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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Vendredi 8 février 2013

Liste des châteaux de France

Posté par francesca7 le 8 février 2013

Cette liste non exhaustive répertorie les principaux châteaux en France métropolitaine et d’outre-mer.

il vous suffit de cliquer sur la carte et vous pourrez découvrir un patrimoine architectural …. essayez plutôt !

Liste des châteaux de France dans CHATEAUX DE FRANCE liste-des-chateaux-de-france

bravo_super dans CHATEAUX DE FRANCE

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L’Eglise en France

Posté par francesca7 le 8 février 2013

L'Eglise en France dans EGLISES DE FRANCE eglise-200x300Une église est un édifice religieux dont le rôle principal est de faciliter le rassemblement d’une communauté chrétienne. C’est le principal édifice de ce type de la paroisse dans le christianisme. Les édifices qualifiés de chapelles sont généralement privés, comme la chapelle d’un château fort, ou réservés à une communauté religieuse, par exemple un monastère. L’église consiste en un bâtiment consacré à la prière et aux pratiques cultuelles des chrétiens. Notamment, la messe est, typiquement, dite dans une église par le prêtre, dans le catholicisme et l’orthodoxie. Dans le protestantisme, le même édifice ayant la même utilité est historiquement appelé le temple et non pas l’église, le terme (« Église » avec majuscule) étant essentiellement retenu pour désigner l’institution, ou bien la communauté des chrétiens (dans quelques cas exceptionnels, notamment dans le contexte luthérien institutionnel, le mot église est utilisé pour désigner un édifice).

Selon son importance et sa fonction, une église catholique peut être appelée :

  • cathédrale (adjectif et nom) si elle est dotée d’une cathèdre, là où siège un évêque.
  • primatiale (adjectif et nom) si elle est siège d’un primat, évêque ayant une primauté sur les autres.
  • basilique (adjectif et nom)
    • si elle est bâtie selon un plan à l’antique dit « plan basilical ».
    • ou si elle a été bâtie par un empereur.
    • ou si elle a reçu ce titre spécial du pape de par sa fonction de lieu de pèlerinage.
  • collégiale (adjectif et nom) si, sans être cathédrale, elle est desservie par un collège (le chapitre) de chanoines séculiers.
  • paroissiale (adjectif seulement) si elle est le siège d’une communauté de chrétiens.
  • abbatiale (nom et adjectif) si elle est l’église principale d’une abbaye.
  • priorale si elle est l’église d’un prieuré.
  • Une chapelle est un lieu de culte secondaire :
    • si elle fait partie d’une église plus vaste, elle est alors destinée au culte d’un saint, d’une famille, d’une confrérie.
    • elle est castrale ou nosocomiale si elle appartient à un château ou à un hôpital (chapelle d’autre bâtiment civil).
    • elle est commémorative si elle marque un lieu particulier (source miraculeuse, emplacement d’un miracle, tombeau d’un saint isolé).
    • elle est cimetériale si elle est bâtie dans un cimetière.

Dans le monde orthodoxe :

  • Une métropole est une cathédrale (siège d’archevêché).
  • Un catholicon (ou katholikon) est l’église principale d’un monastère cénobitique oriental.
  • Un kyriakon (mot qui a donné Kirche et church) est l’église principale d’une skite ou d’une laure.
  • La plus grande église d’une ville, si elle n’est pas cathédrale, est appelée en Grèce « katholiki » sans rapport avec le catholicisme.

Le terme générique désignant le ou les saint(s) au(x)quel(s) l’église est dédiée est le vocable ou la dédicace.

La plus ancienne église de France encore existante serait l’église Saint-Martin à Moissac (Tarn-et-Garonne), elle aurait été construite au iiie siècle.

La plus ancienne église du monde se situerait à Rihab, un grand site archéologique à une quarantaine de kilomètres d’Amman, l’époque de la construction se situerait environ entre les années 33 et 70.

 

TOUT SAVOIR SUR LES EGLISES, rejoignez le site : http://eglises.over-blog.fr/

 

eglises-de-france dans EGLISES DE FRANCE

 

 

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Cinéma depuis 1900

Posté par francesca7 le 8 février 2013

Vous trouverez sur ce  site : http://www.cinema-francais.fr/ ,  le détail de :

2 762 Réalisatrices et Réalisateurs français

11 796 Actrices et Acteurs français

12 101 Longs métrages de production française

Egalement quelques acteurs et actrices étrangers qui ont tourné dans des films français

et des réalisateurs et réalisatrices étrangers qui ont réalisé des films français

 postmaster@cinema-francais.fr 

Bernard SAVALLE 2001/2012

 

 

Année de réalisation des films

Cliquez sur l’année de votre choix

pour afficher tous les FILMS réalisés cette année là.

Cinéma depuis 1900 dans CINEMA FRANCAIS depositphotos_5723986-retro-cinema-theme-300x207

 

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Musée de la Poupée en France

Posté par francesca7 le 8 février 2013

 

Consulter le site : www.poupendol.com

 

Mademoiselle Marie Koenig et son exceptionnel Musée de Poupées Provinciales continue à vous intéresser. 
Le site qui lui a été consacré il y a déjà plusieurs années est toujours très visité. ( koenig.html )  

citation : Nous avons trouvé chez notre jeune libraire préféré de Normandie un petit livre bleu intitulé :   » Journal des poupées «   » Organe de la SOCIÉTÉ DES POUPÉES «  

En fait toute l’année reliée de 1902 du supplément au Journal des Petites Filles, lui-même issu de la Poupée Modèle.

Chacun d’eux comporte 16 pages de lecture diverses et charmantes plus une première et dernière de couverture en papier bleu pâle.  Ce n’est donc pas un simple petit prospectus mais un vrai petit journal édité par Tedesco.

 Ce livre relie bien entendu douze numéros  du  » JOURNAL DES POUPÉES  » et commence en janvier ;  mais notre intérêt se porta immédiatement sur le numéro d’avril qui commence par Une Réception au Musée des Poupées

 Musée de la Poupée en France dans MUSEES de FRANCE musee-poupee

Habillée en costume de mariée, celui-ci très détaillé nous, est  décrit minutieusement : d’abord, le  » dalguen  » ( bandeau  ) «  car notre coiffure ne serait pas authentique et les visiteurs qui s’y connaissent le remarqueraient….« . Par dessus celui-ci, un  » dalleden  » ( linge blanc ) auquel on adaptera un  » bourdelen « , morceau de zinc ( ! ) ou de bois ( ! ), destiné à soutenir le fond de la coiffe. Sur cet édifice, on pose le bonnet du pays, très simple, c’est un large bandeau terminé par deux pattes qui se relèvent en ailes et s’attachent par une épingle au fond de la coiffe. Voilà résumées, la mariée et sa coiffe. 

Dans la suite de l’article, elle retrouve un  » pays  » le joueur de biniou, Yves, qui lui présente Vivette, une adorable arlésienne qui se mit à chanter  » O Magali ma tant amado…. », vêtue de son  » aise  » ( corsage ) de drap noir, sa  » capello  » de tulle plissé et sa  » mireille  » ( cravate blanche nouée sur le chignon ).  Ensuite apparait la petite Fadette qui récite à une pêcheuse sablaise sa chanson connue  » Fadet, Fadet, mon petit Fadet …

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Les poupées des Provinces

Posté par francesca7 le 8 février 2013

Musée (Un) des poupées des provinces
de France créé à la fin du XIXe siècle

(D’après « Almanach pratique du Petit Parisien », paru en 1908)

Publié le LUNDI 4 FÉVRIER 2013, par LA RÉDACTION

 

Les poupées des Provinces dans MUSEES de FRANCE poupee-243x300Qui se serait imaginé que nous aurions un jour, en France, à Paris, un musée de Poupées, et qu’il serait impossible de faire une visite à ce petit monde inanimé, à ce monde des légendes et des contes, au milieu duquel doivent circuler, invisibles, les ombres des frères Grimm et d’Andersen, sans le quitter avec une très douce émotion au cœur ? s’interroge le Petit Parisien en 1908, dont un chroniqueur s’émerveille devant les quelques centaines venues de tous les coins de France, témoins des coutumes locales et des costumes pittoresques de nos anciennes provinces dont les particularités tendent, déjà, à disparaître pour se fondre dans une universelle unification…

Tous ceux qui s’en iront contempler, rue Gay-Lussac, l’œuvre née des patients efforts et de la volonté de Mlle Koenig — inspectrice de l’Enseignement —, éprouveront ce sentiment et le manifesteront à la créatrice de ce petit palais de la Poupée. C’est dire, sans doute, qu’il ne s’agit plus d’une simple exposition sans caractère et sans portée. Il ne faut point contester, assurément, le mérite et la grâce de la Poupée française, si élégante, d’une finesse exquise et Parisienne jusqu’au bout des doigts. Mais, pour l’admirer, pour lui sourire, pour lui envoyer, du coin de l’œil, un bonjour amical et charmé, il n’est pas indispensable d’aller rue Gay-Lussac. Il suffit de se promener sur les boulevards. Elles sont là, derrière les glaces des magasins, des centaines, vous aguichant avec audace, d’un geste délicieusement mutin dans son excessif parisianisme.

Le musée des Poupées est à la fois aussi bien et mieux que cela. Dans la pensée de sa fondatrice, il devait répondre, et il répond, en effet, à une jolie préoccupation française. Comment, à propos de quoi, est-il venu à l’esprit de Mlle Koenig de rassembler et de nous faire voir, sous une forme artistique et délicate, toutes les vieilles petites patries qui constituèrent, par leur union, notre forte patrie ? C’est ce que l’auteur de ces lignes ne sait pas très bien. Et s’il avoue son ignorance, c’est un hommage qu’il rend à la fondatrice du musée des Poupées, réservée et modeste pour son compte, autant qu’elle se montre empressée, loquace, enthousiaste, dès qu’il faut présenter, détailler, vanter ces douzaines et ces douzaines d’enfants de son rêve, pour lesquels elle éprouve une affection quasi maternelle, et qu’elle est la première à regarder avec des yeux ravis et un peu émus.

Quoi qu’il en soit, Mlle Koenig eut un jour cette idée qu’il serait intéressant de rassembler, dans un local unique, et d’en faire en quelque sorte une grande et pittoresque famille, des poupées provenant de toutes les provinces de France, et portant le costume de leur pays d’origine. C’était ouvrir un champ nouveau à l’étude des particularités de noire vie nationale intime ; c’était apporter une documentation originale à tous ceux qui aiment à s’initier aux mille détails de l’existence française, et qui savent quels trésors offrent à leur curiosité les mœurs et les coutumes de nos anciennes provinces.

Il eût été facile d’exécuter ce projet sur place, avec les ressources que recèlent nos bibliothèques. Mais Mlle Koenig voulait davantage. Il ne lui suffisait pas de montrer aux visiteurs de son musée une poupée habillée en poitevine, en normande, en béarnaise, en angevine, alors même que la ressemblance eût été absolue. Elle entendait que sa Poupée fût vraiment de sa province, de la tête aux pieds, dans ses ajustements, dans les moindres parties de son costume et de sa parure. A son avis — et elle avait raison — c’était là ce qui devait assurer à son œuvre un mérite indiscutable et la rendre digne de toutes les sympathies.

Elle se mit en campagne et commença par réunir une quarantaine de poupées de Bretagne, qui occupent une des places d’honneur au musée de la rue Gay-Lussac. Ce fut l’origine d’une collection qui n’a peut-être pas sa pareille au monde, et qui comprend, à l’heure actuelle, environ cinq cents personnages, hommes et femmes, sans oublier les marmots — car les poupées ont toujours beaucoup d’enfants.

Les visiteurs s’arrêtent longtemps, devant ces Bretons, venus de tous les points du pays de Brizeux. Il y a là des gens de Cornouailles et de Léon, de jolies filles du Scorff et d’autres dont on croit voir les pieds blancs, pendant au fil de l’eau, du haut du vieux pont Kerlo ; les hommes de Saint-Brieuc y coudoient les femmes de Fouesnant ; on distingue, un peu à l’écart, comme des gens pour qui la danse et le biniou n’ont plus autant de mérite qu’autrefois, des vieux et des vieilles qui ont l’air de se conter des choses mystérieuses et un peu terribles, ainsi qu’il s’en passe aux approches de la baie des Trépassés ; et celui-là, dans un coin, ressemble fort à un bon petit tailleur, de qui la langue et l’aiguille marchent de compagnie, et qui coud des braies neuves tout en affirmant qu’il ne fait point bon, à minuit, devers la pointe de Penmarch. Enfin, on aperçoit des Chouans authentiques, le scapulaire au cou, le cœur sanglant au revers de la veste, solides et farouches, attendant les Bleus et prêts à s’égailler au premier signal venu de n’importe où.

Ces Chouans sont authentiques, ai-je dit. C’est là ce qui rend précieux le musée des Poupées, tel que l’avait conçu Mlle Koenig, tel qu’elle est parvenue à l’établir. Une poupée qui ne serait pas vraie, qui ne constituerait pas un document sérieux, complet, ne vaudrait rien à ses yeux, et c’est sans la plus légère hésitation qu’elle l’expulserait de son Panthéon en miniature.

Les centaines de petits personnages de la rue Gay-Lussac n’ont pas été confectionnés et costumés à Paris, sauf en ce qui concerne les types parisiens, comme celui de cette amusante élève de l’école communale, que vous apercevrez s’en allant le nez au vent, la natte dans le dos, vive, alerte, comique, la mine éveillée, en gamine avisée, qui sait bien qu’elle ne marchera pas longtemps sur le trottoir sans être divertie par le spectacle d’une de ces mille petites comédies que la rue de la capitale offre perpétuellement aux passants. Cette poupée-là, saisissante d‘exactitude, et de bonne humeur, a été vêtue dans une école de Paris. Elle sort des mains de ses grandes soeurs, et c’est pourquoi elle conserve un air de famille auquel on ne saurait vraiment pas se tromper.

Il en a été de même partout. Mlle Koenig — que les obstacles et les difficultés ne faisaient qu’exciter, et qui ne reculait pas à l’idée de l’effarement que sa prétention de faire entrer les Poupées dans le domaine de la grave et solennelle pédagogie causerait au premier instant — Mlle Koenig, pourvue de Bretons exacts, résolut de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Ce n’est pas le lieu de raconter comment elle parvint, étant éloquente et persuasive, à amener ses chefs à accepter ses projets. Le fait certain, c’est qu’elle gagna la partie, allant jusqu’à obtenir asile dans le Musée Pédagogique pour l’intéressante population qu’elle traînait derrière elle.

Ces poupées, elles les demanda aux directrices des écoles primaires et des écoles normales, disant ce qu’elles devaient être et comment elle les voulait. Il les lui faut rigoureusement vraies. Souliers, bas, chapeaux, les petits bijoux et les fines dentelles, les menus accessoires de la toilette, les jupes et les jupons, la lingerie, les coiffes légères et les jolis fichus, tout a été fait dans le pays, avec des « matériaux » du pays. Et c’est ainsi qu’on n’est pas en face d’une simple apparence, d’un jouet ordinaire, mais d’une réalité précieuse, à laquelle il est possible d’accorder une attention justifiée par l’excessive probité de la confection.

Voici, par exemple, une admirable petite Fadette, arrivée tout droit de Châteauroux, et qui paraît fraîchement sortie du roman de George Sand. Vous pouvez vous pencher sur elle et l’étudier avec la sévérité du juge et du connaisseur. Rien ne manque à son ajustement, qui est un chef-d’œuvre de goût. Aussi ne me suis-je pas montré surpris de rencontrer là une jeune femme au crayon habile, s’emparant de cette chère Fadette, qui eût mis des larmes de joie aux yeux de la bonne dame de Nohan, pour en orner une artistique édition des œuvres champêtres de l’auteur de la Mare au Diable et des Maîtres sonneurs, édition qui se prépare en un pays voisin, ami de la France.

N’est-ce pas une récompense précieuse pour Mlle Koenig ? C’est à son jeune musée qu’on vient frapper, quand on veut présenter au public un personnage réel. On y songera de plus en plus, et elle aura cette satisfaction de voir apprécier à sa juste valeur une œuvre que certains considérèrent peut-être comme futile à l’origine, alors qu’elle était destinée à contribuer à l’instruction générale et à sauver de l’oubli le pittoresque d’une France qui devient chaque jour plus uniforme. Peut-être devrions-nous le regretter, mais il appartient à d’autres de discuter cette question.

Chacune des poupées de la rue Gay-Lussac est, en son genre, une petite Fadette. Même souci de la fidélité dans l’exécution, même minutie patiente dans le détail. Il arrive donc que, peu à peu, grâce aux concours rencontrés, provoqués par Mlle Koenig, se forme une histoire presque vivante de la France d’autrefois, de la France des provinces, de cette France que les chemins de fer entamèrent si vigoureusement, et qui disparaît à mesure que les progrès s’accumulent, rendant les communications plus intenses et coulant les citoyens dans un semblable moule. C’est le progrès !

Pouvait-il se rencontrer une initiative plus heureuse, plus méritoire, que celle qui consistait à empêcher l’oubli de se faire sur ce passé encore si récent et déjà si lointain ? Avant longtemps, que restera-t-il des coiffes normandes, des capulets du pays bigourdan, des bonnets angevins qui mettent une ombre délicieuse sur les yeux des filles des Ponts-de-Cé, et du coquet mouchoir des Bordelaises ? Tout s’en va. Tout tombe dans le néant ! Pourquoi ? Qui a pu faire croire à ces paysans, à ces charmantes enfants, que nos vestons ridicules, nos niais pantalons, nos absurdes chapeaux, nos confections féminines valaient mieux que ce qui faisait d’elles et d’eux des créatures ayant leur allure propre, leur originalité, leur beauté, autant de qualités qui en entraînaient d’autres et rendaient la vie provinciale moins banale ?

Mais à quoi bon formuler de vains regrets. Ce qui est fait est fait, et nous ne remonterons pas le courant. Sachons gré à Mlle Koenig d’avoir voulu nous rendre, au moins avec des Poupées, l’ensemble de ces chères petites patries, si actives, d’une intellectualité souvent si forte. Qu’elles subsistent dans la mémoire des érudits, dans le cabinet de travail de l’écrivain, c’est bien ! Mais il fallait les rappeler à la foule, les enseigner à l’enfance, les montrer à tous souriantes, coquettes, pimpantes, avec leurs atours particuliers, leur richesse de goût, le coloris du costume, et c’est ce qu’a fait la créatrice du musée des Poupées de la rue Gay-Lussac, à Paris.

Dès lors, comment ne pas comprendre la joie avec laquelle elle se transforme en guide, lorsque vous lui demandez de vous faire faire connaissance avec sa famille ? Car, je tiens à le répéter, c’est une famille que possède là Mlle Koenig. Elle en est fière. Elle la contemple avec une légitime satisfaction, partagée, d’ailleurs, par sa fidèle collaboratrice et amie, Mlle Duhamel, qu’elle se plaît à nommer gaiement « mon lieutenant », et qui possède aussi sa part de maternité en cette œuvre qu’on n’aborde pas sans l’admirer, l’aimer immédiatement.

Suivons-la donc ! Accompagnons-la dans ce voyage qui nous paraîtra trop bref, et tâchons de nous souvenir des explications qu’elle veut bien nous donner avec une modestie et bonne grâce parfaites. A tout seigneur, tout honneur ! Nous abordons une reine pour débuter ! C’est Marie-Antoinette, en grand costume d’hiver. Pourquoi Marie-Antoinette ? me direz-vous ? Et pourquoi l’abbesse d’Epinal, sainte Radegonde, Marguerite d’Alençon et quelques autres personnages historiques ? C’est qu’il y a une section que je nommerai volontiers de « reconstitution », dans ce musée de la rue Gay-Lussac, et qui est destinée à remplacer ce que les conditions locales ne permettent pas toujours de donner.

A Versailles, par exemple, la couleur pittoresque fait un peu défaut. Je crois qu’on chercherait vainement dans la ville et les environs des types spéciaux. Et, pourtant, là aussi on a voulu apporter un concours amical à Mlle Koenig, et comme on ne pouvait pas lui envoyer une Poupée versaillaise, on s’est inspiré du passé, on s’est retourné vers la demeure des rois de France, et l’on a fait choix de Marie-Antoinette, qui trône superbement, au milieu d’une large vitrine, entourée d’une véritable cour. Elle est superbe, mais vous remarquerez qu’elle n’intimide pas ses voisins, ces paysans et ces filles des champs qui, par un étrange retour des choses d’ici bas, sont peut-être plus regardés que la souveraine !

Et comme si le monde des Poupées se modelait sur le nôtre, voici qu’à deux pas de la reine nous apercevons un robuste ouvrier tanneur, occupé à sa besogne, et qui n’est autre que Félix Faure, l’ancien Président de la République ! Que la distance paraît courte du brave tanneur à la reine qui vécut à Versailles ! Et quel admirable thème pour les gens qui aiment à philosopher à propos de n’importe quoi !

C’est maintenant la Normandie, la belle et riche Normandie, pays des gras pâturages. Elle est représentée brillamment, dans ces Etats-Généraux des provinces de France ! Quels fichus et quels bonnets, rivalisant de richesse et d’ampleur. Oh ! vous pouvez vous pencher, regarder à la loupe ! Vous constaterez que les dentelles sont de vraies dentelles, qu’il ne manque rien à la reconstitution du costume, et que ces magnifiques Normandes de Coutances, d’Evreux, de Rouen sont semblables, sous tous les rapports, à leurs sœurs de là-bas.

Une fois encore je répéterai que le mérite supérieur de l’exposition permanente imaginée par Mlle Koenig consiste dans ce souci de l’exactitude qui donne un prix considérable à cet original petit musée national, ce qui lui vaudra la faveur des chercheurs curieux et des fureteurs patients. C’est une réflexion qui renaît à chaque pas, et que chacun fera à son tour. Quoi de plus charmant, à ce point de vue, que ces deux dentellières du Puy, si graves devant leurs fuseaux, vêtues de leurs atours des dimanches et très occupées à poursuivre une exquise dentelle que les visiteuses ne contemplent pas sans une envie bien naturelle.

 A deux pas, ce sont des femmes de Chaumont, de Troyes, de Vesoul, puis la formidable cohorte de la vieille Armorique, y compris une jeune mariée de Douarnenez, suivie de sa noce, sans oublier le joueur de biniou en l’absence duquel il n’y a jamais de bonne fête. Les Angevines ne sont pas éloignées, non plus que les Sablaises, avec leurs jupons courts et leurs sabots qui ne les empêchent point d’être élégantes et lestes.

aurore-198x300 dans MUSEES de FRANCELe Poitou est présent ; sa demoiselle de la Mothe-Sainte-Héraye, avec sa coiffure bizarre et son minuscule tablier, faisant vis-à-vis à une « jeunesse » de Niort, portant fièrement un châle à longues franges, est engageante au possible. Plus rébarbatifs sont les gens de la Lozère, dont nous avons ici un groupe imposant, augmenté d’une monture moins fine que robuste, mais il ne faut jamais juger sur la mine, et ces Lozériens ont de bonnes âmes. La preuve, c’est qu’ils sont chez Mlle Koenig, qui ne voudrait pas donner asile à de mauvais garçons. Ils dépareraient sa collection si charmante.

Ce n’est pas le reproche qu’on adressera à cette vieille Cévenole que vous apercevez, se rendant à la messe, avec son capuchon, . son manteau, de longues boucles à ses oreilles, et s’appuyant sur un extraordinaire parapluie, relique monumentale, ne s’ouvrant que dans le cas d’extrême urgence, et sous lequel s’abritèrent des générations successives. Elle a plaisir à vivre, cette bonne femme, sans montrer, néanmoins, autant d’exubérance que Lou Racho à son « retour du Mazet ».

Il est extraordinaire, ce jardinier nîmois, extraordinaire de vie et d’allure ; ce qui l’est davantage encore, ce que la gravure ne saurait rendre et qu’il faut examiner de près, c’est le soin inouï apporté dans la reconstitution de cet amusant personnage, affublé de ses divers outils, de sa pioche, d’une invraisemblable casquette, d’un gilet aux boutons ahurissants et d’une paire de souliers à clous énormes comme on ne saurait en inventer. Ce Racho est, à lui seul, une merveille entre cent autres, mais je lui comparerai, néanmoins, le ménage de Moulins, veillant sur l’enfant endormi dans son berceau, et qui n’est point en danger de s’échapper, tant il est solidement attaché, quoiqu’il paraisse encore bien jeune pour essayer de courir à travers la campagne.

Passons le Berry, le Dauphiné, ne donnons qu’un coup d’œil rapide aux pêcheuses d’Oléron, puis entrons dans les Landes et saluons au passage les résiniers et les bergers, ces derniers juchés sur leurs échasses ; le hasard nous ramène auprès des Auvergnats, des gens de la Creuse et de ceux de la Savoie, de la Corse et de l’Alsace, que ces rapprochements imprévus ne paraissent point choquer et qui font excellent ménage sous l’œil de leur protectrice. Nous nous trouvons bientôt dans les Pyrénées, et c’est l’apparition des bérets, des rouges capulets, des bonnets brodés des Catalanes, des sabots ouvragés des Bergers et des bergères de Bethmale, tout ce qu’on a pu voir à droite et à gauche, et qu’on est heureux de rencontrer, habilement rassemblé, leçon quasi vivante, que nul ensuite ne saurait oublier, et qui rattache le musée des Poupées à ce qu’il y a de meilleur dans l’art pédagogique. Faut-il ajouter que les belles filles d’Arles ne sont point oubliées, non plus qu’une foule d’autres desquelles les noms ne me reviennent pas.

Voici une belle dame toulousaine des environs de 1840, très fière d’une toilette qui avait bien son charme. Elle a pourtant de redoutables rivales dans deux Parisiennes, l’une de 1845 et l’autre de 1862, charmantes, exquises, et qui nous apprennent que les mamans de nos mamans étaient aussi jolies que leurs filles et petites filles, ce dont nous nous doutions un peu. De pareilles Poupées vous font rêver…

Notre chroniqueur rapporte qu’en quittant les Poupées de Mlle Koenig, et cependant que la salle était déserte, que le soleil baissant, le jour devenait plus discret, il y avait dans ce coquet musée comme une atmosphère de paix et d’intimité, avec une petite nuance de fantasmagorie, un atome de fantastique. Je me pris à penser, ajoute-t-il, à tout ce que les vieux conteurs ont dit de l’âme des Poupées, de la vie dont elles s’animent lorsqu’elles sont seules, des fêtes qu’elles se donnent entre elles et où elles font tant de bizarres petites manières, avec de si curieuses révérences. Et, une fois, il me vint à l’esprit que les vieux conteurs avaient peut-être raison, qu’ils savaient là-dessus plus de choses que nous, et qu’ils pouvaient fort bien avoir surpris ces étonnants secrets. Mlle Koenig, à qui je m’en ouvris, n’était pas éloignée de penser comme moi !… conclut-il.

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Promouvoir la Littérature

Posté par francesca7 le 8 février 2013

 

Promouvoir la Littérature dans LITTERATURE FRANCAISE 180px-carl_spitzweg_021-159x300Chanson de geste, romain courtois, poésie bourgeoise…. C’est au moyen âge que la littérature française a pris son essor pour évoquer les valeurs de l’époque : la bravoure, l’amour, la hardiesse, l’audace…. Mais c’est la littérature française du XVIIème siècle qui marquera les esprits avec les classiques de Pierre Corneille, Jean Racine, Molière, Jean De La Fontaine ou Blaise Pascal. Le XVIIIème siècle sera le Siècle des Lumières sous l’impulsion des textes de Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot ou Montesquieu. Le XIXème siècle a consacré le romantisme et le réalisme de François-René de Chateaubriand, Victor Hugo, Standhal, Gustave Flaubert ou Emile Zola. Depuis le début du XXème siècle, la littérature française se caractérise, tant pour les romans que pour les essais, par les crises historiques, politiques, morales ou artistiques. Vous trouverez sur Internet de nombreux sites consacrés à la littérature française. On peut les catégoriser par genre (philosophie, poésie, fiction, théâtre, jeunesse…) ou période (du XVIème siècle au XXIème siècle). Ces sites proposent des extraits, des biographies, des analyses, des citations, etc. A l’instar de Gallica Classique, le site officiel de la Bibliothèque Nationale de France qui met à disposition les textes des auteurs de référence de la littérature française, quelques sites permettent de lire des œuvres à l’écran ou de les télécharger gratuitement sous forme de livre électronique pour les retrouver sur un ebook, un téléphone mobile ou un ordinateur de poche. Il en est de même pour les œuvres les plus récentes, disponibles, quand à elles, en version payante chez certains libraires en ligne spécialisés.

Litterature Abebooks - 110 millions de livres proposés par plus de 12 500 librairies sont actuellement disponibles.
Littérature

Association Jacques Rivière et Alain-Fournier - L’Association a pour objectifs de promouvoir la connaissance des auteurs en France et l’étranger et de veiller sur le respect de leur oeuvre et sur leur mémoire.
Littérature: Auteurs: 20e siècle: Langue française: Alain-Fournier

Exigence littéraire: Louis Ferdinand Céline - Bibliographie, chronologie, étude des idées.
Littérature: Auteurs: 20e siècle: Langue française: Céline, Louis Ferdinand

 

Et bien d’autres encore à retrouver ici : http://www.litterature.com/

 

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Le patrimoine Littéraire

Posté par francesca7 le 8 février 2013

Le patrimoine Littéraire dans LITTERATURE FRANCAISE arcimboldo_librarian_stokholmLe sentiment que le livre est le moyen le plus sûr de transmettre un héritage remonte à des époques lointaines. Il s’est agi tout d’abord, pour les bibliothécaires de l’Antiquité et du Moyen Âge, de conserver les tex tes par tous les moyens, quitte à les transférer d’un support à l ’ autre, et à perdre la qualité de référence de l’original. C’est à l’époque moderne que se développe le souci de conserver le document dans sa forme originelle : le mot « conservateur » dans son acception actuelle apparaît à la Renaissance. La recherche des manuscrits les plus anciens et celle de l’Antique prépare la voie au développement des techniques auxiliaires de l’histoire. Au XVIIe siècle, un humaniste comme Peiresca une approche résolument moderne des livres, Gabriel Naudé publie ses « instructions » ; mais il faudra encore du temps pour que le champ de la restauration et celui de la restitution soient encore précisément délimités.

 L’ évolution de la notion de conservation des monuments typographiques et paléographiques est en cela comparable à celle de la restauration des monuments historiques. Charles Nodier rend hommage aux grands relieurs – restaurateurs de son temps, en qui il voyait les artisans d’une « ingénieuse palingénésie ». Des pastiches de reliure ancienne en vogue au XIXe siècle au souci actuel de respect archéologique du document, il y a une prise de conscience progressive, et jamais définitive, de la modestie et du nécessaire pragmatisme du rôle des conservateurs du patrimoine écrit et graphique.

 Témoins et victimes de la durée historique et de l’histoire des fonds auxquels ils ont successivement appartenu, les documents de bibliothèques sont des objets complexes dont la préservation et la restauration échappe à tout axiome général, comme à toute « recette » systématique ou définitive. En outre, et au contraire de la plupart des autres patrimoines dont elles constituent souvent des clefs d’accès, ces collections ont un caractère massif et sériel qui rend les choix particulièrement délicats.

 Désormais documents anciens comme modernes, y compris les nouveaux supports de l’information, sont justiciables de « traitement physique de masse », les productions récentes ne sont plus les seules à alimenter les catalogues collectifs et les fonds des XIXe et XXe siècles ont vu leur blason redoré par l’importance donnée dans le décret du 9 novembre 1988 à la notion plus large de fonds anciens, rares, ou précieux

 BARRE SEPARATION

Extrait de :  Protection et mise en valeur du patrimoine des bibliothèques de France par  Jean – Sébastien DUPUIT – Directeur du livre et de la lecture

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