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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La Messe des Ombres d’Anatole France

Posté par francesca7 le 15 février 2013

L’Etui de Nacre – Anatole France

        La Messe des ombres

La Messe des Ombres d'Anatole France dans LITTERATURE FRANCAISE 180px-anatole_france_1921Anatole France (1844 – 1924), de son nom exact François-Anatole Thibault, écrivain français, lauréat du Prix Nobel de littérature.

Voici ce que le sacristain de l’église Sainte-Eulalie, à la Neuville-d’Aumont, m’a conté sous la treille du Cheval-Blanc, par une belle soirée d’été, en buvant une bouteille de vin vieux à la santé d’un mort très à son aise, qu’il avait le matin même porté en terre avec honneur, sous un drap semé de belles larmes d’argent.

— Feu mon pauvre père (c’est le sacristain qui parle) était de son vivant fossoyeur. Il avait l’esprit agréable, et c’était sans doute un effet de son état, car on a remarqué que les personnes qui travaillent dans les cimetières sont d’humeur joviale. La mort ne les effraie point : ils n’y pensent jamais. Moi qui vous parle, monsieur, j’entre dans un cimetière, la nuit, aussi tranquillement que sous la tonnelle du Cheval-Blanc. Et si, d’aventure, je rencontre un revenant, je ne m’en inquiète point, par cette considération qu’il peut bien aller à ses affaires comme je vais aux miennes. Je connais les habitudes des morts et leur caractère. Je sais à ce sujet des choses que les prêtres eux-mêmes ne savent pas. Et si je contais tout ce que j’ai vu, vous seriez étonné. Mais toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, et mon père, qui pourtant aimait à conter des histoires, n’a pas révélé la vingtième partie de ce qu’il savait. En revanche, il répétait souvent les mêmes récits, et il a bien narré cent fois, à ma connaissance, l’aventure de Catherine Fontaine.

Catherine Fontaine était une vieille demoiselle qu’il lui souvenait d’avoir vue quand il était enfant. Je ne serais point étonné qu’il y eût encore dans le pays jusqu’à trois vieillards qui se rappellent avoir ouï parler d’elle, car elle était très connue et de bon renom, quoique pauvre. Elle habitait, au coin de la rue aux Nonnes, la tourelle que vous pouvez voir encore et qui dépend d’un vieil hôtel à demi détruit qui regarde sur le jardin des Ursulines. Il y a sur cette tourelle des figures et des inscriptions a demi effacées. Le défunt curé de Sainte-Eulalie, M. Levasseur, assurait qu’il y est dit en latin que l’amour est plus fort que la mort. Ce qui s’entend, ajoutait-il, de l’amour divin.

Catherine Fontaine vivait seule dans ce petit logis. Elle était dentellière. Vous savez que les dentelles de nos pays étaient autrefois très renommées. On ne lui connaissait ni parents ni amis. On disait qu’à dix-huit ans elle avait aimé le jeune chevalier d’Aumont-Cléry, à qui elle avait été secrètement fiancée. Mais les gens de bien n’en voulaient rien croire et ils disaient que c’était un conte qui avait été imaginé parce que Catherine Fontaine avait plutôt l’air d’une dame que d’une ouvrière, qu’elle gardait sous ses cheveux blancs les restes d’une grande beauté, qu’elle avait l’air triste et qu’on lui voyait au doigt une de ces bagues sur lesquelles l’orfèvre a mis deux petites mains unies, et qu’on avait coutume, dans l’ancien temps, d’échanger pour les fiançailles. Vous saurez tout à l’heure ce qu’il en était.

Catherine Fontaine vivait saintement. Elle fréquentait les églises, et chaque matin, quelque temps qu’il fît, elle allait entendre la messe de six heures à Sainte-Eulalie.

Or, une nuit de décembre, tandis qu’elle était couchée dans sa chambrette, elle fut réveillée par le son des cloches ; ne doutant point qu’elles sonnassent la messe première, la pieuse fille s’habilla et descendit dans la rue, où la nuit était si sombre qu’on ne voyait point les maisons et que pas une lueur ne se montrait dans le ciel noir. Et il y avait un tel silence dans ces ténèbres que pas seulement un chien n’aboyait au loin et qu’on s’y sentait séparé de toute créature vivante. Mais Catherine Fontaine, qui connaissait chaque pierre où elle posait le pied et qui aurait pu aller à l’église les yeux fermés, atteignit sans peine l’angle de la rue des Nonnes et de la rue de la Paroisse, là où s’élève la maison de bois qui porte un arbre de Jessé, sculpté sur une poutre. Arrivée à cet endroit, elle vit que les portes de l’église étaient ouvertes et qu’il en sortait une grande clarté de cierges. Elle continua de marcher et, ayant franchi le porche, elle se trouva dans une assemblée nombreuse qui emplissait l’église. Mais elle ne reconnaissait aucun des assistants, et elle était surprise de voir tous ces gens vêtus de velours et de brocart, avec des plumes au chapeau et portant l’épée à la mode des anciens temps. Il y avait là des seigneurs qui tenaient de hautes cannes à pommes d’or et des dames avec une coiffe de dentelle attachée par un peigne en diadème. Des chevaliers de Saint-Louis donnaient la main à ces dames qui cachaient sous l’éventail un visage peint, dont on ne voyait que la tempe poudrée et une mouche au coin de l’œil ! Et tous, ils allaient se ranger à leur place sans aucun bruit, et l’on n’entendait, tandis qu’ils marchaient, ni le son des pas sur les dalles ni le frôlement des étoffes. Les bas-côtés s’emplissaient d’une foule de jeunes artisans, en veste brune, culotte de basin et bas bleus, qui tenaient par la taille des jeunes filles très jolies, roses, les yeux baissés. Et, près des bénitiers, des paysannes en jupe rouge, le corsage lacé, s’asseyaient par terre avec la tranquillité des animaux domestiques, tandis que des jeunes gars, debout derrière elles, ouvraient de gros yeux en tournant entre leurs doigts leur chapeau. Et tous ces visages silencieux semblaient éternisés dans la même pensée, douce et triste. Agenouillée à sa place coutumière, Catherine Fontaine vit le prêtre s’avancer vers l’autel, précédé de deux desservants. Elle ne reconnut ni le prêtre, ni les clercs. La messe commença. C’était une messe silencieuse, où l’on n’entendait point le son des lèvres qui remuaient, ni le tintement de la sonnette vainement agitée. Catherine Fontaine se sentait sous la vue et sous l’influence de son voisin mystérieux, et, l’ayant regardé sans presque tourner la tête, elle reconnut le jeune chevalier d’Aumont-Cléry, qui l’avait aimée et qui était mort depuis quarante-cinq ans. Elle le reconnut à un petit signe qu’il avait sous l’oreille gauche et surtout à l’ombre que ses longs cils noirs faisaient sur ses joues. Il était vêtu de l’habit de chasse, rouge, à galons d’or, qu’il portait le jour où, l’ayant rencontrée dans le bois de Saint-Léonard, il lui avait demandé à boire et pris un baiser. Il avait gardé sa jeunesse et sa bonne mine. Son sourire montrait encore des dents de jeune loup. Catherine lui dit tout bas :

— Monseigneur, qui fûtes mon ami et à qui je donnai jadis ce qu’une fille a de plus cher, Dieu vous ait en sa grâce ! Puisse-t-il m’inspirer enfin le regret du péché que j’ai commis avec vous ; car il est vrai qu’en cheveux blancs et près de mourir, je ne me repens pas encore de vous avoir aimé. Mais, ami défunt, mon beau seigneur, dites-moi qui sont ces gens à la mode du vieux temps qui entendent ici cette messe silencieuse.

Le chevalier d’Aumont-Cléry répondit d’une voix plus faible qu’un souffle et pourtant plus claire que le cristal :

— Catherine, ces hommes et ces femmes sont des âmes du purgatoire qui ont offensé Dieu en péchant comme nous par l’amour des créatures, mais qui ne sont point pour cela retranchées de Dieu, parce que leur péché fut, comme le nôtre, sans malice.

« Tandis que, séparés de ce qu’ils aimaient sur la terre, ils se purifient dans le feu lustral du purgatoire, ils souffrent les maux de l’absence, et cette souffrance est pour eux la plus cruelle. Ils sont si malheureux qu’un ange du ciel prend pitié de leur peine d’amour. Avec la permission de Dieu, il réunit chaque année, pendant une heure de nuit, l’ami à l’amie dans leur église paroissiale, où il leur est permis d’entendre la messe des ombres en se tenant par la main. Telle est la vérité. S’il m’est donné de te voir ici avant ta mort, Catherine, c’est une chose qui ne s’est pas accomplie sans la permission de Dieu.

Et Catherine Fontaine lui répondit :

— Je voudrais bien mourir pour redevenir belle comme aux jours, mon défunt seigneur, où je te donnais à boire dans la forêt.

Pendant qu’ils parlaient ainsi tout bas, un chanoine très vieux faisait la quête et présentait un grand plat de cuivre aux assistants qui y laissaient tomber tour à tour d’anciennes monnaies qui n’ont plus cours depuis longtemps : écus de six livres, florins, ducats et ducatons, jacobus, nobles à la rose, et les pièces tombaient en silence. Quand le plat de cuivre lui fut présenté, le chevalier mit un louis qui ne sonna pas plus que les autres pièces d’or ou d’argent.

Puis le vieux chanoine s’arrêta devant Catherine Fontaine, qui fouilla dans sa poche sans y trouver un liard. Alors, ne voulant refuser son offrande, elle détacha de son doigt l’anneau que le chevalier lui avait donné la veille de sa mort, et le jeta dans le bassin de cuivre. L’anneau d’or, en tombant, sonna comme un lourd battant de cloche et, au bruit retentissant qu’il fit, le chevalier, le chanoine, le célébrant, les clercs, les dames, les cavaliers, l’assistance entière s’évanouit ; les cierges s’éteignirent et Catherine Fontaine demeura seule dans les ténèbres.

Ayant achevé de la sorte son récit, le sacristain but un grand coup de vin, resta un moment songeur et puis reprit en ces termes :

— Je vous ai conté cette histoire telle que mon père me l’a contée maintes fois, et je crois qu’elle est véritable parce qu’elle est conforme à tout ce que j’ai observé des mœurs et des coutumes particulières aux trépassés. J’ai beaucoup pratiqué les morts depuis mon enfance et je sais que leur usage est de revenir à leurs amours.

C’est ainsi que les morts avaricieux errent, la nuit, près des trésors qu’ils ont cachés de leur vivant. Ils font bonne garde autour de leur or ; mais les soins qu’ils se donnent, loin de leur servir, tournent à leur dommage, et il n’est pas rare de découvrir de l’argent enfoui dans la terre en fouillant la place hantée par un fantôme. De même les maris défunts viennent tourmenter, la nuit, leurs femmes mariées en secondes noces, et j’en pourrais nommer plusieurs qui, morts, ont mieux gardé leurs épouses qu’ils n’avaient fait vivants.
Ceux-là sont blâmables, car, en bonne justice, les défunts ne devraient point faire les jaloux. Mais je vous rapporte ce que j’ai observé. C’est à quoi il faut prendre garde quand on épouse une veuve. D’ailleurs, l’histoire que je vous ai contée est prouvée dans la manière que voici :

Le matin, après cette nuit extraordinaire, Catherine Fontaine fut trouvée morte dans sa chambre. Et le suisse de Sainte-Eulalie trouva dans le plat de cuivre qui servait aux quêtes une bague d’or avec deux mains unies.

D’ailleurs, je ne suis pas homme à faire des contes pour rire. Si nous demandions une autre bouteille de vin !…

Extrait de L’Étui de nacre, Calmann-Lévy, 1899 (pp. 109-119).

 anatole_france_1891 dans LITTERATURE FRANCAISE

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Amnéville en Moselle

Posté par francesca7 le 15 février 2013

 Amnéville en Moselle dans Moselle rue-des-romains

Amnéville est une commune française du département de la Moselle et de la région Lorraine.

L’ancienne commune de Malancourt-la-Montagne, à dix kilomètres à l’ouest, a été rattachée à Amnéville en 1973. La ville est aussi appelée « Amnéville-les-Thermes » sur des panneaux routiers et publicitaires depuis le développement du centre thermal et touristique dans le bois de Coulange.

Histoire

Dans l’ancienne province du Barrois jusqu’en 1480, puis du duché de Lorraine. Amnéville a subi les ravages de la guerre de trente ans. Pratiquement détruit, le bourg est devenue au xixe siècle une annexe de Gandrange. Ainsi, en 1817, le foyer de peuplement de Moulin-Neuf était constitué de 58 habitants répartis dans quelques maisons.

Annexion de 1871

Au cours de la première Annexion allemande, en 1894, la commune d’Amnéville est créée par scission, à partir de la commune de Gandrange. Le complexe de l’usine de Rombas est créé à cette époque. Il est décidé de loger les ouvriers à proximité du complexe industriel, à Amnéville. La nouvelle commune prend le nom de Stahlheim, littéralement « cité de l’acier ». La cité est conçue selon les principes des cité-jardins. La venue de travailleurs et le développement urbain ont contribué à l’essor de la ville. Stahlheim-Amnéville, rebaptisée Amnéville-Stahlheim, redevient française en 1919.

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, un Centre de rassemblement des étrangers est créé. Comme les autres communes mosellanes, Amnéville est ensuite annexée au Troisième Reich en juillet 1940. La commune du Landkreis Metz redevient « Stahlheim », commune du CdZ-Gebiet Lothringen. À partir d’août 1942, les jeunes conscrits mosellans, incorporés de force dans l’armée allemande, partent sur le Front de l’Est. Beaucoup ne reviendront jamais. En 1944, les bombardements américains se succèdent, rendant les conditions de vie des civils plus difficiles encore. Finalement, la ville est libérée le 21 novembre 1944.

 180px-temple_amneville dans Moselle

 

Démographie d’Amnéville

En 2009, la commune comptait 10 107 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. À partir du xxie siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans.

Évolution de la population

1896

1901

1906

1911

1921

1926

1931

1936

1946

93

2 066

3 427

4 192

5 006

5 555

6 649

5 642

6 092

Évolution de la population, suite (1)

1954

1962

1968

1975

1982

1990

1999

2006

2009

7 050

8 149

7 878

8 996

8 951

8 926

9 314

10 172

10 107

Sources : EHESS pour les nombres retenus jusqu’en 1962, Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)

 

Lieux et monuments

  • 280px-eglise_amneville-221x300tracé de la voie romaine
  • traces d’un ancien pont romain
  • ancien château xive siècle et ancienne église (l’église transformée en habitation et le château sont détruits en 1976), lors de la modification d’un tronçon routier de la vallée de l’Orne et la démolition totale du vieil Amnéville.
  • Église Saint-Joseph d’Amnéville, 1929 (chemin de croix, fresque de Nicolas Untersteller),

Édifices religieux

une première chapelle construite en 1905.

  • Église Saint-Martin à Malancourt xixe siècle
  • Ancienne église au vieil Amnéville, transformée en habitation, détruite en 1976.
  • Temple protestant église Réformée xxe siècle
  • Église néo-apostolique, rue Victor-Hugo.

Musée de Tambow

Le musée de Tambow évoque la déportation des malgré-nous de la guerre de 1939-1945. Il est dédié à la mémoire des 130 000 incorporés de force dans l’armée allemande, qui furent, pour beaucoup, retenus prisonniers par les soviétiques au camp de travail de Tambow, en Russie.

Centre thermal et touristique

Amnéville dispose d’un centre touristique et thermal réputé en Europe. Il est installé dans le bois de Coulange et sur d’anciens crassiers sidérurgiques. On y trouve notamment les activités suivantes :

  • amneville-les-thermes-4_smalldes thermes (cure thermale) ainsi que deux équipements de loisirs aquatique : Thermapolis (tout public) et Villa Pompéi (public majeur)
  • un casino
  • un parc zoologique
  • un aquarium
  • un lieu d’expositions temporaires : l’Expocenter
  • un musée de la moto et du vélo, collection de Maurice Chapleur comprenant 230 modèles dont 60 motos datant de 1895 à 1950 ; première collection technique française, elle est classée « trésor national »
  • une salle de spectacle de douze mille places : le Galaxie
  • un multiplexe cinématographique Gaumont et IMAX
  • une piste de ski intérieure : le snow hall
  • une patinoire olympique
  • une piscine olympiqueimages5
  • un golf avec dix-huit trous, club houseputting greenchipping green et practice
  • un plan d’eau dans le bois de Coulange
  • MAHC (hockey sur glace).
  • CSO Amnéville (football).
  • Golf d’Amnéville-Les-Thermes
  • 7 Amnévillois (Handball)
  • Amneville club de tennis (tennis)

Sports à Amnéville

Culture

Du 8 au 9 juillet 2011, Amnéville a accueilli le festival international de musique Sonisphere Festival qui se déroulait pour la première fois en France. Pour cette édition, le festival rassemblait certains des plus grands groupes internationaux de Heavy Metal, tels que le Big Four of Thrash (expression désignant les quatre plus importants groupes de thrash metal américain que sontMetallica, Megadeth, Slayer et Anthrax), Slipknot, Dream Theater, Airbourne ou encore Mastodon. Plusieurs groupes français d’importance étaient également présents comme Loudblast, Mass Hysteria ou encore Gojira. Le Snowhall Parc accueillait cet évènement.

Personnalités liées à la commune d’Amnéville

  • Eitel-Friedrich Kentrat (1906-74), natif d’Amnéville, était commandant de U-Boot lors de la Seconde Guerre mondiale.
  • Antoine Gorius, né en 1918 à Amnéville, footballeur français de 1938 à 1951.
  • Raymond Baratto, né en 1934 à Amnéville, footballeur français.
  • Patrick Battiston, né en 1957 à Amnéville, footballeur français.
  • Michel Ettore, né en 1957 à Amnéville, footballeur français.
  • Alexandre Weber, né en 1968 à Amnéville, ambassadeur de bonne volonté de l’ONU pour la France et les pays francophones.
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Réveiller nos ancêtres

Posté par francesca7 le 15 février 2013

« Petite Histoire » vs « Grande Histoire »
dogmatique voire idéologique

(Éditorial du 26 avril 2012 paru dans le N° 41 de
La France pittoresque – printemps-été 2012)

Réveiller nos ancêtres dans HUMEUR DES ANCETRES age-de-pierre

Et si la « grande » Histoire ne devait d’être vivante et captivante qu’à la « petite » Histoire, outil sans prétention auquel G. Lenotre, pseudonyme de Théodore Gosselin descendant par sa mère du célèbre jardinier de Louis XIV et élu à l’Académie française en 1932, s’appliqua à conférer ses lettres de noblesse pour le plus grand ravissement du public ?

Pourtant, celui que Jean d’Elbée, dans la Revue hebdomadaire, qualifie d’explorateur curieux et de défricheur inlassable n’eut d’abord pour toute gratification que préjugés et méfiance de ses pairs : « On commença bien par ne pas prêter beaucoup d’attention à cet assembleur de puzzles, patiemment penché sur ses mille brimborions bizarrement découpés et coloriés, jusqu’au jour où leur assemblage révéla un ensemble singulièrement frappant par son importance, sa vérité et sa vie. Et d’autant plus frappant que les figures et les sujets du tableau ainsi obtenu n’étaient pas du tout conformes aux modèles que l’on voyait déjà accrochés et exposés partout dans le bâtiment Histoire. Les maîtres du Bâtiment sursautèrent à cette vue et s’avisèrent que l’humble assembleur pouvait être quelqu’un d’assez dangereux, avec ses peintures nouvelles, qui, si elles ne ressemblaient pas aux prototypes chers aux Pontifes, reproduisaient les originaux mêmes avec des traits et des accents qui ne trompent pas. »

Aux yeux de Lenotre, réveiller fructueusement les fantômes du passé suppose de recréer l’atmosphère où ils ont respiré, jusqu’à leur table de travail, leur fauteuil, leur encrier, leurs souvenirs : détacher cet ensemble de l’homme civilisé revient à défigurer l’Histoire et la vider de son âme. Je n’invente rien, avait-il confié, considérant combien s’affranchir d’un goût insensé pour le romanesque, dépassait si facilement en intérêt l’imagination lyrique d’un Michelet et débouchait sur des leçons salutaires. Et d’Elbée d’ajouter : « Ne rien inventer, voilà la grande méthode. Ne se servir dans la formation des personnages, dans la construction de l’œuvre que de matériaux vrais, que de traits authentiques, même pour les plus infimes : le résultat est que lorsque la dernière touche est donnée, lorsque la dernière parcelle est posée, le miracle de la conscience et de la patience, ces deux mamelles de l’historien, apparaît tout à coup ; c’est la vie. »

En revenant aux fondamentaux, en exhumant sans fioritures la vie de nos ancêtres, en s’imprégnant patiemment et simplement de leur quotidien et du contexte au sein duquel ils évoluaient, n’approchons-nous pas davantage la vérité historique, ainsi libérés de l’influence parfois prégnante de l’Histoire dogmatique voire idéologique véhiculée par les manuels scolaires et des productions littéraires parfois pontifiantes ?

Valéry VIGAN
Directeur de la publication
La France pittoresque

Publié dans HUMEUR DES ANCETRES | Pas de Commentaire »

 

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