dissoudre du sucre dans l’eau chaude de manière à former un sirop épais ; ils tendent quatre ou cinq fils dans le vase qui contient le sirop, et par le refroidissement les cristaux se déposent plus ou moins volumineux autour de ces fils et contre les parois du vase.

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On distingue trois pièces de sucre candi : le blanc, qui est le plus pur, se forme avec du sucre en pain ordinaire ; celui de couleur paille est formé avec un mélange de partie égales de sucres terrés, de la Havane et de l’Inde ; enfin celui qui est roux est formé avec le sucre brut de qualité moyenne. Les sirops qui surnagent au-dessus des cristaux sont les plus souvent livrés au commerce sous les noms de sirop de gomme, sirop de guimauve, sirop de capillaire, suivant que le sucre candi est blanc, paille ou roux. Le sucre de pomme se fait en chauffant du beau sucre clarifié avec le tiers de son poids de jus extrait de belles pommes rainettes bouillies. Le sucre d’orge s’obtient en faisant bouillir de l’orge dans de l’eau, et mêlant ensuite à cette eau orgée et passée au tamis trois fois autant de sucre que l’on avait mis d’orge.

Toutefois, il est bon d’ajouter que la plupart des sucres dits de pomme et d’orge, ne contiennent ni orge, ni pommes. Les premiers sont faits le plus souvent avec du sirop clarifié et cuit convenablement ; les seconds avec du sirop de moindre qualité. Il n’est pas inutile d’ajouter ici que ces sortes de sucre sont de véritables sucres de raisin, car l’effet de la cuisson opère cette transformation sur le sucre ordinaire.

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Au château de la Bresse (71)

Posté par francesca7 le 21 février 2013

Ecomusée du château de la Bresse
bourguignonne (Saône-et-Loire – 71)

Au château de la Bresse (71) dans CHATEAUX DE FRANCE bresse2

Installé depuis 1981 à Pierre-de-Bresse, dans le cadre prestigieux du château départemental édifié au XVIIe siècle par les comtes de Thiard, l’Écomusée de la Bresse bourguignonne a pour vocation d’étudier, de protéger, de mettre en valeur l’ensemble des patrimoines naturel et culturel du territoire de la Bresse bourguignonne.

En préservant et en expliquant les bâtiments, les sites, les paysages, les objets, les témoignages écrits et oraux, l’Écomusée joue un rôle déterminant dans la connaissance, la sauvegarde et le développement de la Bresse bourguignonne et de son identité.

Véritable conservatoire de la mémoire du pays bressan, l’Écomusée présente à travers ses expositions permanentes le milieu naturel, l’histoire, les métiers anciens, les aspects de la vie traditionnelle et la situation économique et sociale actuelle de la Bresse bourguignonne.

Des expositions temporaires (ethnologie, histoire, art, artisanat, photographie,…), des projections audiovisuelles, un centre de documentation et de recherche, des salles de conférences, une boutique, un salon de thé et une saison musicale complètent cet ensemble.

Avec l’aide et la participation de la population, l’Écomusée a développé sur l’ensemble de son territoire un réseau de musées thématiques, relais de son action : à Cuiseaux (« Le vigneron et sa vigne »), à Louhans (« L’atelier d’un journal »), à Rancy (« Chaisiers et Pailleuses »), à Saint-Germain-du-Bois (« L’agriculture bressane »), à Saint-Martin-en-Bresse (« La maison de la forêt et du bois »), à Verdun-sur-le-Doubs (« La maison du blé et du pain »), à Sagy (vitrine géante interactive sonorisée, point de départ d’un circuit de découverte des moulins).

L’Écomusée anime aussi un certain nombre de lieux de mémoire et de musées chez l’habitant : huilerie Jaillet à Cuiseaux, Forge Raffin à Louhans, le site de la Tuilerie à Varennes-Saint-Sauveur ainsi que les différents moulins appartenant au circuit. Il a également pour ambition de faire connaître au jeune public son travail de sauvegarde et de mise en valeur de l’identité bressane, d’impliquer le public scolaire dans la connaissance du patrimoine sous tous ses aspects.

Il met ainsi à la disposition des enseignants de la maternelle au secondaire toute une palette d’outils pédagogiques : classes patrimoines et classes artistiques (hébergées dans les communs du château), participation à des P.A.E., mallettes pédagogiques (sur la forêt bressane, les étangs, l’école autrefois), films, fiches-jeux, journées découverte du patrimoine bressan (visites du château de Pierre-de-Bresse et des antennes thématiques) et ateliers d’animation pédagogique (autour notamment des différentes expositions temporaires).

Cette approche diversifiée du patrimoine a pour objectif d’inciter les jeunes à une réflexion et à une prise de conscience personnelle du rôle et de la responsabilité qui leur incombent à l’égard de leur cadre de vie et de leur environnement.

POUR TOUT RENSEIGNEMENT : 
ÉCOMUSÉE DE LA BRESSE BOURGUIGNONNE
Château – 71270 Pierre-de-Bresse
Web www.ecomusee-de-la-bresse.com
Mail ECOMUSEE.DE.LA.BRESSE@wanadoo.fr

bresse3 dans CHATEAUX DE FRANCE bresse1

Procurez-vous le dépliant qui vous expliquera tout :

http://www.musees-bourgogne.org/fic_bdd/museesinfos_fichier/1307538829.pdf

 

 

L’Ecomusée à Pierre-de-Bresse

Edifié au XVIIe siècle par Claude de Thiard de Bissy sur l’emplacement d’une ancienne maison forte seigneuriale, le château de Pierre-deBresse et son parc restent aux mains de cette famille jusqu’au XIXe siècle.

Le château est acquis en 1956 par le Conseil général de Saône-et-Loire. Depuis 1983, l’ensemble des bâtiments fait l’objet d’un important programme de travaux. Les intérieurs du château de Pierre-de-Bresse, les extérieurs, les douves, la grille d’entrée et la perspective allant de cette grille au corps de logis sont classés Monuments Historiques. Le public y découvre désormais des expositions permanentes évoquant, illustrant et expliquant les milieux naturels, l’histoire, les aspects de la vie traditionnelle et les situations économique et sociale actuelles de la Bresse bourguignonne.

Faisant honneur à son « écrin », deux salles d’expositions sont consacrées à « la vie de château » et présentent les lieux tels qu’ils étaient à l’époque de l’illustre famille Thiard.

Les différents aspects du milieu naturel bressan sont présentés (géologie, cours d’eau, forêt, Cultures…).

Une salle consacrée à l’histoire explique les éléments constitutifs du territoire de la Bresse.

bresse4Les arts et traditions populaires (costumes, poteries, musique) ainsi que les activités emblématiques bressanes (paillage de chaises, élevage de poulets, tuilerie,  etc. ) sont évoqués par le biais de nombreuses vitrines et reconstitutions.

Une salle est consacrée au mobilier. L’Ecomusée possède divers types de meubles, qu’ils appartiennent au milieu rural traditionnel modeste ou à un registre plus recherché.

La collection Noirot d’animaux naturalisés est présentée dans l’une des tours du château où une borne multimédia permet d’écouter différents chants d’oiseaux.

L’architecture bressane  est abordée au deuxième étage du château. D’autres espaces sont réservés aux projections audiovisuelles, aux expositions temporaires, au centre de documentation et de recherche, à la boutique, au salon de thé et aux conférences.

Chaque année, l’Ecomusée de la Bresse bourguignonne accueille une programmation riche d’événements et de manifestations : saison musicale, conférences, projections de films documentaires, …

L’Ecomusée fête ses 30 ans

L’année 2011 marquera les 30 ans de l’Ecomusée de la Bresse bourguignonne. C’est en effet en 1981 que Pierre Joxe alors député de la Bresse et président du Conseil Régional de Bourgogne en décidait la création. Le projet avait mûri tout au long de l’année 1980 ; décrétée « année du patrimoine » et avait commencé de prendre forme en octobre de la même année avec le financement d’une étude de préfiguration, versé au grand frère du Creusot-Montceau.

Les choses allaient désormais « aller leur train ». Mais quel jour est vraiment né l’Ecomusée ?

Le 9 mai 1981, lorsqu’un petit groupe réuni à la mairie de Sagy a décidé de son appellation en ajoutant le qualificatif de bourguignonne au nom de Bresse ?

Le 4 juillet 1981, lors de l’inauguration de sa première exposition temporaire au château départemental de Pierre-de-Bresse, une exposition-manifeste intitulée tout simplement « Mémoire d’un territoire », ouverte de juillet à octobre et guidée par de grands élèves de la cité scolaire de Louhans ?

affiche-automnales-2012-bresse-bourguignonne-212x300Le 24 août 1981 lors de la déclaration de « l’association de préfiguration de l’Ecomusée de la Bresse bourguignonne » à la Sous-préfecture de Louhans ?

Ou encore le 1er octobre 1981, jour d’embauche de la première équipe de salariés de l’établissement ?

Sans doute un peu chacun de ces jours-là et bien d’autres qui allaient suivre comme ceux :

 du sauvetage du Musée du blé et du pain de Verdun-sur-le-Doubs en 1982,

 de l’inscription sur la liste des Musées contrôlés par la Direction des Musées de France et

des premiers travaux au château de Pierre-de-Bresse en 1983,

 de l’ouverture de la première antenne, celle de la Forêt à Saint-Martin en Bresse en 1983

 de la publication du premier guide-découverte de la Bresse bourguignonne en 1984,

 de l’inauguration de la première galerie d’exposition permanence intitulée « 12 idées

pour une expo » en 1985 à Pierre-de-Bresse,

 de la conservation in situ des machines du journal « l’Indépendant » et de sa collection

complète à Louhans en 1986,

 de l’ouverture de toutes les autres antennes jusqu’à celle sur l’eau au moulin de Montjay

ainsi que le transfert du musée du Terroir de Romenay sur son site du « champ bressan » en 2010.

30 ans émaillés de joies, de succès mais aussi  de peines avec en particulier la perte de plusieurs collègues et membres fondateurs.

30 ans de « vraie vie » en somme, avec à ce jour la réalisation de plus de 100 expositions, d’à peu près autant de publications, plus d’un million de visiteurs reçus, 13 sites ouverts au public, à tous les publics … 400 membres actifs, plus de 2 000 donateurs, une centaine de bénévoles, une vingtaine de professionnels, beaucoup d’amitié et de solidarité, quelques coups de gueule, et … pas mal de projets pour les 30 ans à venir.

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Le Lac de Chalain en Jura

Posté par francesca7 le 21 février 2013

 Le Lac de Chalain en Jura dans LACS DE FRANCE lac_de_chalain_-_fontenu_jura

Long de 2,9 km et large de 1 km, voici le plus grand lac naturel du département. D’origine glaciaire, il avait déjà attiré les hommes du néolithique. Les vestiges d’un village lacustre y ont été retrouvés au début du XXe siècle. Ils sont visibles au musée d’archéologie de Lons le Saunier. Aujourd’hui c’est l’un des sites les plus prisés en été avec ses eaux turquoises, ses rives boisées, ses plages de sable, ses campings, ses activités nautiques et son parc aquatique.

 Le lac de Chalain (39) est situé sur le territoire de la commune de Fontenu, dans le département du Jura (canton de Clairvaux-les-Lacs), en bordure du deuxième plateau, à 30 km de Lons-le-Saunier et 15 km de Champagnole, dans la Région des lacs du Jura français.

 Ce lac glaciaire est le plus grand lac naturel du département avec un site dans une reculée caractéristique. Ses falaises calcaires de 60 à 80 mètresencadrent le plan d’eau rectangulaire de 232 hectares avec près de 3 km de long, plus de 1 km de large et une profondeur maximale de plus de 30 m (chiffres précis : 2 700 m pour la longueur, 1 100 m pour la largeur et 16,2 m pour la profondeur moyenne). La reculée est orientée est-ouest et débouche sur la combe d’Ain : le déversoir du lac constitue un bief de 2 km, le Bief de l’Œuf, qui entraîne une turbine de production d’électricité avant de rejoindre la rivière.

Il est alimenté par plusieurs sources et résurgences qui parcourent souterrainement le relief karstique jurassien depuis les plateaux supérieurs et les lacsde Narlay et du Vernois.

On peut découvrir le lac depuis les belvédères de Fontenu.

chateau-de-chalain-jura-300x207 dans LACS DE FRANCE

Histoire 

La présence humaine est très ancienne, comme sur le lac de Clairvaux, et notamment attestée par les fouilles menées à l’extrémité ouest du lac de Chalain en 1904, lors de l’aménagement du Bief de l’Œuf pour la production d’hydroélectricité, et reprises dans les années récentes ont mis au jour une implantation s’étendant de -4000 à -750.

Les vestiges extrêmement nombreux d’une cité lacustre occupée du Néolithique jusqu’à l’âge du bronze sont regroupés au musée archéologique de Lons-le-Saunier, en particulier une pirogue de 9,35 m, creusée dans un tronc de chêne et parfaitement conservée dans les marnes du bord du lac qui n’avait d’ailleurs pas exactement la même configuration qu’aujourd’hui. On l’a d’abord crue néolithique, mais la dendrochronologie a montré qu’elle a été taillée aux environs de l’an 1000 avant J.-C., (en -959 exactement), soit à l’âge du bronze final. Elle reposait d’ailleurs parmi les ruines d’un village également daté de l’âge du bronze, dont les fondations étaient constituées de poutres et de planches de sapin croisées à angle droit.

320px-Pirogue_pr%C3%A9historique_du_lac_de_ChalainDe nombreuses maisons de torchis construites sur pilotis étaient construites sur les berges du lac, éventuellement dans des zones de bosquets inondés rongés par les castors (dont les traces de dents ont été conservées sur des bois immergés du lac de Clairvaux). Des bryophytes étaient mélangés à la terre des murs, pour la consolider et peut être la rendre plus isolante, dont par Neckera crispa Hedw, il y a 5000 ans sur les maisons lacustres construites sur pilotis sur les rives des lacs de Chalain] et Clairvaux (Jura). Le site a été classé au titre des Monuments Historiques en 1911, mais une partie de ce patrimoine a été dégradée par des travaux récents, par l’abaissement artificiel en 1904 du niveau du lac, par des travaux de captage pour l’hydroélectricité qui ont fait baisser le niveau du lac de 8 mètres en quelques jours, ce qui a permis à la fois la découverte du site archéologique et détruit probablement deux tiers des couches du Néolithique et de l’âge du bronze. Le village lacustre s’est effondré à ce moment-là. En périphérie, en outre, « la mise en culture du bas-marais et le développement des labours profonds » et du drainage de la nappe phréatique. « Les ruines du village ont énormément souffert de l’utilisation de ces plages naturelles par les baigneurs qui, pendant près de vingt ans, ont arraché les poteaux néolithiques qui les gênaient dans leurs activités de loisir. Chalain 5 est un hameau du début du 30e siècle, construit avec de très gros poteaux en chêne ».

Les fouilles ont été arrêtées début octobre 2009 par manque de crédit.

Au Moyen Âge, vers le xiiie siècle, on note l’existence d’un château-relais de chasse dans le fond de la reculée, sur une légère butte. Il reste les ruines de ce bâtiment remanié au cours des siècles (principalement aux XVIe et XVIIIe siècles) avant d’être inoccupé et finalement incendié accidentellement enaoût 1945.

Le lac et le domaine qui l’entoure sont passés par plusieurs mains avant de devenir en 1693 la propriété des Blandin de Chalain, qui furent seigneurs de Chalain et Fontenu, et dont la branche locale s’est éteinte dans les années 1960. L’ensemble a été alors acquis par le département du Jura.

Le lac de Chalain est depuis les années 1950 la propriété du département du Jura qui a aménagé à l’extrémité Est un centre touristique important avec son camping haut de gamme et sa base de loisirs, dont la gestion est assurée par la Régie départementale du Domaine de Chalain. Les touristes francs-comtois mais aussi européens (néerlandais, anglais, suisses…) affluent. Le lac est ainsi un élément important du développement touristique de la région.

On y pratique toutes les activités nautiques sauf la navigation à moteur, proscrite dans un but de préservation du calme et de l’environnement. La rive constitue une longue plage très fréquentée et en partie surveillée à laquelle s’ajoutent les aménagements des communes de Marigny et de Doucier à chaque coin de l’extrémité ouest. Le CREPS de Franche-Comté, établissement public du Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports (Centre National des Sports de Plein Air) est également instLa plongée, la voile, la planche à voile et la pêche (brochetperchecorégone) complètent les activités qui animent le plan d’eau à la belle saison.allé en bord de lac, sur la commune de Doucier.

Le naturisme est officiellement autorisé sur une plage au Nord du lac, avec une pancarte en indiquant l’accès depuis le sentier.

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Château-Musée Lafayette

Posté par francesca7 le 21 février 2013

Château-Musée Lafayette (Haute-Loire)

 

 Le château de Chavaniac, maison-forte située à Chavaniac-Lafayette, à 92 km au sud-est de Clermont-Ferrand, entre Brioude (24 km) et le Puy (30 km) (France), dans le département de la Haute-Loire est la maison natale du marquis de La Fayette.

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Le petit village de Chavaniac, baptisé depuis la Révolution Chavaniac-Lafayette en l’honneur de l’illustre Général Lafayette qui y vécut il y a bientôt deux siècles et demi, est situé sur le versant ensoleillée et lumineux des Monts du Velay.

Son altitude étagée de 700 à 750 m d’altitude lui donne un vaste horizon allant du Puy de Dôme au Cézallier en passant par le Sancy et lui vaut un climat particulièrement tonique et favorable aux asthmatiques. 40 minutes suffisent pour se rendre de la capitale de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, au Pays de Lafayette ; 1h15 de la capitale auvergnate Clermont-Ferrand ; 1h45 de Saint-Etienne et 2h30 de Lyon.

Situé à l’extrême limite de deux territoires, celui du Haut-Allier et du Parc Naturel du Livradois Forez, ce petit village tranquille et paisible, fort de ses 333 habitants, n’en offre pas moins à ses visiteurs deux sites d’importance qui lui confèrent une notoriété qui dépasse les frontières de l’Auvergne et de la France.

D’une part le Premier Conservatoire Botanique du Massif Central qui a vu le jour en 1998 et qui prévoit d’ouvrir ses portes au public en 2001. D’autre part le Château-musée Lafayette, demeure natale du Général Lafayette et lieu symbole de l’amitié Franco-Américaine en l’honneur du passé prestigieux de celui qui fut son propriétaire et des missions de l’association Franco-Américaine Le Mémorial Lafayette qui gère le site depuis 1916.

Surnommé Le Manoir des Deux Mondes, le Château natal du Général Lafayette propose depuis 1997 une visite originale et moderne où l’on se surprend à découvrir ou à redécouvrir la vie du marquis de Lafayette plongée dans une ambiance XVIIIe.

Musique, commentaires sonores et jeux de lumière accompagnent les visiteurs, 45 minutes pendant lesquelles le château et les grands moments de la vie du Général leur appartiennent entièrement. Ainsi l’abolition de l’esclavage, la liberté et les droits de l’homme sont à l’honneur et la grande aventure américaine de Lafayette est relatée en image…

Le charme de la visite se poursuit par un grand moment de liberté dans le parc du château. Trois hectares en terrasse, clairsemés de plusieurs petits étangs et de plusieurs petits espaces de jardins qui offrent à la curiosité des visiteurs des variétés d’arbres et d’arbustes originaires de différents pays du monde.

Plus bas un grand étang est ouvert à la pêche touristique et un espace est réservé au mini-golf. Dans cette atmosphère magique tout est fait pour vous faire passer un agréable moment de détente et montrer l’importance du souvenir de Lafayette dans la demeure familiale cher à son cœur…

Naïma AKARMOUDI

POUR TOUT RENSEIGNEMENT : 
Château-Musée Lafayette
43230 Chavaniac-Lafayette
Tél. 04 71 77 50 32 – Fax 04 71 77 55 44

Association Le Mémorial Lafayette
28, rue des Chevaliers St Jean
B.P 77 – 43002 Le Puy en Velay
Tél. 04 71 04 26 40 – Fax 04 71 02 45 78
Web www.chateau-lafayette.com
Mail info@chateau-lafayette.com

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 Histoire

Le château de Chavaniac dont la construction remonte au xive siècle a été en partie détruit par un incendie en 1701. Le marquis de La Fayette y est né en 1757. Il s’est marié en 1774 avec Adrienne de Noailles, avec laquelle il a eu quatre enfants, Henriette, morte en bas âge, puis Anastasie, Georges et Virginie qui ont séjourné au château.

Héros de la guerre d’indépendance américaine et de la Révolution, Lafayette est honoré puis rejeté par les révolutionnaires français, car il vote contre la mort du roi. La chute de la monarchie en 1792, le force donc à quitter la France. Lafayette est alors fait prisonnier par l’Autriche et emprisonné à la forteresse d’Olmütz. Il est alors considéré comme un traître n’ayant pu sauver Marie-Antoinette qui est d’origine autrichienne et le roi de France. Lafayette ne reviendra en France qu’en 1799.

Le château sera modernisé par Lafayette à partir 1791 (architecte Vaudoyer) puis vendu comme bien d’émigré en 1793, suite à son départ, mais c’est la tante de La Fayette qui rachète le château.

En 1917, un industriel américain d’origine écossaise, John Moffat, l’achète au nom de l’association « Memorial Lafayette » et le fait rénover de fond en combles afin d’abriter les collections historiques de Lafayette, glanées des deux côtés de l’Atlantique. Il est meublé en style Louis XVI.

Suite à la mort de John Moffat en 1966, l’association franco-américaine « Memorial Lafayette » poursuit la gestion du château puis en transfère la propriété, en juillet 2009, au Conseil général de la Haute-Loire, qui à son tour reprend l’administration du château et fait refaire la toiture.

Les drapeaux américain et français flottent en permanence sur le château, pour honorer le rôle clé joué par Lafayette dans l’aide militaire apportée par la France aux jeunes États-Unis, à travers un corps expéditionnaire de 5 000 soldats commandé par le général Rochambeauet l’amiral de Grasse.

La flotte française rassemblée à Yorktown pour empêcher tout mouvement anglais par la mer conduira à la capitulation anglaise du général Cornwallis à Yorktown en 1781. L’indépendance américaine ne sera donc effective que cinq années après la déclaration officielle de 1776, après l’aide décisive de La Victoire (premier bateau affrété par Lafayette) et de la flotte de 200 navires qui coûtera son trésor puis sa couronne et sa vie au roi Louis XVI, suite à la convocation des États-Généraux à Versailles en 1789…

Lafayette, citoyen d’honneur américain, a vu son nom donné à une trentaine de villes et comtés et au square faisant face à la maison blanche à Washington.

Lafayette refusera 2 fois la magistrature suprême en France, en 1790 lorsqu’il est élu Président de la fête de la Fédération, puis en 1830, où après la Révolution on lui offre la Présidence de la République, à laquelle il renoncera pour une nouvelle restauration.

Le château, devenu château Chavagniac-Lafayette, abrite le musée du général, homme d’état et humaniste Lafayette.

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