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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Samedi 16 février 2013

Jacob Mayer pour la France

Posté par francesca7 le 16 février 2013

 

 

Jacob Mayer (né le 1er mai 1813 à Dunningen, dans le Bade-Wurtemberg et mort le 30 juillet 1875 à Bochum) est un industriel et un inventeur allemand qui fut un rival d’Alfred Krupp dans le domaine de la sidérurgie.

Biographie

Jacob Mayer est le fils de fermiers souabes et présenta très tôt des dons pour les ouvrages techniques. Il suit l’école puis apprend le métier d’horloger chez son oncle, Dominikus Mauch à Cologne. Son oncle horloger avait tenté par de nombreuses expériences de percer le secret de l’acier anglais, lequel permettait à l’époque de fabriquer de petits objets en acier très appréciés des techniciens, mais sans succès1.

Carrière

Jacob Mayer pour la France dans FONDATEURS - PATRIMOINE 220px-jacob_mayer_1862Jacob Mayer s’essaie à la suite de son oncle en commençant à fabriquer des moules en argile qui ne résiste d’abord pas au minerai en fusion avant qu’un argile venant de l’Eifel offre la résistance attendue. En 1832, il forge ses premiers objets en acier. En 1842, il fonde sa société avec Eduard Kuhn, la Gußstahlfabrik Mayer und Kühne. L’usine est transportée à Bochum et la production y commence en 1845.

Jacob Mayer se présente comme un concurrent dans la production de canon en acier pour l’État prussien face à Alfred Krupp. Son idée de génie est de fondre les canons dans des moules au lieu de les forger, diminuant nettement le temps de production. Krupp pense l’idée irréalisable et le dénigre auprès des autorités et financiers.

Mayer s’étant engagé à produire ce canon doit d’abord trouver le matériau constituant le moule: celui-ci est composé de sable et d’argile lié par du blanc d’œuf et de la levure qui permettent au gaz de s’échapper. Le revêtement du moule est fait de graphite, de charbon, de blanc d’œuf et d’eau, et rend un objet net. Cependant, cette innovation ne lui rapportera rien car au printemps 1849, le gouvernement prussien décide de confier le contrat de production d’armes à son rival, Alfred Krupp, estimant que les armes doivent être forgées et non fondues.

Suite à cet échec, Jacob Mayer transforme en 1854 son entreprise en une société par actions (les fonderies de Bochum (Bochumer Verein für Bergbau und Gußstahlfabrikation)). Mayer fit jurer à ses ouvriers de ne jamais divulguer les secrets de fabrique de son entreprise ni le métier qu’ils y avaient appris. Il commence à fabriquer des cloches d’église, objet nettement plus difficile à fabriquer qu’un canon car devant rendre un son parfait.

Il présente ses cloches moulées à l’exposition universelle de Paris en 1855. Pris à partie par Krupp qui doute qu’il s’agisse d’acier et le traite de charlatan et d’imposteur, Mayer propose de faire détruire une des cloches afin qu’elle soit analysée. Les morceaux refondus de la cloche prouvent qu’il s’agit bien d’acier, et non de fer ou de fonte (qui ne peuvent être refondus). Mayer reçoit la médaille d’or de Napoléon III.

Sa technique d’acier moulé, qu’il continuera à améliorer, sera ensuite copiée par Krupp en 1869. Son entreprise employait à la fin de sa vie 4500 ouvriers et sera rachetée après sa mort par la société Krupp.

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Nevers dans la Nièvre

Posté par francesca7 le 16 février 2013

 

A Nevers dans la Nièvre

 rendez-vous sur ce site http://www.nevers.fr/histoire : pour mieux connaître Nevers

 

Nevers dans la Nièvre dans Nièvre 800px-nevers_-_vue_depuis_la_rive_sud_de_la_loire

Nevers est une commune du centre de la France, située dans le département de la Nièvre et la région Bourgogne. Elle compte 37 035 habitants (recensement de 2012) au cœur d’une aire urbaine estimée à 100 556 habitants (recensement de 1999).

Il s’agit de la ville principale du département de la Nièvre et de la 3e plus grande ville de Bourgogne, située entre Chalon-sur-Saône et Auxerre. Sa capitale et chef-lieu régional est la ville de Dijon.

Capitale de la province du Nivernais sous l’ancien régime, elle est désignée comme préfecture du département de la Nièvre lors de la réorganisation territoriale de 1790. Ses habitants sont appelés les Neversois.

Dotée d’un important ensemble patrimonial médiéval (Église Saint-ÉtienneCathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte), renaissance (Palais ducal) ou contemporain (Église Sainte-Bernadette du Banlay), la ville est affiliée au réseau national des villes d’art et d’histoire.

L’histoire de Nevers Le Moyen-Age

Une lignée de comtes héréditaires se fixe à la fin du Xe siècle ; la prise en main du comté par Landri et ses successeurs correspond à la cristallisation du système féodal et à l’indépendance face au puissant voisin bourguignon. Comme les héritiers sont souvent des femmes, c’est un prétexte pour le roi, suzerain direct, d’intervenir sur ce fief stratégique, par le choix des époux pour les jeunes comtesses. Le comté de Nevers est ainsi porté par ses héritières à diverses grandes familles, pour qui le Nivernais est une source financière mais Nevers n’est jamais considérée comme une capitale princière pour des comtes qui souvent n’y résident pas, l’administration étant d’ailleurs le plus souvent le fait des comtesses. Jusqu’à fin XIIIe siècle, luttes féodales et croisades rythment la vie des comtes.

En 1068, la restauration du prieuré Saint-Etienne, rattaché à l’ordre clunisien, dote la ville d’une église qui restera un modèle d’architecture romane. En outre, la concession par le comte d’une charte de franchise au prieuré apporte une nouvelle impulsion au bourg. La ville prend corps en 1194 avec l’édification, par le comte Pierre de Courtenay, d’une nouvelle enceinte qui englobe la cité et le bourg Saint-Etienne. Au centre de cet espace, la cathédrale Saint-Cyr Sainte-Julitte, témoin de l’évolution de l’art gothique du XIIIe au XVe siècle, marque l’affirmation de l’autorité de l’évêque.

 

En 1231, la ville dans son ensemble est dotée par la comtesse Mahaut de Courtenay d’une charte de franchise qui crée un pouvoir municipal représenté par les échevins. De 1280 à 1369, le comté appartient à la famille Flandre, ce qui pose la question du choix de la fidélité à la France ou à l’Angleterre pendant la Guerre de Cent Ans. Restée dans le camp français, Nevers est épargnée. Mais menacée par les Grandes Compagnies démobilisées qui ravagent le pays, elle s’efforce de restaurer ses fortifications. A partir de 1369, le comté devient possession de la Maison de Bourgogne et rentre dans le sillage du roi de France. Cependant, malgré elle dans le camp des Bourguignons contre les Armagnacs, Nevers est sous domination anglaise avec à ses portes les armées de Charles VII. Les échevins accélèrent les efforts défensifs, la Porte du Croux date de cette période. Nevers n’a certes jamais été prise, mais elle a vécu une forme d’occupation et ses caisses sont vides. La fin du Moyen-Age est marquée par la construction d’un nouveau château, l’actuel Palais ducal, entrepris en 1467 par le comte Jean de Clamecy.

 f06.nevers.palais_ducal.1161 dans Nièvre

La ville moderne de Nevers

L’urbanisation de la première moitié du XXe siècle apparaît comme le prolongement du mouvement de la fin du XIXe siècle, avec une forte extension des quartiers pavillonnaires aux Montapins, au Banlay… Cependant, la véritable mutation qui définit la ville actuelle n’apparaît qu’après la seconde guerre mondiale. La croissance démographique entraîne une nouvelle extension spatiale. La physionomie urbaine en est considérablement transformée, surtout à la périphérie où des grands ensembles d’habitation collective et une nouvelle génération de lotissements partent à la conquête d’espaces restés jusqu’alors agricoles. La construction des nouveaux quartiers commence vers 1950 pour la Grande Pâture, 1960 pour le Banlay, puis se poursuit dans les années 1970 et 1980 pour les Bords de Loire et la Baratte. Ces réalisations importantes, représentant chacune 1000 logements ou plus, sont les formes les plus évidentes de la croissance urbaine. D’autres formes d’occupation du sol contribuent également à cette transformation. Une nouvelle génération de pavillons apparaît. Ils se développent, soit dans les quartiers extérieurs nouvellement conquis à l’urbanisation, soit dans les vides du tissu pavillonnaire préexistant, principalement dans les zones nord et ouest : marges orientales du Banlay, quartier Faidherbe et Victor Hugo, Montapins, Montots… Enfin, à partir des années 1980, la construction individuelle prend un autre aspect avec l’implantation de lotissements à l’extérieur des limites communales, sur les terrains des communes proches appartenant à l’agglomération neversoise.

Les travaux la déviation de la RN7 (1957-1968) modifient également la physionomie urbaine. Elle a entraîné la démolition du quartier des Pâtis, la mise en impasse de plusieurs rues et la couverture de la Nièvre dans sa partie aval. Une autre demi-rocade, prise sur les emprises du « tacot » assure le contournement du centre ville par l’ouest (boulevard Trésaguet et rue des Docks) ; elle a été achevée en 1981 par la réalisation de la courte percée Gonzague assurant une liaison directe entre la gare et la Loire.

 180px-094_Nevers_Porte_du_Croux_Les_remparts

Unité urbaine

D’une façon générale, le territoire urbain se définit aujourd’hui différemment : d’une part, une unité urbaine, l’agglomération, englobant les communes périphériques se substitue au territoire réduit de la ville ancienne ; d’autre part, les partages qui sont apparus avec l’ère industrielle se renforcent en passant à une échelle plus grande : quartier résidentiel, quartier d’habitat social, quartier commerçant et administratif, quartier industriel se différencient nettement et accusent une opposition plus générale entre le centre et la périphérie.

 

Relevé météorologique de la station de l’aéroport de Nevers-Fourchambault de 1948 à 1999

Mois

jan.

fév.

mar.

avr.

mai

jui.

jui.

aoû.

sep.

oct.

nov.

déc.

année

Température minimale moyenne (°C)

-0,2

0,0

1,7

3,7

7,4

10,5

12,3

12,0

9,3

6,2

2,6

0,5

5,5

Température moyenne (°C)

3,0

4,1

6,8

9,3

13,2

16,4

18,7

18,3

15,4

11,3

6,4

3,8

10,5

Température maximale moyenne (°C)

6,2

8,2

11,8

14,9

18,9

22,2

25,0

24,5

21,4

16,3

10,1

7,0

15,5

Précipitations (mm)

66,6

60,7

59,6

55,4

89,8

66,1

53,5

70,8

71,0

68,3

69,2

73,2

804,2

Source : SOPHY – Banque de données botaniques et écologiques (1948-1999)

 

Les faïences de Nevers

Nevers doit à Louis IV de Nevers sa célèbre activité de faïencerie. Vers la fin du xvie siècle, il fait venir d’Italie Augustin Conrade, potier d’Albissola, près de Savone, et ses frères, Baptiste et Dominique qu’il installe au château du Marais à Gimouille. Leur réputation et leur réussite deviendront telles, que Nevers s’affirmera au xviie siècle comme capitale française de la faïence.

Augustin Conrad avait choisi Nevers pour s’implanter en France car tous les éléments étaient réunis pour fabriquer de la faïence de qualité (Les deux types de terre nécessaires, du bois qui chauffe mais ne fait pas de feu (dans les forêts du Morvan), la Loire pour le transport sécurisé de ses produits.

Autres aspects de l’économie sur Nevers

220px-Nevers_XVIITraditionnellement administrative, Nevers ne possède guère que la faïence comme industrie ancienne laissant le soin à plusieurs petites villes de ses alentours la fonction manufacturière : Fourchambault, Imphy (métallurgie), La Machine (mine de charbon), Varennes-Vauzelles (constructions mécaniques et ferroviaires), Cercy-la-Tour (équipementier automobile), Prémery (Lambiote). Depuis les années 1960, elle accueille de nombreuses petites et moyennes industries de construction électrique et mécanique, chimie. Elle entend désormais se spécialiser et étoffer différentes filières qui constituent ses pôles d’excellence : sous-traitance automobile principalement (Valeo à Nevers, Faurecia à Cercy-la-tour).

Nevers est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie de la Nièvre. Elle gère l’aéroport de Nevers-Fourchambault « La Sangsue ». Des liaisons par hélicoptère relient Nevers au circuit de Nevers Magny-Cours pour le Grand Prix de France de Formule 1 et une ligne « Nevers - Dijon » par avion a été ouverte avec un vol hebdomadaire, mettant Dijon à 33 minutes de Nevers.

 

 

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