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Vie quotidienne des enfants moines

Posté par francesca7 le 28 février 2013

 Vie quotidienne des enfants moines dans HUMEUR DES ANCETRES telechargement-3

Comment vivent ces enfants moines ? En principe, comme leurs frères adultes, « sous le joug de la Sainte Règle ». En réalité, la présence de bambins pleurant, babillant et s’agitant est pour moniales et moines une charge très lourde. Mais c’est aussi, souvent, le seul exutoire à une tendresse humaine qu’il leur est par ailleurs interdit d’exprimer. 

Jusqu’à 15 ans, les enfants sont confiés au cellérier, comme les vieillards et les hôtes. Il leur fournit au réfectoire ce que réclament « les égards dus aux enfants et aux vieillards, surtout pour la nourriture ». Ils ne sont pas dispensés de petit déjeuner, et le lait est autorisé une fois par semaine. Au choeur et à table, les enfants occupent parmi les moines la place qui correspond à leur date d’admission. Au dortoir, on peut ne pas suivre cet ordre mais il convient de ne pas laisser leurs lits trop rapprochés les uns des autres et il est prudent de les intercaler parmi ceux des anciens, qui sont toujours au moins deux. Ils telechargement-4 dans HUMEUR DES ANCETRESne doivent jamais être livrés à eux-mêmes ou laissés en compagnie d’un seul maître.

Si, la nuit, un garçon doit sortir pour ses besoins, il doit être accompagné par un maître et un autre garçon avec une lanterne. Enfin, les garçons ne doivent jamais se toucher l’un l’autre et il est interdit à tout moine d’avoir le moindre contact physique avec eux, et même de toucher leurs vêtements.

Comme les adultes, les enfants ne peuvent parler que s’ils en ont la permission. La règle les associe cependant à tous les exercices de la communauté : assis sur des troncs d’arbre, des tabourets ou à même le sol, ils sont témoins d’actes administratifs et participent aux délibérations capitulaires car la sagesse peut sortir de leurs lèvres. C’est ainsi que l’évêque Herman de Verdun demande aux enfants de la communauté de Saint-Vanne de désigner le prochain abbé et suit leur conseil. 
Pendant la liturgie quotidienne, les oblats ont la charge spéciale de réciter le martyrologe où sont mentionnés les moines défunts, liant ainsi la nouvelle génération aux disparus; pendant la messe, même le baiser de paix — le seul contact physique au­torisé aux moines adultes — est explicitement interdit aux oblats. 

S’ils commettent une offense en chantant les psaumes ou de quelque autre façon, on les frappe avec une canne légère et polie. La règle revient plusieurs fois sur les modalités de correction « des enfants d’âge tendre ». Tous les matins, le maître doit brandir sa verge au-dessus de leur tête. L’abbé doit tenir compte de leur âge quand il est obligé de les punir. La règle affirme qu’une peine afflictive impressionne toujours plus les enfants qu’une humiliation. Concernant l’ordre dans la communauté, les petits sont soumis à la surveillance de tous les frères, demandant le plus expressément de les traiter avec modération.

En l’an 1080, un certain Vivien donne son fils Boson au monastère.

Dans la charte de donation, il explique : Mon fils Boson, que je vous remets à perpétuité, en accord avec mes héritiers et descendants,  est dès à présent et dans l’avenir l’avocat perpétuel pour mes péchés afin d’apaiser la colère du Jugement que j’ai mérité… C’est pourquoi je donne mon fils afin qu’il soit fait moine sous le joug de la Règle de Dieu et qu’en ce lieu, en tout temps, il travaille pour moi et intervienne pour mes péchés. 

Boson devient un oblatus, « donné ». Il ne doit pas être confondu avec le nutritus « nourri », confié aux moines pour être instruit et qui, au terme de son enfance, retourne dans le monde. L’oblat, par volonté parentale, est moine dès l’entrée au couvent. Irrévocablement. La lecture du cartulaire de Nouaillé révèle que Boson n’est pas seul; les petits Constantin, Frodon, Raynaud et Richard sont pueri monaci, enfants moines.

Dans la seconde moitié du XIe siècle, Ulrich de Cluny observe qu’après qu’ils ont une maisonnée de fils et de filles, ou s’ils ont des enfants boiteux ou estropiés, sourds et muets ou aveugles, bossus ou lépreux, ou encore des enfants qui ont la moindre tare qui les rendrait moins désirables dans le monde laïc, [les parents] les offrent comme moines avec les plus pieux des voeux [...] en sorte qu’ils se trouvent dispensés de la peine de les éduquer et de les nourrir, ou parce que cela tourne à l’avantage de images-8leurs autres enfants. 

Les enfants du péché sont légion, et d’abord les enfants de prêtres ou de moines, qui rachètent ainsi à peu de frais une faute qui est aussi sociale. Dans un premier temps, les autorités ferment les yeux, à condition que les rejetons, fruit de pareille pollution, [n'aient] point part aux biens de leurs parents, et [demeurent] à jamais asservis à l’Eglise à laquelle appartient le prêtre ou le religieux qui les a ignominieusement engendrés, comme le prescrit le IX` concile

Le temps liturgique rythme l’année, la semaine, la journée. Sept offices, auxquels viennent s’ajouter les messes solennelles et privées, se succèdent toutes les trois heures, de l’aube au coucher des moines (prime, tierce, sexte. none, vêpres, complies), puis une fois au milieu de la nuit (matines). Un horaire qui sauva la vie des moines quand le mur nord de la nef s’écroula en pleine nuit sur leur dortoir vide. en 1103 ! 

Le temps se mesure à la romaine, selon la position du soleil, les premières horloges n’apparaissant qu’au XVe siècle. Le lever de l’astre marque la première heure, et son coucher la douzième. La durée des heures évolue donc au fil des saisons, l’horaire d’été faisant une place à une sieste réparatrice. Les nuits plus courtes ne laissent en effet pas le temps de se recoucher entre matines et prime à l’aube.

 

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Aigle en France

Posté par francesca7 le 28 février 2013


 Aigle en France dans FAUNE FRANCAISE hieraaetus_kienerii

Les aigles en France, à défaut d’être royaux, sont impériaux, ibériques, bottés, pomarins, des steppes, criards ou de Bonelli.

 

Symbolisme de l’Aigle

L’aigle est le symbole de nombreux organismes et nations. Il représente les idées de beauté, de force et de prestige. Les Romains l’utilisaient comme emblème pour leurs armées.

L’aigle, capable de s’élever au-dessus des nuages et de fixer le soleil, est universellement considéré comme un symbole à la fois céleste et solaire, les deux aspects pouvant d’ailleurs se confondre.

telechargement-22 dans FAUNE FRANCAISERoi des oiseaux, il contourne le symbolisme général de ceux-ci, qui est celui des anges, des états spirituels supérieurs. Il est, dans l’antiquité classique, l’oiseau de Zeus, à qui il lui arrive même de s’identifier ; son rôle de roi du ciel est également explicite chez les chamans sibériens. Son identification au soleil, source et rayonnement de la lumière, est essentielle pour les Amérindiens qui, portant des plumes d’aigle, s’identifient à ce rayonnent. Les plumes et le sifflet en os d’aigle sont utilisés dans la danse qui regarde le soleil. Même identification chez les Aztèques, et aussi au Japon : le « Kami » dont le messager ou le support est un aigle est dénommé Aigle du céleste soleil. En Grèce, les aigles partis de l’extrémité du monde, sont dits s’arrêter à la verticale de l’« Omphalos » de Delphes : ils suivent ainsi la trajectoire du soleil, du lever au zénith, qui coïncide avec l’axe du monde.

L’aigle fixant le soleil, c’est aussi le symbole de la perception directe de la lumière intellective. Angelus Silesius a écrit « L’aigle regarde sans crainte le soleil en face ; et toi l’éclat éternel, si ton cœur est pur ». Symbolisme de contemplation auquel se rattache l’attribution de l’aigle à saint Jean et à son évangile. Certaines œuvres d’art du Moyen Age l’identifient au Christ lui-même, dont il signifie l’Ascension et parfois la Royauté. Cette seconde interprétation est une transposition du symbole romain de l’Empire. Les psaumes en font un symbole de régénération spirituelle, comme le phénix.

Le symbole de l’aigle comporte aussi un aspect maléfique. Le renversement du symbole du Christ en fait une image de l’Antichrist : l’aigle est le rapace cruel, le ravisseur. Il est aussi parfois symbole d’orgueil et d’oppression (ceci est lié au pouvoir impérial). C’est la perversion de son pouvoir.

L’aigle est fortement utilisé comme symbole pour des insignes d’unités de l’Armée de l’Air (bien que le symbole central de cette Armée soit l’épervier, appelé « charognard », souvent confondu avec l’aigle). Par exemple, l’aigle se retrouve sur des insignes d’unités, comme celui de l’école militaire de l’air, homologué en 1947 ou encore, l’insigne de poitrine des commandos parachutistes de l’air), homologué sous le numéro A 690).

 

Parmi ces espèces d’aigles qui ne sont pas royaux, deux sont nicheuses et hivernantes : l’aigle de Bonelli et l’aigle botté. Deux sont présentes régulièrement en France mais uniquement en hiver : l’aigle pomarin et l’aigle criard. Trois ont fait l’objet de très rares observations : l’aigle des steppes, l’aigle impérial et l’aigle ibérique. 

230px-habichtsadler-223x300Les aigles sédentaires

L’aigle de Bonelli (hieraaetus fasciatus)
De hierax, faucon en grec, et de fasciatus qui signifie lié en latin en référence à la barre sombre qui borde la queue et qui ressemble à un lien. Le mot fascis désignait un faisceau de verges liées ensemble et d’où émergeait un fer de hache. Le symbole a été repris par Mussolini et le mot fascis a donné naissance au mot fascisme..
Bonelli était un naturaliste italien (1784 – 1830).

C’est un oiseau de taille moyenne.
Longueur : 70 cm.
Envergure : 160 cm.
Poids : pour le mâle : 1 600 gr, pour la femelle : 2 000 gr.

L’aigle de Bonelli a un aspect plutôt élancé, le ventre clair avec de courts traits noirs et verticaux. Les sourcils sont clairs, l’iris jaune vif, le bec est gris-bleu terminé par une pointe noire. Les doigts et la cire sont jaunes. La culotte et les pattes sont couvertes de plumes claires. Cette description est celle d’un oiseau adulte, la livrée des juvéniles évolue pendant cinq ans, en partant d’une dominante beaucoup plus foncée et en passant à l’occasion des mues successives par toutes sortes de phases intermédiaires.

180px-Falco_41D’ordinaire muet, il est capable d’émettre des aboiements.
Il hiberne et niche dans un triangle reliant Avignon au nord, Narbonne à l’ouest et Toulon à l’est. La population française est en régression, victime de sa mauvaise réputation et des lignes à haute tension.

C’est un voilier extraordinaire capable, comme le faucon crécerelle, de voler sur place (de faire le Saint-Esprit).

Paul Giroudet, dans le guide des rapaces diurnes et nocturnes d’Europe, Delachaux et Niestlé, montre combien il souligne la majesté d’un paysage : « Les rocs abrupts et les garrigues inondées de soleil, les solitudes âpres, presque tragiques du Languedoc ou des sierras andalouses, tels sont les paysages qu’évoque l’aigle de Bonelli. Puissance et dureté, élégance et férocité marient l’oiseau et la terre ».

Il chasse en volant à la billebaude. Ses proies habituelles étaient les lapins et les perdrix rouges (deux espèces qui pour des raisons variées sont en voie de raréfaction). Il est aussi capable de s’attaquer à des jeunes hérons, des serpents et c’est plus grave pour son avenir aux volailles domestiques.

En plein hiver, la parade offre le spectacle de formidables acrobaties aériennes par un couple qui pourtant est uni toute l’année. Ils prennent ensemble la même ascendance, descendent à tour de rôle en piquet, se croisent et remontent avec l’élan de la descente vertigineuse.

L’aire est construite à l’aplomb d’une vire qui domine un maximum de paysage. Ce n’est que vers le mois de juin, soit plus de six mois après le déclenchement du processus de reproduction que les petits quittent le nid.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsL’aigle botté (hieraaetus pennatus)
Pennatus qui a des plumes en latin, qui est botté en Français puisqu’il a pour principale caractéristique d’avoir les tarses emplumés. C’est le plus petits de nos aigles c’est pour cela qu’il est aquila minore en italien et aigle-nain (Zwergalder) en allemand. Les aigles bottés ont la face jaune fauve avec un front tirant sur le blanc. Le bec est noir avec la base bleuâtre. La culotte et les tarses sont blancs. Les juvéniles sont presque identiques aux parents. La queue est longue, elle ressemble par sa forme à celle d’un milan noir ce qui est un risque de confusions.

Ils sont petits mais costauds.
Longueur : 50 cm.
Envergure : 130 cm.
Poids : pour le mâle 700 gr ; pour la femelle 900 gr.

Très peu hibernent en France (Camargue et Bouches du Rhône). Ils reviennent à la fin mars de migration (sud de l’Espagne et Afrique) pour nicher dans le sud du Sud-ouest et dans une zone centrale allant de la Champagne au Loiret et à la Bourgogne, de la Vienne à l’Ardèche en passant par tout le Massif-central.

Il possède une gamme vocale importante : sifflements de limicoles, caquètements, et un « chant » modulé sur deux notes.

Il est opportuniste. Il prend des lapins, des levrauts, des alouettes, des geais (ça s’entend !), des lézards et il fréquente aussi volontiers les poulaillers (ce qui n’est pas bon pour la santé de ses populations). Parfois même il chasse à pied en arpentant son territoire perché, droit dans ses grandes bottes. Il aime les zones boisées dans les plaines ou la moyenne montagne.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsIl niche dans un arbre. La femelle couve seule deux oeufs pendant un mois, période durant laquelle, le mâle surveille en alarmant à l’intrusion d’un autre rapace sur le territoire. Les petits quittent un nid affaissé et sali après huit semaines.

Les aigles migrateurs venant occasionnellement passer l’hiver en France

L’aigle pomarin (aquila pomarina)
Pomarina signifie qu’il vient de la région de Pologne, la Poméranie, où il niche. En Europe, il porte également le nom de petit aigle criard en référence à ses habitudes vocales.
Il est presque entièrement brun-terreux avec quelques touches claires sur la tête et sur les ailes. La cire, les doigts et l’iris sont jaunes. Le bec est noir avec des nuances bleues.
Longueur : 50 cm.
Envergure : 155 cm.
Poids : entre 1 500 et 1 800 gr.
C’est un grand migrateur dont le voyage passe par l’Afrique du Sud en passant par l’Egypte.
Contrairement à une croyance répandue, l’aigle pomarin n’est pas un oiseau aquatique.
Il fréquente même volontiers les pierriers des montagnes.
Il a été vu en France en Camargue, dans l’île de Ré, les bouches du Rhône, dans la Meuse, le Doubs etc. Ces observations sont toujours ponctuelles.
C’est un excellent voilier qui surveille son territoire en prenant de l’altitude et en faisant le cerf-volant, immobile contre le vent. Il chasse souvent à pied à la manière d’une corneille. Les proies sont tous les animaux entre l’insecte et les petits oiseaux, le lièvre et les serpents.

Sans être criard, l’aigle est un bavard qui s’exprime par des jappements et des sifflements.

L’aire est construite au sommet d’un grand arbre à proximité du territoire de chasse. Deux oeufs y sont pondus. Le poussin le plus jeune est systématiquement et volontairement étouffé par le plus vieux.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsL’aigle criard (aquila claga)
Claga en latin crier pour les oiseaux et de façon plus large sonner de la trompette.
En Anglais et en espagnol c’est son plumage tacheté qui détermine son nom spotted eagle et aquila moteada car pendant la phase juvénile les ailes sont mouchetées de taches blanches.
Adulte, il ressemble comme un grand frère à l’aigle pomarin.
Longueur : 65 cm.
Envergure : 180 cm.
Poids : entre 1 500 et 3 000 gr.
Il est criard, certes, mais ses cris ne sont pas toujours discordants. Il émet des petits sons semblables à ceux d’un grelot que certains ornithologues ont tendance à considérer comme mélodieux.
Son alimentation, du classique pour un rapace de cette taille, s’enrichit de poissons et parfois de charognes.
Il n’a été signalé que 150 fois en France au cours des cent dernières années (Camargue, Vendée, et large région Centre-est).

Les aigles fréquentant exceptionnellement le territoire français

180px-Kaiseradler_Aquila_heliaca_2_amkL’aigle impérial (aquila heliaca)
Heliakos, solaire en grec, le symbole de la puissance impériale.
Impérial, peut-être… mais en tous cas plus petit que l’aigle royal.
Longueur : 80 cm.
Envergure : 200 cm.
Poids : entre 2 500 et 3 500 gr.
Il a presque la même livrée que son royal cousin mais son plumage est orné de taches blanches sur le haut du dos.
Il n’a été observé que trois fois en Espagne au cours du XXème siècle.

L’aigle ibérique (aquila adalberti)
C’est un rapace de taille moyenne dont le plumage tire sur le roux.
Il est bien originaire d’Espagne, mais il franchit extrêmement rarement la frontière nord. Il n’a été vu qu’une dizaine de fois au cours des deux siècles passés, pour la dernière fois en 1930.

L’aigle des steppes (aquila nipalensis)
Nipalensis souligne sa fréquentation des régions himalayennes et particulièrement du Népal.
Il est de taille moyenne et a un plumage brun-roux foncé. Il n’a été vu qu’une dizaine de fois en Europe occidentale.

Article réalisé par Jean-Pierre Fleury.

Parmi les huit espèces d’aigles rencontrées en France, un seul est royal.

 Description de cette image, également commentée ci-après

Quels sont les oiseaux que l’on peut, que l’on doit appeler aigles ?

La réponse est empruntée à Paul Giroudet et à son Guide des Rapaces diurnes et nocturnes d’Europe, Delachaux et Niestlé, éditeurs : « Faut-il appeler aigle tout rapace qui se distingue par sa grande taille, par ses armes cruelles et la hardiesse de sa chasse ? » A cette question, il répond qu’il existe des aigles de toutes tailles et aux tempéraments différents et que le critère qui doit être retenu par les ornithologistes est la présence de plumes sur les pattes, plus exactement sur les tarses. Il conclut que l’aigle de Bonelli et l’aigle botté sont, malgré leurs petites statures, des aigles. A l’inverse les oiseaux impressionnants par leurs dimensions que sont les pygargues, les balbuzards et les gypaètes n’en sont pas.

La liste des aigles visibles en France est la suivante :

  • aigle royal ;
  • aigle impérial ;
  • aigle des steppes ;
  • aigle criard ;
  • aigle ibérique ;Description de cette image, également commentée ci-après
  • aigle pomarin ;
  • aigle de Bonelli ;
  • aigle botté.

 

 

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Le Fromage d’Epoisses

Posté par francesca7 le 28 février 2013

LE FROMAGE D’EPOISSES en Côte d’Or (21)

 Le Fromage d'Epoisses dans Côte d'Or blason_de_la_ville_de_epoisses_cote-dor.svg_

L’époisses est un fromage français de la région bourguignonne, bénéficiant d’une AOC depuis 1991 ( Aujourd’hui AOP ). Son aire d’appellation couvre environ la moitié Nord-Ouest de la Côte d’Or, deux cantons de la Haute-Marne et trois cantons de l’Yonne. Son nom est celui du village d’Époisses, situé à l’ouest de ce territoire.

200px-epoisses dans Les FromagesC’est un fromage à base de lait de vache, à pâte molle, à croûte lavée, d’un poids moyen de 250 grammes avec au moins 50 % de matière grasse. Il est affiné en étant frotté au marc de Bourgogne. Sa couleur orangée est due aux bactéries de surface : l’utilisation de colorants est strictement interdite.

Bien qu’excellent d’avril à décembre, sa période de dégustation optimale s’étale de mai à novembre (périodes de pâturage).

Production : 1094 tonnes en 2009 (361 tonnes en 1992), 11,3 % au lait cru, le reste au lait pasteurisé. Trois fabricants industriels et un agri-producteur fermier. 53 agri-producteurs de lait qualifiés pour un volume de 16,3 millions de litres de lait. Les races laitières autorisées sont la Brune, la Montbéliarde et la Simmental française.

 

220px-CH_cow_2Histoire du Fromage d’Epoisses

Ses origines remontent au xvie siècle, il aurait été créé par une communauté de moines cisterciens installés à Epoisses. Le secret de fabrication est transmis ensuite aux fermières de la petite région, qui n’auront de cesse d’améliorer la qualité et la typicité de leurs fabrications. Consommé à la cour de Louis XIV, l’époisses est un fromage réputé à la fin de l’Ancien Régime. Brillat-Savarin le consacre « roi des fromages » et dès 1820, il s’en fait un commerce considérable. Vers 1900, il existe une centaine de producteurs, si bien qu’après 1945, l’industrialisation comme la généralisation de la vache frisonne au détriment de la tachetée de l’est menacent l’époisses traditionnel. En 1956, sous l’impulsion d’une famille bourguignonne et de quelques producteurs, l’époisses traditionnel renaît et connaît depuis un succès croissant.

En Bourgogne il existe des fromages proches de l’Époisses tel que :

  • Le Poiset au marc : qui est un cousin de l’Époisses car il est fabriqué au lait cru de chèvre.
  • Le Soumaintrain

 

  • Sa réputation n’est plus à faire, le Fromage d’EPOISSES a ses références en littérature, et pour preuve, voici un  poème de l’abbé Charles Patriat (1900):

« Achète qui voudra le Camembert trop doux,
Le Roquefort massif à l’arôme sauvage,
Le Brie et le Gruyère interlopes, le sage
Choisira son fromage, ô Bourguignon, chez nous.

Gourmet, qui que tu sois, si d’abord tu te froisses
D’entendre formuler ce principe certain,
C’est que tu connais mal, ou j’y perds mon latin,
Ce mets des connaisseurs: le fromage d’Époisses.

Regarde-moi, voyons, sa rougeâtre patine,
Vois les pleurs épaissis qui coulent sur ses flancs,
Sens ce fumet subtil adoré des gourmands,
Et conviens que c’est là dessert de haute mine. »

 

Voici un site où vous pourrez télécharger des recettes à l’ Epoisses : http://www.fromagerie-berthaut.com/site_fr.html

Reconnu AOC en 1991
Décret du 16 juillet 2004

 935 tonnes
 3 fabricants industriels
 1 producteur fermier


epoisses 

L’Epoisses est un fromage au lait de vache entier, à pâte molle et croûte lavée, d’au moins 50% de matière grasse.
Sa couleur, due à la pigmentation naturelle de ses ferments, est rouge orangé. 
Sa pâte, de couleur beige clair, est molle et souple et présente un coeur légèrement friable plus ou moins étendu selon la maturité du fromage.

De forme cylindrique, il existe en deux formats : diamètre de 95 à 115 mm, pour un poids de 250 à 350 g, un autre plus grand de diamètre de 165 à 190 mm, pour un poids de 700 g à 1,1 kg.

Ses origines remontent au XVIème siècle, d’une communauté de moines cisterciens installés à Epoisses. Mis au point par les religieux, le secret de fabrication est transmis ensuite aux fermières de la petite région, qui n’auront de cesse d’améliorer la qualité et la typicité de leurs fabrications.

Brillat-Savarin le consacre « Roi des fromages » et dès 1820, il s’en fait un commerce considérable.

L’Epoisses est fabriqué et affiné dans une région limitée, s’étendant sur une large partie ouest de la Côte d’Or, et dans quelques cantons de l’Yonne et de la Haute-Marne. Cette aire géographique correspond aux terres liasiques ou marneuses des étages géologiques du Jurassique.

Environ 14 millions de litres de lait sont ramassés pour la fabrication d’Epoisses, auprès de 56 producteurs de lait qualifiés.

Les producteurs de lait respectent des règles de production précises, renforçant l’autonomie fourragère et le lien au terroir :

  • le Cheptel est issu de races locales fromagères (Brune, Montbéliarde, Simmental française);
  • la fumure des sols est raisonnée afin de conserver l’équilibre des sols et la diversité de la flore naturelle des prairies;
  • la totalité des fourrages grossiers utilisés pour l’alimentation des vaches laitières est issue de l’aire d’appellation
  • la période de pâturage est renforcée au printemps, et représente au moins la moitié des fourrages distribués aux vaches laitières pendant cette période;
  • la qualité sanitaire du lait fait l’objet d’une attention toute particulière de la part des producteurs de lait : ceux-ci doivent justifier d’une formation à l’écologie des germes pathogènes, et mettre en place sur leur exploitation un plan d’analyse des risques de type HACCP. Des contrôles réguliers de la population bactérienne du lait à la ferme sont effectués par les fromageries.

L’Epoisses est un fromage à égouttage spontané, à coagulation
lente (16 à 24 heures). 
C’est l’un des derniers fromages à caillé lactique et croûte lavée existant en France.

Le caillé très fragile est mis à égoutter dans des moules pendant près de 2 jours. 
Démoulé, le fromage est salé au sel sec, puis séché et enfin affiné pendant au minimum 4 semaines dans des caves humides et fraîches. 
Deux fois par semaine, il est alors lavé à la main avec de l’eau enrichie au Marc de Bourgogne.

Où vous rendre pour acheter un bel Epoisses ? ben ici :

L’EPOISSES
Fromagerie BERTHAUT
7 place du champ-de-foire
21460 EPOISSES
Tél 03 80 96 44 44
www.fromagerie-berthaut.com

250px-Epoisses_-_Chateau_-_Cour_3
A l’oeil : croûte lisse ou légèrement ridée, brillante, de couleur ivoire orangé à rouge-brique selon le stade d’affinage.

Au toucher : pâte souple et onctueuse.

Au nez : odeur marquée, agréable, pénétrante, expansive, franche, bouquetée.

Au goût : saveur relevée, typée, la pâte est fondante en bouche. Délicate sensation de crémeux sous le palais.

L’Epoisses est avant tout un fromage de fin repas qui s’harmonise au mieux avec un vin de Bourgogne, blanc ou rouge de la Côte de Beaune ou de la Côte de Nuits

Des recettes à l’Epoisses, consultez ce site  

 

Pour toutes précisions, s’adresser au :
Syndicat de Défense de l’Epoisses
Mairie
21460 EPOISSES
Tél/Fax : 03 80 96 34 61
Site : 
www.fromage-epoisses.com

 

FAITES une petite visite guidée en vidéo : Image de prévisualisation YouTube

 

Le Fromage d’EPOISSES : Primé au Salon International de l’Agriculture

L’Époisses Berthaut en or, argent et bronze

300px-le_trou_du_cruLa Fromagerie Berthaut a été consacrée trois fois au Salon international de l’agriculture 2009 : trois médailles, trois honneurs pour l’entreprise mais aussi pour le village d’Époisses et sa région.

LORS de l’édition 2009 du Salon international de l’agriculture, dans la catégorie « Fromage à pâte molle et croûte lavée appellation AOC », l’Époisses a reçu la médaille d’or avec l’Époisses Berthaut pièce 250 grammes, la médaille d’argent avec l’Époisses Perrière Berthaut coupe, et la médaille de bronze avec l’Époisses Berthaut pièce 250 g à l’export (un exploit quand on sait que peu de fromages sont médaillés dans cette catégorie). La société Berthaut a donc tout remporté.
Une année 2009 couronnée de succès après une année 2008 de transition et de mise au point suite à la création d’un nouveau site de production.

Le fruit d’une philosophie
Rappelons que la Fromagerie Berthaut est née avec l’Époisses Berthaut 250 g en 1956 avec les parents, Robert et Simone Berthaut. L’Appellation d’Origine Contrôlée « Époisses de Bourgogne » a été acquise en 1991, et « Époisses » en 1999. Cet Époisses est l’un des très rares fromages AOC à cailler lactique et croûte lavée existant en France. Il obéit à un process spécifique, complexe et coûteux qui fait partie intégrante de la philosophie de la maison. En effet, il s’agit d’une production avec un affinage lent : le seul moyen qui permette le développement de tous les défis sensoriels. C’est ce qui fait la spécificité telechargement-14de la Fromagerie Berthaut. Même si Jean Berthaut avance « qu’on peut encore faire mieux », les trois consécrations 2009 sont la preuve de la réussite de cette alliance tradition-modernité.

Un travail d’équipe
Jean Berthaut a, en effet, su associer les méthodes traditionnelles de fabrication aux technologies modernes de production pour transformer une entreprise familiale et artisanale en une entreprise industrielle performante. Par ailleurs, un nouveau site de production a vu le jour à Plumeron, hameau d’Époisses. « Il a alors fallu mettre au point ce nouvel outil de production en 2008. Un outil maintenant opérationnel et maîtrisé qui permet d’obtenir un socle qualité riche. Nous avons enfin formalisé les bonnes bases et acquis la flore et l’écosystème nécessaires », poursuit le chef d’entreprise. « N’oublions pas que ces médailles sont aussi le fruit de toute une chaîne collective de travail. C’est avec divers acteurs que nous réussissons ».

Par exemple, le lait est issu de producteurs qualifiés situés sur un territoire donné et répondant à un cahier des charges spécifique.

À l’heure où le prix du lait chute, les producteurs sont inquiets à juste titre, malgré une rémunération complémentaire au prix de base.

images-13Ils voient leur produit consacré, c’est un espoir et du baume au cœur pour tous. Réjouissance aussi pour les salariés et partenaires de la fromagerie qui oœvrent activement à la réussite de l’entreprise.
Jean Berthaut et le maire d’Époisses, Marcel Chastang, ont tenu à remercier tout particulièrement les employés lors du pot offert à l’occasion des médailles ce mardi : « Votre travail n’est pas toujours facile et parfois vu comme dévalorisant. Sentir, trier, laver : c’est un métier. Mais c’est grâce à vous que nous parvenons à un résultat de qualité. » Et le premier magistrat ajoute : « C’est grâce à tous que le nom d’Époisses est connu et reconnu dans l’hexagone et hors des frontières. C’est une fierté ».

Un message de qualité
Par ces 3 médailles, c’est donc un signe de qualité qui est mis en avant. « Mais, dans le contexte actuel, la qualité a perdu de son attractivité au profit du prix dans les raisons d’achat du consommateur. Ce qui est inquiétant pour l’ensemble de la production agroalimentaire sous signe qualité », explique Jean Berthaut. Toutefois, le consommateur voit par ces consécrations un gage de régularité et de qualité présentes du début à la fin : du producteur laitier aux process. C’est ce qui le rassure : même s’il est difficile d’en estimer l’impact, une médaille d’or au concours national pèse sur l’acte d’achat.

Fromagerie Berthaut,

Place du Champ de Foire

21 460 Époisses.

Tél : 03 80 96 44 44.

Site : www.fromagerie-berthaut.com

 

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Produits fermiers

Posté par francesca7 le 28 février 2013

Produits fermiers dans Hautes Alpes logo-1-300x205 dans les Hautes Alpes

 

 

 

 

 

Producteur de volailles fermières et Bio (poulets, dindes, chapons, canards ). Nous produisons nous mêmes leur alimentation en céréales Bio. Nous les vendons prêtes à cuire. Nous vous accueillerons également dans notre point de vente à la ferme où nous vous proposons des produits régionaux : chocolats, miel, vin, liqueurs, charcuterie, fromage, cosmétiques lavande et lait de jument…

homepage_logo_1-300x154 dans Les spécialités
 VISITER ce site  dans les Hautes Alpes

La Ferme de la Valette a été créée en 2007 par Thomas EYMERY.

L’exploitation agricole élève des volailles bio et produit du foin et des céréales sur la commune de la Faurie dans la vallée du Buëch.

En 2010, la Ferme de la Valette s’est associée au centre équestre les Sabots de Vénus situé à la Roche des Arnauds afin de créer un GAEC : le GAEC les Sabots de Vénus, composé en plus de Thomas, d’Amandine EYMERY et de Julie RODIGHIERO.

coulis-de-fruits-bioNotre volonté est de vous faire découvrir des produits locaux, authentiques et de qualité, que ce soit par le biais de notre site internet ou directement dans notre point de vente à la ferme.

Nos volailles sont élevées en plein air et nourries avec 70% de céréales, 30% de protéines ( tourteaux de soja, de tournesol et luzerne déshydratée ) et des oligo-éléments et des minéraux, ce qui leur donne une saveur unique de poulet d’antan.

Elles sont abattues sur place après environ 120 jours, dans notre tuerie dérogatoire, en fonction des commandes.

 

Sur l’exploitation nous produisons des volailles bio, élevée en plein air.

Elles sont nourries avec 70% de céréales, 30% de protéines ( tourteaux de soja, de tournesol et luzerne déshydratée ) et des oligo-éléments et minéraux.

huile-d-argousier-bioElles sont abattues après 120 jours minimum d’élevage, dans notre tuerie dérogatoire, en fonction des commandes.

Nos volailles prêtes à cuire :

- Poulets ( toute l’année ) : 9€50 le kg

- Dindes ( pour Noël ) : 11€50 le kg

- Canards ( saison hivernale ) : 12€ le kg

- Pintades : 10€ le kg

- Chapons ( pour Noël ) : 12€ le kg

- Oies ( pour Noël ) : 12€ le kg

Commandes sur place ou par téléphone au 06.19.27.26.64

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Nous proposons aussi nos volailles sous forme de terrines de 180g, aux différentes saveurs des Hautes-Alpes :

- Terrines de poulet aux herbes de Provence, nature ou encore au thym.

- Terrines de dinde au thym, au genièvre, au génépi, aux olives de Nyons ou encore au poivre vert.

- Terrines de canard à l’orange ou au genièvre.

- Terrines d’oie noisettes / pistaches.

Nous possédons une petite plantation de noyers de nos grands-parents ce qui nous permet de produire de l’huile de noix en bouteilles d’ 1 litre et 1/2 litre.

La parcelle sur laquelle pousse les arbres est certifiée bio.

Nous trions et sélectionnons les cerneaux de noix à la main et nous les faisons presser de manière traditionnelle à la fin de l’hiver.

Ce procédé procure à l’huile une saveur goûteuse et pure.

Bienvenue à la Ferme de la Valette

—->  www.ferme-de-la-valette.com

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Le GAEC les Sabots de Vénus, Ferme de la Valette est heureux de vous accueillir sur son nouveau site internet.

Vous y trouverez des produits locaux, fermiers, artisanaux et Bio.

Tous les produits proposés à la vente ont été sélectionnés avec soin afin de vous apporter le meilleur des Hautes-Alpes.

Vous pourrez recevoir votre commande soit à votre domicile, soit la récupérer directement à la ferme.

Nous vous souhaitons une bonne visite.

Frais d’envoi offerts à partir de 160€ d’achat.

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Les Souhaits de Jean de La Fontaine

Posté par francesca7 le 27 février 2013

 

Les Souhaits

Les Souhaits de Jean de La Fontaine dans POESIE FRANCAISE telechargement-21

de Jean de la Fontaine.

 

Il est au Mogol des follets
Qui font office de valets,
Tiennent la maison propre, ont soin de l’équipage,
Et quelquefois du jardinage.
Si vous touchez à leur ouvrage,
Vous gâtez tout. Un d’eux près du Gange autrefois
Cultivait le jardin d’un assez bon Bourgeois.
Il travaillait sans bruit, avait beaucoup d’adresse,
Aimait le maître et la maîtresse,
Et le jardin surtout. Dieu sait si les zéphirs
Peuple ami du Démon l’assistaient dans sa tâche !
Le follet de sa part travaillant sans relâche
Comblait ses hôtes de plaisirs.
Pour plus de marques de son zèle,
Chez ces gens pour toujours il se fût arrêté,
Nonobstant la légèreté
A ses pareils si naturelle ;
Mais ses confrères les esprits
Firent tant que le chef de cette république,
Par caprice ou par politique,
Le changea bientôt de logis.
Ordre lui vient d’aller au fond de la Norvège
Prendre le soin d’une maison
En tout temps couverte de neige ;
Et d’Indou qu’il était on vous le fait lapon.
Avant que de partir l’esprit dit à ses hôtes :
On m’oblige de vous quitter :
Je ne sais pas pour quelles fautes ;
Mais enfin il le faut, je ne puis arrêter
Qu’un temps fort court, un mois, peut-être une semaine,
Employez-la ; formez trois souhaits, car je puis
Rendre trois souhaits accomplis,
Trois sans plus. Souhaiter, ce n’est pas une peine
Etrange et nouvelle aux humains.
Ceux-ci pour premier voeu demandent l’abondance ;
Et l’abondance, à pleines mains,
Verse en leurs coffres la finance,
En leurs greniers le blé, dans leurs caves les vins ;
Tout en crève. Comment ranger cette chevance ?
Quels registres, quels soins, quel temps il leur fallut !
Tous deux sont empêchés si jamais on le fut.
Les voleurs contre eux complotèrent ;
Les grands Seigneurs leur empruntèrent ;
Le Prince les taxa ! Voilà les pauvres gens
Malheureux par trop de fortune.
Otez-nous de ces biens l’affluence importune,
Dirent-ils l’un et l’autre ; heureux les indigents !
La pauvreté vaut mieux qu’une telle richesse.
Retirez-vous, trésors, fuyez ; et toi Déesse,
Mère du bon esprit, compagne du repos,
O médiocrité, reviens vite. A ces mots
La médiocrité revient ; on lui fait place,
Avec elle ils rentrent en grâce,
Au bout de deux souhaits étant aussi chanceux
Qu’ils étaient, et que sont tous ceux
Qui souhaitent toujours et perdent en chimères
Le temps qu’ils feraient mieux de mettre à leurs affaires.
Le follet en rit avec eux.
Pour profiter de sa largesse,
Quand il voulut partir et qu’il fut sur le point,
Ils demandèrent la sagesse :
C’est un trésor qui n’embarrasse point.

 

 

Jean de LA FONTAINE   (1621-1695)

180px-jean_de_la_fontaine dans POESIE FRANCAISEJean de La Fontaine (né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et mort le 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de la période classique dont l’histoire littéraire retient essentiellement lesFables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste.

Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l’écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l’Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l’époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.

C’est en effet en s’inspirant des fabulistes de l’Antiquité gréco-latine et en particulier d’Ésope, qu’il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu’il n’y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d’autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.

Jean de La Fontaine passe ses premières années à Château-Thierry dans l’hôtel particulier que ses parents, Charles de La Fontaine, Maître des Eaux et Forêts et Capitaine des Chasses du duché de Château-Thierry, et Françoise Pillou , fille du baillide Coulommiers, ont acheté en 1617 au moment de leur mariage. Le poète gardera cette maison jusqu’en 1676. Classée monument historique en 1886, la demeure du fabuliste abrite aujourd’hui le musée Jean de La Fontaine.

Ses Fables constituent la principale œuvre poétique de la période classique, et l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Le tour de force de La Fontaine est de donner par son travail une haute valeur à un genre qui jusque là n’avait aucune dignité littéraire et n’était réservé qu’aux exercices scolaires de rhétorique et de latin.

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Les Fables choisies, mises en vers par M. de La Fontaine (ou plus simplement Les Fables) est une œuvre écrite entre 1668 et 1694. Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un recueil de fables écrites en vers, la plupart mettant en scène des animaux anthropomorphes et contenant une morale au début ou à la fin. Ces fables furent écrites dans un but éducatif et étaient adressées au Dauphin.

Le premier recueil des Fables publié correspond aux livres I à VI des éditions actuelles. Il a été publié en 1668, et était dédié au dauphin. La Fontaine insiste sur ses intentions morales : « je me sers d’animaux pour instruire les hommes. »

Le deuxième recueil des fables correspond aux livres VII à XI des éditions modernes. Il est publié en 1678, et était dédié à Madame de Montespan, la maîtresse du roi.

Le dernier recueil publié correspond au livre XII actuel. Il est publié en 1693, mais daté de 1694. Il est dédié au duc de Bourgogne, le petit-fils du roi.

Travail de réécriture des fables d’Ésope (par exemple La Cigale et la Fourmi), de Phèdre, Abstémius, de Pañchatantra (Pilpay), mais aussi de textes d’Horace, de Tite-Live (« les Membres et l’estomac »), de lettres apocryphes d’Hippocrate (« Démocrite et les Abdéritains »), et de bien d’autres encore, elles constituent une somme de la culture classique latine et grecque, et s’ouvrent même dans le second recueil à la tradition indienne.

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Jura, Pays des Lacs

Posté par francesca7 le 27 février 2013

Au Pays des Lacs (Jura – 39)

Parcourons la Franche-Comté, plongeons dans le Jura et entrons sans frapper dans la Région des Lacs elle est prête à nous livrer ses secrets.

Amoureux de la nature : Venez découvrir les secrets des 20 lacs tous différents les uns des autres, certains aménagés pour les joies de la baignade : Chalain, le grand lac de Clairvaux-Les-Lacs, Vouglans, les autres restés à l’état sauvage vous offrant des vues inoubliables.

Jura, Pays des Lacs dans Jura lacs-jura

Venez vous détendre et découvrir les richesses locales ; en suivant « la Route des Lacs », vous pourrez admirer les fameuses Cascades du Hérisson soit plus de 30 cascades dont 7 importantes, flâner sur les belvédères des lacs, déguster nos succulents produits locaux : vins et fromages jurassiens tel que le Comté, apprécier l’artisanat local : le travail du bois, du cuir, de la corne…

N’oublions pas le plaisir du sport puisque la Région des Lacs est le paradis des sportifs initiés ou débutants ! De nombreux sports en contact avec la nature vous sont proposés tels que la randonnée pédestre sur nos 64 sentiers, le VTT, le canoë-kayak, l’escalade, la pêche, le canyoning, équitation, les activités nautiques…

Pour une sortie en famille ou entre amis, de toutes petites auberges à prix doux vous ouvrent leurs terrasses, l’accueil est convivial, l’atmosphère chaleureuse. Avenante est colorée, la Région des Lacs cultive l’art du bien vivre : restaurants gastronomiques ou chambres d’hôtes, campings ou gîtes de caractère…

lac_de_vouglans2 dans LACS DE FRANCE

lac de Vouglans… (39)

Office de tourisme du Pays des Lacs
36, Grande Rue -39130 CLAIRVAUX LES LACS
Tél. : 03.84.25.27.47 – Fax : 03.84.25.23.00

VISITER LE SITE 
www.juralacs.com

Lac du Jura avec le Comité départemental du tourisme Jura

Ce sont les glaciers qui, se retirant à la fin de l’ère jurassique, entaillèrent le plateau, formant des cuvettes qui devinrent autant de petits lacs, posés comme des éclats de miroir bleutés.

Paisibles et scintillants, ils offrent aux randonneurs le plaisir de balades poétiques le long de leurs rives peuplées d’une grande variété d’oiseaux.

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A l’automne, le spectacle devient féerique lorsque la forêt flamboyante incendie de ses reflets les eaux.

Le lac de Bonlieu : Ce petit lac glaciaire au milieu d’un cirque recouvert par la forêt, est l’un des plus pittoresques du Jura. Ce plan d’eau d’environ 700 m de long pour 300 m de large, offre des eaux très poissonneuses. Le village de Bonlieu est le point de départ pour découvrir les cascades du Hérisson. ux tranquilles des lacs d’Ilay, de Chalain, de Chambly, de Narlay.Le lac de Chalain : Long de 2,9 km et large de 1 km, voici le plus grand lac naturel du département. D’origine glaciaire, il avait déjà attiré les hommes du néolithique. Les vestiges d’un village lacustre y ont été retrouvés au début du XXe siècle. Ils sont visibles au musée d’archéologie de Lons le Saunier. Aujourd’hui c’est l’un des sites les plus prisés en été avec ses eaux turquoises, ses rives boisées, ses plages de sable, ses campings, ses activités nautiques et son parc aquatique.Le lac de l’abbaye : Avec ses 90 ha de superficie, c’est l’un des plus importants lacs du Jura, situé dans la région du Grandvaux. En été, une petite plage permet la baignade. En hiver, il est bien souvent gelé.

Le lac et le barrage de Vouglans : Avec des 1 600 ha, c’est le 3ème lac artificiel de France. On peut en faire le tour à pied ou à VTT (82 km). Des belvédères permettent de profiter de ce site assez exceptionnel, aux faux airs de fjord avec ses rives pentues et boisées qui plongent dans une eau turquoise. Et de méditer sur le village et la vieille chartreuse qui dorment sous les flots… Et pour ceux qui ont un peu plus de temps, les berges offrent tout ce qu’il faut pour passer de bonnes vacances : ports, plages, campings, activités nautiques, plongée, pêche… Consulter notre article sur le lac de Vouglans : http://www.jura-tourism.com/vouglans-l-eau-l-air-la-vie-!,r28,d101.html  

telechargement1Le lac de Clairvaux : Reliés entre eux par un canal, les lacs n’en forment plus qu’un quand les eaux sont hautes. C’est un lieu de villégiature réputé, destiné à la baignade, planche à voile, canoés, pédalos, barques et pêche. Sur ses rives, bordées au nord par la petite ville de Clairvaux, on retrouve des témoignages de cités lacustres datant de la préhistoire.

Le lac d’Antre : Situé au-dessus du village de Villards-d’Héria et entouré de forêts, le lac est blotti au pied de la Roche d’Antre. Du sommet, le point de vue s’étend sur le lac et les monts du Jura. Les eaux de ce lac mettent 12 heures avant de jaillir sur le site gallo-romain de Villards-d’Héria, empruntant un chemin encore méconnu.

Le lac des Rousses : Le lac des Rousses est implanté dans le fond du Val de l’Orbe, synclinal orienté nord-est sud-ouest. Ce vallon prend naissance au niveau des Rousses d’Amont et se poursuit sur environ 20 km en direction du nord-est.
– Altitude : 1 059 m
– Longueur maximale : 2 000 m
– Largeur moyenne : 400 m
– Largeur maximale : 550 m
– Superficie : 97 ha
– Profondeur : 22 m
telechargement-13Ce plan d’eau (un des plus élevés du Jura français) et son bassin versant font partie du réseau hydrographique rhénan, cas unique parmi tous les lacs franc-comtois.

Le lac d’Illay, le lac de Narlay, la lac du petit Maclu, la lac du grand Maclu : Narlay, Ilay, Petit et Grand Maclu sont les lacs dominés par le « Pic de l’Aigle », un crêt de 993 m, d’où la vue s’étend sur tout le Jura des plateaux. Le Belvédère des 4 lacs est un autre point de vue magnifique sur ces lacs. Le lac de Narlay est le plus profond avec ses 48 m. Un sentier fait le tour du lac, dont sa forme triangulaire est caractéristique. Ilay est aussi appelé le lac de la Motte car il a la particularité de posséder une île ou motte. Des fouilles archéologiques attestent que la motte était déjà habitée au néolithique.

Vue du ciel, ou vue de l’un des nombreux belvédères, la Région des Lacs possède la beauté sauvage d’une nature insoumise.

Lac du Jura pour vos vacances :

Plus d’informations sur le lac du Jura, contactez les.

 Venez me rejoindre sur le FORUM : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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Marchande de Café ou « Petit noir »

Posté par francesca7 le 27 février 2013

 

l’histoire des métiers de Paris : leur origine, leur quotidien, leur évolution au fil du temps, leurs us et coutumes, leurs statuts. Insolites, oubliés, raréfiés ou disparus, découvrez ou redécouvrez-les.

 

Marchande de Café ou

LE CAFE

Le café arrive en Europe aux alentours de 1600 introduit par les marchands vénitiens. Dès 1615, il était régulièrement consommé à Venise (où le Caffè Florian, fondé en 1720, est le plus ancien d’Italie encore en fonctionnement) en provenance d’Égypte.

482px-CoffeePeddler dans ARTISANAT FRANCAISOn conseille au pape Clément VIII d’interdire le café car il représente une menace d’infidèles. Après l’avoir goûté, le souverain pontife baptise au contraire la nouvelle boisson, déclarant que laisser aux seuls infidèles le plaisir de cette boisson serait dommage. Le café est très vite prisé des moines pour les mêmes raisons qu’il l’est des imams : il permet de veiller longtemps et de garder l’esprit clair. Les musulmans pendant les croisades interdisent l’exportation de leurs plants de Coffea arabica. En 1650, un pèlerin musulman à La Mecque, Baba Budan parvient à ramener sept plants en Inde, qu’il plante à Mysore et dont les descendants subsistent encore aujourd’hui.

Les négociants hollandais et anglais qui avaient pris goût au café lors de leurs voyages en Orient, le font connaître dans leurs pays. Vers les années 1650, le café commence à être importé et consommé en Angleterre, et des cafés ouvrent à Oxford et à Londres. Les cafés deviennent des lieux où les idées libérales naissent, de par leur fréquentation par des philosophes et lettrés. Les pamphlets et libelles sont distribués dans les cafés. En 1676, cette agitation incite en Angleterre le procureur du Roi à ordonner la fermeture des cafés, citant des crimes de lèse-majesté contre le roi Charles II et le royaume. Les réactions sont telles que l’édit de fermeture doit être révoqué. Les flux d’idées alimentés par le café modifieront profondément le Royaume-Uni. On y compte plus de deux mille cafés en 1700. La célèbre compagnie d’assurances Lloyd’s of London est à l’origine un café fondé en 1688 : le Lloyd’s Coffee House.

Dès 1644, un aventurier et poète vénitien, du nom de Pietro della Valle avait apporté quelques balles de café à Marseille. Au milieu du xviie siècle, des marchands de Marseille qui avaient appris à apprécier le café au Levant commencèrent à ramener des balles de café. En quelques années, un groupe de marchands et de pharmaciens s’organisèrent pour importer du café d’Égypte. En 1671, le premier café marseillais ouvrait ses portes à une clientèle rapidement nombreuse. Mais il faut attendre 180px-Roasted_coffee_beans1669 et l’arrivée en grand appareil de l’ambassadeur de la Sublime Porte, Soliman Aga, auprès de Louis XIV, pour que la mode de la consommation du café soit lancée dans la capitale. Recevant avec faste ses invités de marque dans son appartement parisien, il leur offre dans une mise en scène digne des Mille et Une Nuits du café à la turque. Toutes les grandes dames se piquèrent de curiosité pour ce personnage haut en couleur qui se fit brocarder par Molière dans le Le Bourgeois gentilhomme.

À Paris, le premier café parisien est fondé par un Arménien du nom de Pascal en 1672 près du Pont-Neuf, qui fonda ensuite un autre café en 1685 à Londres. Pascal avait aussi fondé le premier café en France vers 1665. Le café Procope est le deuxième café à ouvrir dans cette ville en 1686. On y invente une nouvelle manière de préparer la boisson : en faisant percoler de l’eau chaude dans le café moulu retenu par un filtre. Il innova aussi en acceptant les femmes. Le café devient très prisé durant le Siècle des lumières. Voltaire consomme jusqu’à douze tasses de café par jour et possède une collection de cafetières. À la veille de la Révolution, Paris compte plus de deux mille cafés.

 

MARCHANDE DE PETIT NOIR

(D’après Paris qui crie : petits métiers, paru en 1890)

 

la-marchande-de-petit-noir-2C’est au coin des ponts, à l’orée des faubourgs, sur les grands passages d’ouvriers que l’on trouve la pauvre vieille femme, avec son réchaud et sa grosse bouillotte, ou bien encore sur les quais, aux rampes où dévalent les débardeurs. Pour un sou, elle réchauffe de son café, vulgo petit noir, le travailleur allant de bonne heure à l’ouvrage, le chiffonnier qui rôde aux heures sombres et revient le matin avec son butin, et le pauvre diable sans domicile qui a passé la nuit sous les ponts.

Indifférente au fleuve humain qui passe auprès d’elle, hypnotisée dans ses vieux châles, elle rêve… à quoi peut-elle bien rêver ?

Et pourtant, que de choses elle a vues, la marchande de petit noir ! que de types divers l’ont coudoyée et quelle moisson d’observations philosophiques et immorales elle a pu faire ! Voici le trottin, le nez au vent, cherchant l’occasion d’abandonner parents et atelier, le valet sans place affalé sur un banc, le provincial naïf suivant machinalement le cours de la Seine, l’aigrefin en quête d’un bon coup, le philosophe à la poursuite… d’une idée, le flâneur, monocle à l’oeil, à la poursuite d’une fine bottine, et la désespérée l’oeil égaré, allant se jeter à l’eau.

Immobile, la marchande voit tout cela et bien d’autres choses ; mais les révolutions peuvent gronder, les ministères tomber, tout lui est égal, comme disait Horace, pourvu qu’elle vende son petit sou de café.

’La marchande de petit noir.’ 

A Ludovic d’Arthies 

J’admire cette femme chassieuse, détraquée, alors qu’enfouie dans la guérite de ses vieilles loques, elle recueille cette perle fauve qui miroite et tremblote à la cime de son pif, écrase sur son linge la boue grenelée du tabac et attise les braises du fourneau sur lequel mijote le petit noir, le cafetiau des pauvres.

Cette bibasse grosse, grande, forte en mie, gît affaissée au tournant d’un pont, près d’une pissotière, verdâtre, trouée au bas la-marchande-de-petit-noir-3-300x167d’une bouche, bouillonnée par la fleur du chlore, comme par le blanc muguet, les lèvres de certains malades. Parfois, cette femme dresse devant elle un petit tréteau de bois et empile les uns à côté des autres des carrés de pain d’épices, blondasses et mous, des piles de noisettes creuses, des sucres d’orge, des croquets, des nèfles semblables aux anus noirâtres des chiens, des poires boueuses, des gâteaux ronds, aux chairs épaisses, pareilles à des éponges jaunes, ajoutez à cet attirail un parasol, rouge et fané, des tasses opaques, des cuillers en fer blanc, un gueux qui charbonne sous les pieds de la vieille, une fausse platebande de cheveux qui s’effilent sur le front rayonné de crevasses, tel est l’éventaire, telle est la femme qui, dès l’aube, verse le café aux maçons et donne du feu aux noctambules qui regagnent leur lit, le cigare au bec.

A cette heure, le quai est désert; çà et là seulement quelques hommes qui se lèvent, le ventre vide, ou rentrent se coucher, le ventre plein.

Puis ce sont, ici les tombereaux nocturnes qui passent lourdement avec leur escorte de sapeurs aux tabliers de cuir, et là un écrase-pierre qui ronchonne, sur l’autre rive, aplatissant la caillasse mouillée du macadam. Au loin, deux ouvriers cheminent en riant, un monsieur trébuche, navré par les pitoyables élans de la drôlesse qu’il vient de quitter, un caniche flaire la pierre du parapet, se tourne, lève le gigot, lance quelques gouttes et, remuant la queue, s’en va, au hasard du trottoir, cherchant une flaque à laper ou un os à mordre.

Sept heures sonnent, la chaussée commence à s’emplir de monde, la brume s’est déchirée, le ciel n’a plus ses teintes de paille et de rose, mais il arbore le bleu tendre des turquoises, les haquets sautent, les fardiers gémissent et tressaillent, les fiacres courent, clopin-clopant, les femmes en bonnet s’arrêtent et devisent, la pissotière chante doucement, le café de la vieille est la-marchande-de-petit-noir-1-201x300épuisé, elle pare sa marchandise pour l’après-midi, met des toques de papier blanc à l’un des bouts de ses sucres d’orge, époussette ses hideuses mangeailles et rit au nez d’un pochard qui bouffonne et la veut baiser.

La ville est debout. Les enfants vont sortir; au mitan du jour, ils s’enfonceront dans la gorge les affreux suçons à l’absinthe et leur coeur se brouillera, et, le soir, au dîner, ils se refuseront à manger l’insipide panade!

O vieille hommasse, vendeuse de petit noir, joie des matins qui s’éveillent! ta tâche est accomplie; tu as réchauffé les matineux pauvres et tu as rompu la monotonie des ménages par les hurlements des mioches que l’on gifle pour n’avoir pas voulu, grâce à tes friandises, avaler l’assiette de soupe chaude. 

J.-K. Huysmans

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Les petits ramoneurs

Posté par francesca7 le 27 février 2013

Les ramoneurs ou petits Savoyards

 

Les petits ramoneurs dans ARTISANAT FRANCAIS les-ramoneurs

en France, où, traditionnellement, les ramoneurs étaient le plus souvent des jeunes savoyards, partis en groupe de leur pays sous la conduite d’un aîné, pour travailler dans les grandes villes.

Les garçons étaient souvent atteints de déformations articulaires, de brûlures et d’une forme de cancer du scrotum causée par les benzopyrènes contenus dans la suie. Il n’était pas rare que des ramoneurs meurent étouffés par la suie.

L’opinion publique choquée de telles pratiques imposa la recherche de moyens de substitutions. On inventa donc des brosses à manche télescopique et d’autres outils qui permirent au ramoneur de ne plus avoir à entrer dans la cheminée. Vers le milieu du xxe siècle l’invention d’un aspirateur à suie qui pouvait être fixé au dessus de la cheminée rendit ce processus plus propre qu’il ne l’avait jamais été.

180px-ramoneur dans ARTISANAT FRANCAISBesogne de gagne-misère plus que métier, itinérante et saisonnière, masculine, en groupe. Surnoms: le ramona, le ramonicha. Les petits ramoneurs itinérants, les commis des bougnats et les grâleurs de marrons étaient appelés également les « hirondelles d’hiver », parce que leur passage, au déclin de l’automne, annonçait l’imminence des froidures. Saison des ramonages: de Pâques à la Toussaint, quand l’âtre ne servait plus à chauffer les pièces à vivre. On sait qu’en Alsace, les cigognes se plaisent à coiffer de leur nid les souches de cheminée.

Les ramoneurs ne passaient dans les villages qu’après l’envol des cigogneaux.

Le maître portait un habit de drap noir orné d’une double rangée de gros boutons dorés. Il se coiffait d’un chapeau haut-de-forme. Le ramoneur finissait d’user des penailles qui lui laissaient une grande liberté de mouvement; il se coiffait d’un bonnet de laine, qu’il s’enfonçait jusqu’aux oreilles, et marchait pieds nus dans de méchants sabots. Protection de travail: les manchons et les genouillères de cuir. Maladies professionnelles: l’arthrite des rotules. La quasi-totalité des cheminées étant basses, on ne pouvait les écouvillonner qu’en s’agenouillant. La tumeur dite « des ramoneurs ». Ce cancer débute généralement par une affection du scrotum ou des testicules. Outils: des cordes, une large raclette rectangulaire en fer, la brosse hérisson.

 

Les petits Savoyards…
C’était ainsi, jadis, qu’on désignait les garçonnets d’une dizaine d’années, tout fluets, qui grimpaient dans les conduits de cheminée, en varappe, afin de les nettoyer. Ils n’étaient pas tous originaires de Savoie, contrairement au nom qu’on leur attribuait. Certains remontaient d’Auvergne, mais la plupart venaient du Piémont, principalement de la vallée d’Aoste qui, par-delà le col du Petit-Saint-Bernard, prolonge la Tarentaise. Durant la belle saison, ces enfants gardaient les troupeaux sur les pâturages alpestres; aux premières neiges de l’automne, ayant descendu le bétail vers les étables, ils ne trouvaient à s’occuper qu’à de menues besognes. C’était alors qu’un maître ramoneur, vêtu du paletot d’un monsieur qui inspirait confiance, passait par les villages et enrôlait son contingent de jeunes « ramonas ». Aux mères, le fringant parleur promettait une poignée d’argent et autant de bouches en moins à nourrir; aux mioches, il assurait le pain et la pitance. Ces arguments, tentants, suffisaient à convaincre les parents indécis : les maisons modestes laissaient partir leurs rejetons vers les pays d’ailleurs.

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Les conditions d’existence des petits Savoyards étaient si pénibles que les maîtres ramoneurs furent souvent comparés à des croque-mitaines, à des trafiquants de négrillons. Le plus ordinairement,ce patron n’était qu’un affreux négrier qui, pour augmenter ses bénéfices, tuait de travail ses jeunes ouvriers et, dans leurs moments de loisir, les obligeait à mendier sur la places publiques. Lorsque, à la nuit, les petits mendiants rentraient au gîte, ils vidaient leurs poches entre les mains du maître: si celui-ci jugeait que la récolte de gros sous n’avait pas été suffisante, il saisissait un bâton et frappait rudement sur les pauvres épaules déjà bleuies de froid, amaigries par les mauvais traitements et les privations de toutes sortes.

Ces gamins misérables allaient souvent par deux. Mal fagotés dans des guenilles encroûtées de suie grasse, ils étaient aussi maigrichons qu’un cent de clous et plus noirauds que des diablotins échappées de l’Enfer. Le patron les nourrissait chichement, disait-on, pour que, n’engraissant point, ils pussent facilement se faufiler dans les cheminées. En Savoie, la tradition orale ressasse de cruelles anecdotes à ce propos. On raconte que plusieurs de ces sombres lutins, ayant épuisé leurs forces en journée pour qu’un bon feu chauffât les bourgeois, furent retrouvés au matin du lendemain, morts gelés, dans le recoin d’une grange ouverte à tous vents.

Le ramonage d’un conduit s’effectuait, en principe, tous les deux ans. Les cheminées d’autrefois se nettoyaient d’elles-mêmes. Elles étaient jointoyées au sable, de sorte que le « bis », le goudron, finissait par se décoller de lui-même. Mais dans les constructions dont les arêtiers de la charpente ou les solives du plancher traversaient le conduit, une catastrophe était toujours à redouter. Une braise s’insinuait dans la gerçure d’une poutre, y couvait des heures et des heures, des jours parfois. Soudain elle explosait en un embrasement terrifiant, avec un vrombissement de moteur que rien ne pouvait stopper. Le feu se propageait immédiatement à l’ensemble de la bâtisse. À la revoyure. Le paysan de naguère avait tôt fait de confondre le 180px-chimneysweep« ramonicha » et le « romanichel ». Rien n’assurait le maître ramoneur de retrouver ses marques d’un passage à l’autre. Il suffisait d’un peu de retard dans sa tournée, du devancement d’un concurrent indélicat, pour qu’il se cassât le nez. Quand la perte devenait trop sérieuse, il s’obligeait à toquer à de nouvelles portes. Parfois même, il s’écartait de son circuit habituel pour s’attribuer un complément de clientèle. L’exercice n’avait rien de facile. Il fallait montrer patte blanche, malgré les traces fuligineuses qui lui noircissaient les mains. Il devait apprivoiser les gens qui ne le connaissaient pas. D’emblée, on se méfiait de l’étranger auquel on n’était pas habitué. Tout ramoneur parcourait ainsi maintes régions, les unes hospitalières et les autres moins. En certains coins, les vieux lorgnaient les itinérants à travers leurs rideaux qu’ils gardaient tirés, sans entrebâiller leur huis, tandis que les ménagères affichaient d’un air suspicieux, prêtes à lâcher le chien, comme si elles voyaient un voleur de poules. Une maison n’était acquise qu’après plusieurs essais concluants. Quand l’habitant n’avait qu’à se félici- ter du service, la cause était gagnée. Le patron ne quittait jamais un village sans signer et dater son passage. Les marques étaient inscrites, à la sanguine, sur un mur de la première maison.

 

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Le Bournat en Dordogne – village découverte

Posté par francesca7 le 26 février 2013

Le Bournat (Dordogne) :
un village en 1900

Le Village du Bournat, mémoire vivante de la vie rurale en Périgord, vous invite à venir vivre une
journée à l’ancienne en famille … Retrouver des émotions et des gestes oubliés, conjuguer les
plaisirs de s’amuser et s’instruire, rire et danser, déguster des mets d’antan et écouter des
histoires qui font rêver … A la fête foraine, manèges anciens et jeux d’hier font rire aux éclats les enfants 

Il est un village au cœur du Périgord Noir, où le temps s’est arrêté en 1900.
Au Bournat tout est différent, il vous entraîne au coeur d’une vie authentique. Les artisans vous font revivre les métiers oubliés. Un véritable voyage qui, le temps d’une journée, vous fait oublier le reste du monde.

Le Bournat en Dordogne  - village découverte dans Dordogne le-moulin-du-bournat-en-dordogne-a25431477-300x199

Partez en visite : http://www.lebournat.fr/visite-d-un-village-en-1900.html

Remontez la grande horloge du temps de cent ans en arrière. Tous vos sens seront en fête dans cette reconstitution grandeur nature d’un village périgourdin. Le Village du Bournat se vit autant qu’il se visite.

bournat1 dans VILLAGES de FRANCEEn 1990, Paul Jean Souriau cherche un lieu pour y reconstruire le village paysan dont il rêve afin de transmettre le patrimoine culturel de la région aux jeunes générations oublieuses des temps anciens. Le site idéal s’impose rapidement en plein coeur du Périgord, au Bugue sur les berges de la Vézère. Le lieu-dit s’appelle « Le Bournat ». Le Village s’étend aujourd’hui sur 7 hectares. C’est une réplique identique et grandeur nature d’un bourg du XIXe siècle, peuplé de ses habitants.

bournatChaque bâtiment abrite une scène ou l’univers d’un artisan : c’est ainsi que l’on découvre une scène de mariage avec 11 mannequins, la répétition d’un cantique par des enfants de choeur dans la chapelle, l’école du temps du « Petit Chose » avec son préau, sa cloche, ses encriers de porcelaine ; la maison typique avec son cantou, un repas de battage dans la grange, le chai, le séchoir à tabac, le poulailler, la borie, le moulin à huile de noix, le café « chez Paul », le lavoir, la mairie, la toilette des jeunes filles dans leur chambre …. Un café et ses curiosités.

Au gré de la visite, vous rencontrerez également des artisans qui exercent leur art. Sous vos yeux, on forge, on file la laine, on bat la faux, on tourne le bois, la pierre, on récolte le miel. C’est ainsi que l’on croise le sabotier, le feuillardier, le tourneur sur bois, la fileuse, la dentellière, le rempailleur, le forgeron, le bourrelier, le maréchal- ferrant, le gabarrier, les charbonniers, le souffleur de verre, etc… N’hésitez pas à leur poser des questions. Ils se feront un plaisir de partager leur passion.

Le Village du Bournat s’enorgueillit également de collections exceptionnelles. Le hangar à calèches recèle de richesses. Il abrite un cabriolet, une calèche, une charrette, un tonneau, une jardinière, un tombereau, un Milord et même un authentique corbillard.

La brocante rassemble des objets usuels de la paysannerie périgourdine d’il y a cent ans : ustensiles de cuisine, outils agricoles et bien d’autres, mais aussi des trésors que vous pourrez dénicher dans la galerie des jouets anciens (landau en meccano, pistolet, lance parachute, voitures à pédale, youpala, rameur en bois).

bournat3L’imprimerie regroupe d’anciennes machines. De temps à autre, des imprimeurs à la retraite viennent au Village pour expliquer les secrets de la xylographie, d’une linotype Heidelberg, d’une composeuse ou d’une plieuse. Au Village du Bournat, la fête est quotidienne : une authentique fête foraine 1900 entièrement gratuite : jeux d’adresse, de massacre, pousse-pousse, balançoires et manèges rétro.

Également, l’été, un petit train à l’ancienne vous permettra d’avoir une vision d’ensemble du parc. Il vous conduira au « Faubourg en Fête » aménagé de manèges actuels redécorés (ver à soie pour les adolescents avides de sensation,) un pousse-pousse d’autrefois et une chenille pour les enfants et pour toute la famille des chevaux galopants.

Au delà du plaisir pur que procure cette journée, vous pourrez profiter de l’ombre et vous reposer. Un service de restauration rapide est à la disposition des visiteurs, sous le grand chapiteau bleu du cirque du Village. Mais si vous préférez, vous pouvez déguster des spécialités au restaurant « Chez Paul », à vous de choisir !

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POUR TOUT RENSEIGNEMENT : 
VILLAGE DU BOURNAT
Tél. 05 53 08 41 99 – Fax 05 53 08 42 01
Web 
www.lebournat.fr  

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Le Serein en Côte d’Or…

Posté par francesca7 le 26 février 2013

 Le Serein en Côte d'Or... dans Côte d'Or serein

Le Serein est une rivière française qui coule dans les départements de la Côte-d’Or et de l’Yonne. C’est un affluent de l’Yonne en rive droite, donc un sous-affluent de la Seine.

Son ancienne orthographe « Serain » est citée par Waast-Barthélemy Henry, prêtre et historien né à Seignelay, dans son ouvrage paru en 1833 et intitulé Mémoires historiques sur la ville de Seignelay.

 Le Serein prend sa source dans l’Auxois sur la commune de Beurey Beauguay, et se jette sur la rive droite de l’Yonne à Bonnard, au sud deJoigny.

Par sa longueur de 188,2 kilomètres, le Serein est la 31e rivière de France et représente un affluent de l’Yonne.

Son cours se situe constamment en Bourgogne, et traverse, entre autres, les communes de Précy-sous-Thil, Guillon, l’Isle-sur-Serein,Chablis, Pontigny, Noyers.

Son débit a été observé durant 54 ans (de 1954 à 2007) à Chablis, localité située à une trentaine de kilomètres de son confluent avec l’Yonne. Le bassin versant de la rivière est de 1 120 km2.

Le module du Serein à Chablis est de 7,74 m3/s.

La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit importantes, comme souvent dans l’est du bassin parisien. Les hautes eaux se déroulent en hiver et au printemps et se caractérisent par des débits mensuels moyens oscillant entre 12,4 et 17,5 m3/s, de décembre à février inclus (avec un maximum en février). Les mois de mars et d’avril constituent une période intermédiaire durant laquelle le débit reste assez élevé (respectivement 11,8 et 10,3 m3/s). Dès lors le débit baisse progressivement jusqu’aux basses eaux d’été, qui ont lieu de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu’à 1,14 m3 au mois d’août. Mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de courtes périodes. À l’étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,120 m3, en cas de période quinquennale sèche, ce qui peut être considéré comme sévère, mais est assez fréquent en Bourgogne.

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Les crues peuvent être assez importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 67 et 100 m3. Le QIX 10 est de 120 m3/s, le QIX 20 de140 m3 et le QIX 50 de 170 m3.

Le débit instantané maximal enregistré à la station a été de 146 m3/s le 28 avril 1998, tandis que la valeur journalière maximale était de114 m3/s le lendemain 29 avril. En comparant la première de ces valeurs à l’échelle des QIX de la rivière, il ressort que cette crue d’avril 1998 était d’ordre vicennal, et donc pas exceptionnelle.

serein3-300x254Le Serein n’est pas une rivière très abondante. La lame d’eau écoulée dans son bassin versant est de 219 millimètres annuellement, ce qui est fort moyen, largement inférieur à la moyenne d’ensemble de la France, et aussi inférieur à la moyenne du bassin de l’Yonne (274 millimètres à son confluent avec la Seine). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) n’atteint que le chiffre de 6,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Le Serein traverse une zone karstique entre Dissangis et Chablis. Cette région calcaire pauvre en ruissellement conduit à des échanges d’eau par voies souterraines entre différents bassins, dans le cas présent celui du Serein et la Cure.

En 1971, le BRGM a réalisé une étude sur les pertes du Serein dans la région de Tormancy, située entre Dissangis et Chablis. Cette expérience a été menée au moment des basses eaux, par un lâché d’eau en amont de 3 à 5 m3/s. Il a été constaté une perte de 1 m3/s à Tormancy. Les ¾ de ces pertes sont récupérées 25 km plus en aval par un trajet souterrain de 4 à 6 jours, et ¼ de ces pertes ont rejoint le bassin de la Cure à Vermenton après un trajet souterrain de 17 à 19 jours.

Si, sur l’écoulement annuel, ce phénomène de pertes est faible puisque de l’ordre de 2 à 3 %, en période d’étiage il atteint près de 40 %.

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Le Serein dévoile ses méandres sauvages jusqu’au petit pont de pierre de la Ramée, près de Précy sous Thil. Plus au nord, à Bierre-lès-Semur, on retrouve les traditions entre Auxois et Morvan ; celles des seigneurs locaux, qui bâtirent leur demeure à côté d’une ferme, aujourd’hui devenue témoignage du passé agricole. 

Le serein donc, qui serpente dans la vallée, au pied de la colline de Thil marque la limite entre la commune de Précy sous Thil et celle d’Aisy sous Thil. Il prend sa source à environ 22 kilomètres de Précy, à 2,3OO km environ du village de Beurey-Baugay, dans le canton de Pouilly en Auxois. L’eau sort de terre dans une prairie en pente, au milieu des joncs, entre un frêne et un poteau électrique ; au début, il ne mesure qu’une vingtaine de centimètres de large et une dizaine de profondeur. Il s’élargit peu à peu ;  à la sortie de Beurey-Baugay, c’est un ruisseau. Près de Missery, il a parfois près de 3 mètres de large car il a reçu déjà plusieurs affluents, des ruisseaux descendus des coteaux.

serein-1-300x207Entre la Motte-Ternant et Chausseroze, j’ai remarqué une scierie et un moulin abandonnés. Le Serein continue son cours, passe à Vic sous Thil, à Précy, travers la D 70 sous un vieux pont de pierre. Il arrose ensuite Bierre, Montigny, Courcelles-Frémoy, Vieux Château, Toutry, il entre dans le département de l’Yonne. Il passe alors à Guyon, Montréal, l’Isle sur Serein, Noyers, Annay sur Serein, Chemilly, Chablis, Maligny, Ligny le Châtel, Pontigny.

Son cours se termine à Bassou où il se jette dans l’Yonne qui emportera ses eaux dans la Seine pour aboutir finalement dans la Manche. Le Serein est un affluent de la rive droite de l’Yonne ; le Serein reçoit des affluents : la Baigne à La Motte Ternant, le Soutin à Vic sous Thil, le ru Potrin à Aisy, l’Argentalet près de Courcelles Frémoy etc… le Serein est une rivière calme au régime assez régulier, au cours lent. Comme toutes les rivières françaises qui prennent leur source dans des régions peu élevées, il a ses hautes eaux à la saison où il pleut le plus : automne, hiver, printemps. L’été est l’époque des basses eaux. Parfois, quand il a beaucoup plu, il déborde et sort de son lit ; il est en crue. En été, on peut le franchir à gué en certains endroits.

 

Si vous souhaitez suivre La Vallée du Serein : http://www.yonne-89.net/La_Vallee_du_Serein.htm 

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